La méthode Lean Startup : qu’est-ce que c’est ? Comment l’appliquer ?
Le Lean Startup Management répond à la question “Pourquoi 8 startups sur 10 échouent ?“. La majorité des startups sont confrontées à un destin sombre. Pourquoi cela se produit-il ? Et surtout comment supprimer l’incertitude qui plane toujours sur les projets Startup. Eric Ries, entrepreneur américain et créateur de la méthodologie Lean Startup, estime que les approches habituelles de développement des entreprises ne sont pas applicables aux start-ups. Il définit une startup comme une “institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitude extrême”. Eric Ries voit deux raisons aux échecs des startups : L’application d’instruments commerciaux traditionnels de gestion, de mesure du succès, de stratégies de construction et d’études de marché. Ces outils traditionnels sont presque inutiles pour les startups qui agissent dans des conditions d’incertitude. La raison inverse : voyant que tout cela ne fonctionne pas, les entrepreneurs commencent à ignorer les outils susmentionnés et toute autre stratégie de gestion, organisant une sorte d’anarchie commerciale sous la bannière “Just do it”. Les deux directions sont inefficaces mais la méthode Lean Startup est là pour vous aider. Eric Ries a proposé cette approche en 2008 comme une méthodologie pour gérer les entreprises de haute technologie en démarrage. Le principe lui-même et le best-seller éponyme, The Lean Startup, publié en 2011, ont connu un énorme succès et ont aidé de nombreuses start-ups à éviter les erