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Quel est l’intérêt des SPAC (Special Purpose Acquisition Company) ?

Intérêts des SPAC - Avantages de la Special Purpose Acquisition Company

Tout d’abord, si ce n’est pas clair pour vous, découvrez ce qu’est une SPAC et comment fonctionne cette Special Purpose Acquisition Company. Maintenant découvrez l’intérêt des SPAC pour lever des fonds et surtout être coté.   Les intérêts des SPAC pour les entreprises qui lèvent des fonds Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les entreprises privées choisiraient de s’introduire en bourse via la SPAC plutôt que par le biais d’une introduction en bourse traditionnelle. Certaines sociétés préfèrent le processus de la SPAC au processus traditionnel d’introduction en bourse en raison de la stabilité, de la rapidité et des partenariats stratégiques, malgré les coûts accrus liés aux frais de parrainage. Avantage 1 : STABILITÉ : Comparaison avec le modèle traditionnel Introduction en bourse traditionnelle Lors d’une introduction en bourse typique, le prix des actions de la société n’est pas certain. Il est déterminé par l’appétit des investisseurs et les forces du marché tout autant que par l’évaluation de l’entreprise sous-jacente. Une société ne sait pas combien elle va gagner avant la veille de son introduction en bourse. Même si la procédure d’introduction en bourse prend des mois ! En outre, le prix traditionnel de l’introduction en bourse est déterminé par les banquiers qui font leur meilleure estimation de la valeur de l’entreprise aux yeux des investisseurs. Toutefois, cette estimation n’est jamais parfaite, ce qui signifie que le prix de l’introduction en bourse peut être erroné. Si les banquiers d’une société ont fixé le prix de son introduction en bourse à 10 dollars par action, mais que ce prix passe immédiatement à 15 dollars, cela signifie que la société a pu vendre ses actions à un prix plus élevé, ce qui lui a fait perdre plus d’argent. Opération avec une SPAC L’intérêt des SPAC est d’éviter toute incertitude quant au prix. La direction de la société est en mesure de négocier un prix d’achat exact. Cela garantit que la société ne laisse pas d’argent sur la table, même si elle paie un prix pour cette certitude. L’évaluation reçue peut être inférieure à celle qu’une société pourrait recevoir dans le cadre d’une introduction en bourse traditionnelle, et les frais de parrainage ajoutent des coûts supplémentaires. Avantage 2 : RAPIDITÉ L’introduction en bourse traditionnelle peut prendre des années du début à la fin. L’intérêt des SPAC est d’être beaucoup plus rapide pour la société cible. Cela ne prend que 3 à 4 mois, selon PwC. C’est intéressant pour les entreprises qui cherchent à lever des fonds et à entrer en bourse rapidement. Toutefois, le manque de temps signifie que la société doit se préparer à devenir une société publique beaucoup plus rapidement, même si elle doit remplir les mêmes exigences de dépôt qu’une introduction en bourse traditionnelle. Cela inclut les rapports financiers, la surveillance de la SEC, la préparation des impôts, les mises à jour technologiques, les mesures de cybersécurité, etc. Avantage 3 : PARTENARIAT STRATÉGIQUE Toutes les SPAC ne prévoient pas d’être un partenaire stratégique pour l’entreprise qu’elles rendent publique. Cependant la SPAC stratégique devient un intérêt des SPAC de plus en plus typique pour les entreprises de technologie de pointe qui cherchent à s’introduire rapidement en bourse. Les SPAC stratégiques utilisent l’expérience et les connaissances des sponsors comme argument de vente pour les entreprises potentielles. Par exemple, une société de véhicules électriques peut trouver l’offre d’une SPAC plus attrayante si le sponsor comprend des opérateurs de VE. Encore plus, si le sponsor prévoit de siéger au CA et de travailler avec l’équipe de direction sur la stratégie post-IPO. De cette manière, la SPAC stratégique répond à un objectif similaire à celui du capital-risque pour l’investissement privé. L’entreprise bénéficie non seulement de l’investissement lui-même, mais aussi de l’investisseur.   Quels sont les avantages des SPAC pour les Investisseurs ? Cette nouvelle stratégie s’est avérée séduisante pour de nombreux investisseurs. Notamment pour les investisseurs institutionnels et les petits investisseurs, ainsi que pour les sponsors de la SPAC. Intérêt des SPAC pour les SPONSORS : 20% du capital levé ! Les SPAC sont des opportunités financière très intéressantes pour les sponsors, qui peuvent gagner des sommes importantes. Un des défis pour les sponsors est de convaincre les investisseurs et les fonds d’investir des millions de dollars dans leur SPAC. Pour cette raison, de nombreux sponsors de SPAC sont bien connus dans leur domaine. Les sponsors de la Sepcial Purpose Acquisition Company paient environ 25 000 dollars pour recevoir 20 % des actions de la SPAC. Par exemple, si une SPAC a levé 500 millions de dollars au départ. Alors le sponsor paie 25 000 dollars et reçoit 100 millions de dollars en actions une fois la fusion réalisée. Même si les actions de la nouvelle société baissent de 50 %, le sponsor gagne tout de même près de 50 millions de dollars. Les règles favorables aux sponsors restent la norme. De sorte que le processus de SPAC reste incroyablement attrayant pour les personnes et les entreprises de renom, car il permet de gagner des sommes importantes avec relativement peu de risques.   Intérêt des SPAC pour les INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS Les investisseurs institutionnels investissent depuis longtemps dans les SPACs et d’autres véhicules de financement moins traditionnels. Les investisseurs institutionnels se composent des fonds de pensions, des fonds spéculatifs et des fonds communs de placement. Cette structure est attrayante pour ces investisseurs principalement en raison du risque limité auquel ils sont confrontés lorsqu’ils investissent. Lorsque les investisseurs entrent sur le marché avant l’introduction en bourse, ils reçoivent des bons de souscription. Cela leur permet d’acheter plus d’actions après l’annonce de la société cible pour un prix à peine supérieur au prix d’achat initial. Ils peuvent également racheter leurs actions s’ils ne sont pas satisfaits de la décision d’acquisition. Enfin, ils peuvent récupérer leur argent si une société n’est pas achetée dans les deux ans par la SPAC.   Intérêt des SPAC pour les PETITS INVESTISSEURS Les petits investisseurs ne sont pas autorisés à investir dans une introduction en bourse traditionnelle. Ils doivent donc acheter sur

Qu’est ce qu’une SPAC ou Special Purpose Acquisition Company ?

SPAC - Special Purpose Acquisition Company - Definition Image

Le SPAC est une alternative à l’introduction en bourse traditionnelle. Qu’est ce qu’une SPAC ? A quoi sert une Special Purpose Acquisition Company ?  Startuppers répond à vos questions. Nous examinons ce qu’est une introduction en bourse via SPAC et pourquoi cela modifie l’avenir de l’introduction en bourse ! Très rapidement, on pourrait dire qu’une SPAC est une société écran à “chèque en blanc” conçue pour faire entrer des sociétés en bourse sans passer par la procédure traditionnelle d’introduction en bourse.   Qu’est-ce qu’une SPAC (Special Purpose Acquisition Company)? SPAC, Special Purpose Acquisition Company Une SPAC (Special Purpose Acquisition Company) est un structure côtée en bourse qui investit les fonds sous gestion dans une ou diverses entreprises cibles. La particularité des SPAC est qu’elle permet à des sociétés de bénéficier d’un montant de fonds digne d’une introduction en bourse, avec un process simplifié et surtout moins long. Les SPAC sont parfois surnommées “société écran à chèque en blanc” car la SPAC lèvent souvent des fonds, sans avoir défini encore quelle sera leur cible, l’entreprise qui sera achetée.  Les fonds récoltés auprès du public ne sont pas alloué à un projet précis. Enfin, il est à noter que lors de l’introduction en bourse d’une SPAC, c’est une coquille vide, car les investisseurs n’ont pas encore injecté de fonds. Pour information, la SPAC française Mediawan a pour objectif de lever entre 250 et 3000 millions d’euros. La SPAC la plus connue en France est Mediawan portée par Xavier Niel La SPAC française la plus connue est Mediawan. Elle est côté à la bourse de Paris. Ces sponsors de la SPAC ne sont autres que Xavier Niel en personne et Mathieu Pigasse. Les sponsors – les personnes ou les sociétés qui lancent la SPA et trouvent la société à acquérir – peuvent gagner des millions, quelle que soit la manière dont l’acquisition se déroule. Presque tout le monde peut créer une SPA. Cela incite certains grands noms, dont l’entrepreneur et le vice-président Peter Thiel. Aux USA, une SPAC connue est celle qui a donné la société spatiale Virgin Galactic ou encore la start-up immobilière OpenDoor. Histoire de la SPAC L’introduction en bourse via SPAC existe sous sa forme actuelle depuis les années 1990 aux Etats-Unis. Mais la montée en puissance de sa popularité est plus récente. En 2020, le produit de la SPAC a triplé par rapport au précédent record établi en 2019. Dans les années 1990, la SPA avait la réputation d’introduire en bourse de petites entreprises immatures moyennant des frais importants. Cela entraînait un taux élevé de faillites d’entreprises et des performances boursières médiocres au détriment des investisseurs. Dans les années 2000, la réglementation adoptée a contribué à remettre les SPAC sur le devant de la scène. Certains états favorisent aujourd’hui ce type de structure. [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez la levée de fonds via tokénisation d’actifs à Monaco [/symple_box] Comment fonctionne une SPAC ou Special Purpose Acquisition Company ? 3 phases peuvent être dégagées dans le processus de la Special Purpose Acquisition Company: L’introduction en bourse L’acquisition d’entreprises cibles Le De-Spac PHASE 1 : Introduction en bourse   Tout commence avec le sponsor. Le sponsor – généralement une personne ou une équipe ayant une expérience significative des affaires – décide de lancer une SPAC. Il lance la création d’une société holding, puis effectue les dépôts habituels liés à l’introduction en bourse. Cependant la société ne fait rien (c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’activité opérationnelle), la procédure de dépôt est rapide et facile. Le sponsor organise ensuite une tournée de présentation. Ces “roadshows” sont semblables à ceux des introductions en bourse traditionnelles, pour essayer de trouver des investisseurs intéressés. La différence ici est qu’il se vend lui-même, son équipe et son expérience, plutôt qu’une entreprise spécifique. Une fois que le sponsor a suscité suffisamment d’intérêt, il vend des parts de l’entreprise. Les parts sont généralement de 10 dollars chacune. Cela assure une bonne liquidité. Et chaque part représente une action de la société et un bon de souscription pour acheter d’autres actions à l’avenir. L’argent recueilli lors de l’introduction en bourse est placé dans un blind trust. Les fonds levés sont intouchables jusqu’à ce que les actionnaires approuvent l’opération d’acquisition. La SPAC s’introduit en bourse et se négocie comme toute autre société cotée en bourse. C’est là que les petits investisseurs entrent en jeu. Ils peuvent acheter des actions sur le marché libre, même si l’acquisition future est encore inconnue. Ces investisseurs achètent plutôt sur la base de la force du sponsor ou de la promesse d’une acquisition future solide. Le sponsor reçoit également 20 % des actions de la SPAC à titre de rémunération, appelée “actions de promotion” ou “founders shares“. PHASE 2 : L’acquisition d’une société cible   Une fois la SPAC introduite en bourse, les sponsors peuvent se lancer dans la chasse à l’acquisition d’une entreprise cible. Il n’y a aucune restriction quant au type d’entreprise qu’une SPAC peut acquérir. Cependant beaucoup d’entre elles mettent un focus sur un secteur d’activité cible avant l’introduction en bourse. Mediawan devait être spécialisée dans les medias par exemple. En règle générale, les promoteurs ont deux ans pour annoncer une acquisition. En cas d’échec, la SPAC se dissout et les actionnaires récupèrent leur fonds. Lorsque les promoteurs trouvent une société, ils négocient ensuite les conditions de l’acquisition avec la société cible, comme le prix d’achat ou l’évaluation de la société. Après la conclusion d’un accord, le processus de “dé-SPAC” commence. PHASE 3 : le DE-SPAC   Après avoir décidé des conditions de l’acquisition, les sponsors doivent proposer la cible d’acquisition aux actionnaires. Les actionnaires initiaux ont la possibilité de voter sur l’acquisition. Cela leur donne un certain recours si un sponsor choisit une société qui ne leur plaît pas. Même si l’acquisition est approuvée, les actionnaires peuvent alors vendre leurs actions pour être remboursés. Une fois la société approuvée et tous les rachats d’actions effectués, le sponsor peut procéder à l’acquisition de la société cible. Toutefois, la levée initiale de la SPAC ne couvre généralement qu’environ

DST Global, le fonds d’investissement de Yuri Milner

DST Global, le fonds d'investissement de Yuri Milner

S’il y a bien un investisseur qui a du nez, c’est Yuri Milner qui a fondé Digital Sky Technologies. Renommé « DST Global », le fonds n’investit pratiquement que dans des pépites ! Ce fonds d’investissement n’est pas très présent dans la phase d’amorçage. La stratégie d’investissement de Yuri Milner se situe plutôt autour des phases de Série B et Série C. En effet, le fonds investit dans des sociétés qui ont déjà fait leur preuve et sont sur le point d’exploser. Parmi les investissements, on retrouve des entreprises très connues comme Facebook ou Twitter. Cependant, on peut y trouver des startups moins connues, mais probablement de futurs champions comme Didi Chuxing ou Nubank dont on parlait dans notre Top 10 des startups sud-américaines à suivre en 2018. Mail.Ru et les premières startups de Milner En 2001, Yuri Milner commence les transactions dans les startups internet. Il sera plus un investisseur qu’un créateur à proprement parler. En effet, il arrive à convaincre un autre businessman russe d’arranger une fusion entre NetBridge qu’il dirige et Mail.Ru. En 2010, la startup annonce son entrée en bourse (IPO) qui la valorise alors à 5 Mds de dollars. Parmi les participations détenues dans d’autres startups, on trouve Vkontakte, le Facebook russe, et Odnoklassniki, qui permet de retrouver d’anciens camarades de classe. Les 2 sites sont très populaires dans les pays russophones, tout comme Mail.ru qui était le 4ème site le plus visité en Russie en 2013. Fort de cette première réussite dans les affaires, le startupper Milner créé le fonds d’investissement « DST Global » pour continuer à investir. Investissements dans Facebook en 2009 et 2011 Tout d’abord, Facebook. Le fonds de Yuri Milner a investi en 2009 et 2011 dans cette scale up. Fondée en 2004, Facebook s’ouvre au public en 2006. 3 ans plus tard, en mai 2009, DST Global rentre au capital de Facebook en Série D avec un investissement de 200M$, la valorisation. Là on l’on peut noter le génie du gérant de fonds, c’est qu’il investit à un moment où la valorisation de Facebook n’est plus qu’à 10 Mds de dollars… Alors qu’elle avait atteint 15 Mds de dollars un an avant ! Les années suivantes, la valorisation explose de nouveau jusqu’à 50Mds de dollar et DST se joint à Goldman Sachs en Janvier 2011. Un nouveau tour de table stratosphérique est lancé et le fonds DST décide de remettre au pot : 1.5 milliards de dollars ! En Juillet 2017, la valorisation de Facebook atteindra les 500 Mds de dollars… Une belle plus-value latente pour le fonds !! Voici une belle infographie qui présente la valorisation de Facebook jusqu’en 2011 Investissements de DST Global dans d’autres champions : Groupon, Alibaba, Twitter, Airbnb En 2010 et 2011, le fonds d’investissement DST Global participe aux rounds des Série C et D de Groupon pour plus d’un milliards d’euros cumulés. Mais le fonds de l’investisseur russe, basé à Hong-Kong ne s’arrête pas là. En 2011 toujours, les investissements se portent sur des mastodontes des levées de fonds : Spotify pour 100 M$ en série D, en Juin 2011 Airbnb pour 112 M$ en série B, en Juillet 2011 Twitter pour 400 M$ en série G (!), en Août 2011 Alibaba pour 1.6 Mds $, aux côtés de Jack MA, le startupper de l’Empire du Milieu Après cette ruée vers les pépites, le fonds n’investira pratiquement plus en 2012 et 2013. Mais en 2014, Flipkart bénéficiera de 3 investissements colossaux du fonds DST : 210 M$, 1 Md $ et 700M$. En fin d’année, Didi Chuxing, le concurrent d’Uber en Chine bénéficiera lui aussi des largesses du fonds avec un investissement de 700M$. Enfin, Xiaomi, le constructeur de mobiles chinois clôturera une très belle année d’investissement 2014 avec 1.1 Mds$ !! Des participations qui sont en train d’exploser : Wish, Deliveroo, Nubank Pas encore aussi connues et avec des valorisations moins élevées pour le moment, le fonds DST s’intéresse en 2015-2016 à de nouvelles startups dont un trio intéressant : Wish, Deliveroo et Nubank. En Juin 2015, Wish obtient un financement de 500 M$ de la part de DST Global. L’application lancée par Danny Zhang et Peter Szulczewski avait préalablement levé seulement 80 M$ jusqu’en Juin 2014. L’investissement de DST va donc réellement donner un coup de boost à la startup fondée en 2011 et qui vaut aujourd’hui autour de 9 Mds de dollars. En Novembre 2015, le fonds de Yuri Milner prend sa première participation dans la startup Deliveroo pour 100M$. Puis une deuxième participation va suivre rapidement en Août pour 275 M$. Enfin, un dernier tour de table en Série F sera signé par DST pour 385 M$ en Septembre 2017. Affaire à suivre ! Comme nous vous le disions dans notre article sur les startups latines à suivre en 2018, Nubank est l’une des pépites d’Amérique du Sud. Et bien sûr DST investit dedans en Mars 2018 pour 150M$. Suivant toujours la même stratégie, le fonds a attendu la série D et la phase de scale-up atteinte en 2016 après les investissements de Founders Funds (52M$), Goldman Sachs (en dette cependant). Le Startuppers Club n’est pas le seul à croire dans le succès de NuBank ! Emergence des startups chinoises ces dernières années Ces dernières années, les investissements de Yuri Milner semblent se tourner vers l’Asie. Ce marché très prometteur pour les startups compte tenu de sa taille permet en effet une croissance rapide. Nous avons identifié les startups financées : Dianping, Chine, 3.3 Mds $ Plateforme d’achat groupé qui ressemble un peu à Groupon et qui semble très prometteuse vu le cash injecté par DST ! Chehaoduo, Chine, 1 Md $ : Plateforme de vente de voitures d’occasion en Chine. Maimai, Chine, 200M$ : C’est le LinkedIn Chinois. Mais en Chine, il a dépassé LinkedIn ! Swiggy, India, 210M$ : Plateforme de commande et livraison de plats depuis des restaurants. DoorDash, USA, 250M$ : Plateforme de commande et livraison de plats depuis des restaurants. Oui l’expérience Deliveroo

Phases d’investissement : Seed stage, Série A, Série B, Série C

Phases d'investissement : Serie A serie B serie C

Afin de décrypter au mieux les articles traitant des levées de fonds, le Startuppers Club vous explique  les différents types de tours de table : Seed, Série A, Serie B, Serie C. L’investissement dans les startups n’aura plus de secret pour vous ! I – Phase de Seed – l’investissement pour se lancer Le tour de table “Seed”, comme son nom l’indique, est le premier tour de table avec des investisseurs ou business angels (BA). Objectif : L’objectif est de financer le développement du concept et de vérifier la validation du marché à plus grande échelle. Généralement, ce financement intervient après avoir trouvé les premiers clients et avoir créé au minimum un MVP. Il doit permettre de lancer la « traction ». Le taux de réussite de ces investissements est assez faible car le business est encore peu mature, mais c’est aussi l’opportunité de prendre des participations dans des futures pépites ! Investissement recherché : L’investissement recherché à ce stade va d’environ 100K€ à 500K€. Stars du Seed : En France, un fonds très réputé pour son activité importante dans la phase Seed est Kima Ventures le fonds d’investissement de Xavier Niel. Mais généralement, de petits fonds d’amorçage et des business angels sont susceptibles de financer à hauteur de quelques centaines de milliers d’euros s’ils croient dans l’idée ! Prêt d’amorçage En France, notez bien que le Fonds Européen d’Investissement (FEI) de la BPI permet d’obtenir un prêt d’amorçage rel=nofollow du montant des fonds levés, mais quelques conditions à remplir. Investissement pre-Seed et la Love Money Généralement, on assiste souvent à une étape « Pre-seed ». Cette phase est généralement constituée de ce qu’on appelle la « Love Money », c’est-à-dire du cash injecté par vous ou vos proches. Une bourse ou une subvention peut également faire l’affaire. Ce financement très précoce permet de lancer la boîte rapidement II – Série A, de la Start-Up à la Scale-Up : la traction ! Objectif de la Série A :Globalement, le tour de table en Série A intervient après la validation du business plan. Des clients sérieux sont trouvés, l’idée semble vraiment trouver preneur et on constate une certaine traction. L’objectif est alors de rendre le business viable et d’atteindre la rentabilité : on parle de scalabilité ! L’investissement sert à passer du mode « startup » au mode « scale-up ». Généralement, c’est la phase où l’on tente de conquérir son marché national, où l’on réfléchit à des expansions internationales. 2 idées principales sont à garder en tête :* –          Atteindre la masse critique pour atteindre la rentabilité –          Industrialiser le process pour atteindre la rentabilité toujours Il faut tout de même reconnaître que certaines startups comme Facebook, Instagram etc… bref des start-ups grand public mettent plus l’accent pour atteindre une masse critique quelle que soit la rentabilité. L’important est de devenir le plus gros acteur du marché très rapidement. Investissement recherché : Les montants levées sur cette phase vont de 500K€ à 3M€ environ. Souvent l’embauche de quelques collaborateurs est programmée et nécessite donc des investissements déjà assez importants. On constate que les montants sont de plus en plus élevés dans cette phase. Les investisseurs en Série A sont souvent les historiques, mais des fonds de capital-risque interviennent également avec des tickets plus élevés. Une dilution des actionnaires historiques est souvent relevée. Article lié : Quels types d’investisseurs investissent dans une statup ? III – Série B : Accélération, Traction, Internationalisation Objectif de la Série B: Le but de la série B est de confirmer la série A. Les actionnaires considèrent que vous avez bien géré le capital investi, que les progrès de votre entreprise sont importants. La traction doit être encore renforcée pour faire de vous un poney gagnant voire un cheval de course ! Cette scalabilité s’obtient souvent en série B par l’internationalisation du business ou par le rachat de concurrents afin de bénéficier d’économies d’échelle. Elle peut aussi passer par des intégrations verticales afin de mieux rationnaliser les coûts et gagner en rentabilité. Oui, Facebook a levé des fonds en série B, sans avoir de business plan très clair. Mais la traction au niveau des nouveaux utilisateurs était complètement dingue. Les actionnaires voulaient tous en être car ils comprenaient qu’il se passait quelque chose ! Généralement, si vous passez en série B, c’est que vous suivez le bon chemin ! Investissement recherché : A ce stade, les business angels se retirent généralement des rounds de financement, à moins de s’appeler Xavier Niel, premier startupper de France. Les fonds d’investissement nationaux voire internationaux se pressent à votre chevet en espérant réaliser de belles opérations. Les montants sont donc nettement plus importants. Le potentiel d’investissement est énorme et généralement adapté aux besoins des startuppers qui sont accompagnés de conseils. IV – Série C : l’étape pré-IPO Objectif de la Série C: Le financement à ce stade sert à s’imposer comme leader du marché, où à combattre des rivaux. Il faut continuer à croître les plus rapidement possible en allant conquérir des parts de marché. Investissement recherché :  Les montants varient énormément : de quelques dizaines de millions d’euros à quelques centaines de millions d’euros. Les fonds font des investissements conséquents car ils anticipent une introduction en bourse, une IPO. La sortie des investisseurs spéculatifs est proche et c’est le moment où ils espèrent que leur cheval de course se transforme en licorne.

10 Conseils pour réussir sa campagne de crowdfunding

10 conseils pour réussir sa campagne de crowdfunding

Faire une campagne de crowdfunding, ce n’est pas seulement lever des fonds, c’est aussi découvrir à quoi ressemble son client potentiel, et tester son marché. Cela permet de comprendre qui aime le produit ou le service proposé par la startup et qui est prêt à payer pour ce concept. Ce premier pas permet d’intégrer des informations qui permettront plus tard d’aller convaincre des investisseurs plus importants dans une deuxième phase de développement. Il y a de nombreuses plateformes de crowdfunding avec des caractéristiques et des conditions différentes. N’hésitez pas à lire notre article sur les meilleures plateformes de crowdfunding. Cependant il faut garder en tête qu’avoir une super idée n’est pas suffisant pour mener une campagne de crowdfunding avec succès. Suivez ces 10 conseils pour optimiser votre campagne de crowdfunding: 1. Vendez-vous comme jamais C’est la base ! Ce qui compte vraiment dans les campagnes de crowdfunding, c’est de fédérer le maximum de followers en un minimum de temps. Le site de crowdfunding ne va pas organiser votre stratégie Relations de presse à votre place. Vous devez en amont réfléchir à votre plan marketing pour faire parler du projet. Vous pouvez par exemple contacter des journalistes spécialisés, des blogs sur les startups comme le Startuppers Club ce qui permettra de gagner une bonne couverture médiatique. Mais surtout vous devez penser à construire votre identité sur les réseaux sociaux AVANT le lancement de la campagne pour construire une communauté qui relaiera le projet et réalisera les premiers financements. 2. Communiquez très régulièrement Durant toute la campagne, il faut garder un rythme de publications élevé et rester en contact avec les backers du projet. Jusqu’au bout il faut motiver les retardataires et aller chercher les derniers contacts pour optimiser votre levée de fonds. Mais la communication ne s’arrête pas à la durée de la campagne, surtout si vous avez promis de fournir un produit ou un service. Il faut régulièrement mobiliser cette base de clients potentiels pour capitaliser sur votre effort marketing du moment (c’est finalement un des avantage de la campagne !). 3. Créez une vidéo (si possible virale hein !) Vos futurs investisseurs ont peu de temps et aiment la facilité comme tout le monde, ils préfèreront donc probablement une vidéo courte qui explique tout plutôt que 20 pages de texte à lire. Réalisez une vidéo engageante qui permet de convaincre vos premiers followers, de les ramener sur votre page de campagne et de les transformer en financeurs rapidement. L’histoire du projet doit être racontée de façon originale, on appelle cela le story telling et la vidéo doit être de bonne qualité pour capter l’attention du potentiel investisseur. 4. Déterminez la meilleure durée de campagne Faire durer une campagne indéfiniment n’augmentera pas le montant levé, c’est statistiquement prouvé. Il vaut mieux avoir une campagne plus courte mais plus intense. Entre 30 et 45 jours semble être la durée idéale pour fédérer un nombre assez important de followers sans perdre en intensité. Rappelez-vous que mener une campagne est assez fatigant et chronophage : il faut répondre aux intéressés, publier régulièrement, mettre à jour les médias, s’adapter tout au long du process… Certains cabinets de conseil peuvent vous aider pour lever des fonds en crowdfunding. 5. Lancez votre site web avant votre campagne Avoir un site internet à jour est le smic du startupper, surtout lors d’une campagne de crowdfunding. Cela permet de donner de nombreuses informations et de rassurer les potentiels backers en crédibilisant votre projet. Mais vous n’aurez pas le temps de créer un site internet en 3 jours pendant la campagne. Et vous aurez encore moins le temps de le référencer correctement car cela prend du temps même si on sait comment s’y prendre !! Bref, le site web doit être conçu en amont de la campagne pour pouvoir supporter l’effort de guerre. 6. Sécurisez les premiers 30% d’investissement C’est bien connu le monde attire le monde. Cela fonctionne de la même façon pour le crowdfunding. Un projet pas du tout financé ne fera pas très envie. L’investisseur aime penser qu’il fait partie d’une communauté qui se créé, c’est rassurant psychologiquement. De plus, certaines plateformes arrêteront de vous mettre en avant si dans les 48 premières heures vous n’avez pas atteint les 30%. Statistiquement, c’est en fait un indicateur très important pour la réussite d’une campagne. Demandez donc à votre famille, à vos amis ou prévoyez un peu de cash de votre poche pour alimenter le début de campagne. 7. Comprenez rapidement vos sources de backers Très rapidement, vous devez identifier qui est votre cible, à quoi ressemblent vos backers et surtout d’où ils viennent. Vous pouvez utiliser les services de bit.ly ou les programmes de recommendation comme sur Kickstarter par exemple, afin de garder une trace de la source de vos prospects. Ensuite, vous accentuerez l’effort sur ces sources pour optimiser les conversions de vos potentiels followers en investisseurs. Egalement, il semble important de répondre rapidement aux questions des intéressés. Cela semble anodin mais lors de certaines campagnes, les startuppers se sont retrouvés sous une montagne de questions car leur média d’information n’étaient pas suffisamment pertinents (d’où l’intérêt de bien réfléchir à la structure de son site internet !). 8. Expliquez comment l’argent sera investi Être transparent sur la façon dont sera utilisé l’argent est un paramètre clé dans la réussite de la levée de fonds (en crowdfunding ou pas d’ailleurs !). N’hésitez pas à produire un break down des coûts que vous souhaitez financer, ce break down devant être égal à la somme demandée bien sûr. Il faut un plan clair mais pas non plus trop détaillé. Il faut expliquer les grands postes de dépenses comme vous le faites quand vous avez décidé d’établir un business plan avec les grandes lignes des investissements prévus. 9. Analysez les points forts des campagnes similaires Pourquoi réinventer la roue ? Regardez ce que les startuppers ayant réussi des levées de fonds impressionnantes ont fait, et inspirez-vous en ! Il faut notamment regarder quels ont été les avantages donnés aux

10 Conseils pour bien investir dans une start-up

L’investissement dans une startup n’est pas toujours facile car l’information disponible n’est pas régulée et qu’il existe une part d’incertitude de marché très forte. Aussi, la personnalité de l’équipe fondatrice va influencer énormément la réussite du projet. Voici donc nos 10 conseils pour investir avec succès dans une startup ! 1. Mesurez la couverture médiatique La présence médiatique d’une jeune pousse est assez importante dans la mesure où c’est une sorte d’avant-goût de la réaction du marché. Si les journalistes spécialisés dans le domaine rédigent des articles dessus, c’est que le concept vaut la peine d’être mentionné et que d’autres personnes seront certainement convaincues de l’utilité du produit ou service. Ce sera aussi l’occasion pour vous de glaner pas mal d’informations sur votre future target. Une bonne couverture médiatique au moment de lever des fonds, cela signifie aussi que l’équipe a déjà été capable de mettre en place une bonne stratégie de PR, ce qui sera crucial pour le développement de l’activité. Une partie du travail est déjà bien avancée ! Enfin, cela peut jouer sur la psychologie d’éventuels concurrents qui trouveront que le concept semble déjà avancer, ce qui renchérit le coût du ticket d’entrée pour un nouveau player. 2. Rencontrez l’équipe fondatrice La réussite d’un projet dépend pratiquement autant de l’idée que des startuppers qui la portent. L’équipe parfaite en phase d’amorçage serait certainement d’avoir au minimum un fondateur avec un profil technique pour développer le produit et un autre avec de vraies capacités commerciales pour vendre le produit. Evidemment, un gestionnaire « couteau-suisse » viendrait compléter le trio gagnant. Avant d’investir, il est important de rencontrer l’équipe pour plusieurs raisons : vous allez pouvoir confirmer que vous avez une vision commune de la suite à donner au projet, ce qui est crucial surtout si un shift de l’activité est nécessaire. Vous allez aussi pouvoir déceler d’éventuelles tensions entre les fondateurs qui pourraient nuire à l’aventure. 3. Validez le business model 3.1 Analyse SWOT Une analyse SWOT (Strength, Weaknesses, Opportunities, Threats) permet de réfléchir à la situation de l’entreprise. En identifiant les forces et faiblesses de l’entreprise conjointement avec les startuppers, certaines opportunités ou certains risques peuvent se révéler. 3.2 Forces de Porter La matrice de Porter, élaborée en 1979, donne les 5 forces qui impacte la structure concurrentielle d’une industrie de biens ou de services. Cette analyse est moins centrée sur l’entreprise elle-même mais plus orientée sur la structure du marché. Voici les 5 forces qui doivent être étudiées : 1. le pouvoir de négociation des clients, 2. le pouvoir de négociation des fournisseurs, 3. la menace des produits ou services de substitution, 4. la menace d’entrants potentiels sur le marché, 5. l’intensité de la rivalité entre les concurrents. 3.3 Blue Ocean Strategy vs Red Ocean Strategy La théorie marketing distingue 2 types de marché : les marchés déjà existants sur des produits déjà connus qui sont concurrentiels (Red Ocean), et les marchés qui ne sont pas encore inventés et qui ne souffrent donc pas de la concurrence : Blue Ocean). Plus votre entreprise évolue dans un Blue Ocean, plus elle a de chance d’être innovante et moins il y a de risque d’avoir des concurrents rapidement. 4. Validez le business plan financier Le business plan est un exercice quasi obligatoire car il permet de quantifier les objectifs et surtout de se poser les bonnes questions. En tant que futur investisseur, vous devez vous demander si les chiffres sont bien réalistes et cohérents. Les startuppers défendent leur bébé et ils auront certainement tendance à en rajouter pour rendre l’investissement attractif. La croissance du chiffre d’affaires sera le nerf de la guerre dans les premiers temps bien sûr, mais il faut aussi prêter attention à la gestion du cash. Les décalages de paiement peuvent vite étranger une startup, la précipitant à sa fin ! N’hésitez pas à demander si des devis ont été établis pour supporter les chiffres présentés. Aussi, l’aide d’un expert-comptable spécialisé peut être requise pour contrôler le bon calcul des charges et vérifier que certaines catégories de coûts n’ont pas été oubliées par exemple. Gare enfin aux frais abusifs liés à l’investissement : frais de dossier, frais d’intermédiation etc… 5. Valorisez la participation dans la startup Il existe principalement 2 méthodes pour valoriser une cible : La méthode des cash-flows et la méthode des comparaisons. La valorisation d’une startup est indispensable lors de la levée de fonds puisque la répartition du capital en fonction de l’apport en dépend. Bien sûr à un stade aussi avancé, une valorisation purement mathématique n’est pas la panacée puisque d’autres éléments non quantifiables vont peser, mais cela donne des indications de survalorisation éventuelle. Enfin si une étude indépendante peut être réalisée, ce sera parfait ! Voici donc les 2 méthodes : 5.1 Méthodes des comparaisons La méthode de valorisation par comparaison compare la cible d’investissement avec les entreprises du même secteur d’activité. L’idée est de comparer des entreprises dont on connait la valorisation en termes de ratios financiers et en privilégiant les sociétés ayant récemment fait l’objet de transaction. Il ne restera plus ensuite qu’à faire une règle de 3 ! J 5.2 Méthodes des cash flows La méthode de valorisation par l’étude des cash flows actualisés (discounted free cash flows) détermine la valeur de l’entreprise en fonction des flux de liquidité prévisionnels actualisés. L’analyse est alors basée uniquement sur le business plan financier, donc sur des prévisions qui n’ont rien de sûr. Tout dépend de la capacité des startuppers à évaluer leur développement et leurs opportunités de marché. Cette méthode est généralement utilisée dans une phase de croissance quand on a déjà un peu de visibilité sur ce que seront les chiffres futurs, mais moins à l’amorçage. 6. Investissez avec d’autres business angels L’union fait la force, c’est bien connu. Dans la mesure du possible, plutôt que de supporter 100% du risque que représente une startup en développement, privilégiez un investissement conjoint avec d’autres business angels par exemple ou avec d’autres fonds d’investissement. Cela va également permettre de

Quels sont les différents types d’investisseurs d’une start up ?

Le choix du type d’investisseurs est important pour lever des fonds sereinement. Vous pouvez consulter notre arbre de décision pour comprendre quel investisseur est fait pour vous ! Voici donc les avantages et inconvénients de chaque catégorie de partenariat financier. 1. Investissement personnel et Love Money 1.1 Définition Love money La love money représente tous les investissements reçus de votre famille, de vos amis ou tout simplement vos fonds propres investis par vous-même. Concrètement ce sont des gens « qui vous aiment » qui financent votre projet. Parfois, vous pouvez fédérer au-delà de votre premier cercle et vous servir du levier du Crowdfunding pour atteindre vos objectifs. 1.2 Avantages et Inconvénients Le gros avantage de la love money, c’est que le financement est gratuit (vous ne payez pas de commissions) et que l’investisseur est un proche et qu’il n’attend généralement pas de rentabilité de votre entreprise dans les mois à venir. Il considère cet investissement comme une sorte de don. Les inconvénients de ce type d’investissement sont la faiblesse des montants levés ainsi que l’aversion au risque de votre entourage. En effet, tout le monde n’est pas business angel, et le risque de tout perdre est tellement important que certaines personnes ne réagiront pas forcément bien face au risque. 2. Crowdfunding 2.1 Définition Crowdfunding Le crowdfunding est un financement participatif d’un grand nombre de personnes en vue de la réalisation d’un projet. Plus concrètement, Il existe de nombreux types de crowdfunding différents et autant de plateformes de crowdfunding mais généralement le financement participatif prend la forme d’un don, d’un prêt (Crowdlending) ou encore d’un investissement en capital. 2.2 Avantages et Inconvénients L’avantage principal du Crowdfunding est qu’il n’y a pas de prise de capital, donc pas de dilution : le startupper reste le maître du projet et est assez libre dans l’utilisation des fonds levés. De plus, le deuxième avantage du Crowdfunding est qu’il permet de tester le marché en observant l’intérêt pour son service ou son produit auprès des futurs clients, qui peuvent ainsi pré-acheter le concept. Enfin ne l’oublions pas, une bonne campagne de crowdfunding, c’est la première campagne marketing ! L’inconvénient de ce modèle est qu’il faut fédérer de nombreuses personnes rapidement car la mise de chacun est relativement faible. Aussi, la plupart des plateformes de crowdfunding prennent une commission entre 5 et 10%, ce qui diminue les fonds réellement mis à disposition. Des cabinets de conseil en Crowdfunding peuvent vous aider à tirer le meilleur parti de votre campagne. Un bon conseil est de constituer une grosse communauté autour du projet avant de se lancer dans la campagne de financement afin de maximiser l’engouement. Article lié : 10 Conseils pour réussir sa campagne de crowdfunding 2.3 Investissements en crowdfunding En France, le Crowdfunding de don est en augmentation entre 2016 et 2017, passant de 69M€ à 83M€, mais il faut noter que 83% de ces financements sont compensés par des contre-dons en nature et notamment en produits pré-vendus. Le Crowdfunding en investissement est en légère perte de vitesse diminuant de 10M€ par rapport à 2016. Les premiers bénéficiaires de ce type de financement sont les ETI/PME qui ont levé 219M€ en 2017, puis l’économie solidaire pour 48M€ et les startups sur la troisième marche du podium seulement avec 40M€. Gardons à l’esprit que les campagnes reçoivent en moyenne seulement 310€, et que seuls les projets bien préparés arrivent à capter des fonds intéressants. Le Crowdfunding de prêt est maintenant la forme la plus répandue en termes de montant avec 195M€ en 2017, mais cela est principalement dû au crowdfunding immobilier qui demande des sommes importantes. 3. Business Angels Souvent regroupés au sein d’une structure, les business angels sont des acteurs incontournables du financement des startups. Ils financent de plus en plus de startups chaque année avec 509 deals en 2017 contre 415 en 2015. La motivation fiscale (déduction de 50% de l’investissement déduit du montant de l’ISF dans la limite de 45 000€, ou 18% pour l’IR) permet d’amortir partiellement le niveau de risque que représente ces investissements, mais les incitations fiscales à l’investissement privé des Business Angels restent limitées par rapport à la Grande Bretagne par exemple. Les réseaux de business angels en France sont fédérés autour de l’association France Angels. Ensemble ils étudient les projets et décident d’investir conjointement pour diluer le risque. La sélection se fait d’abord à la lecture de l’executive summary qui présente le projet. Si le projet intéresse, les startuppers sont invités à présenter leur projet dans un pitch. La phase suivante est la due diligence qui permet d’assurer aux business angels que le projet est viable et que rien ne leur a été caché qui aboutira à la définition d’une termsheet qui définit le plan d’actions. Enfin le closing est l’étape finale durant laquelle les startuppers récupèrent réellement les fonds. Le timing pour une levée de fonds auprès de BA est d’un peu moins d’un an en prenant quelques mois pour affiner l’executive summary. 3.1 Avantages et Inconvénients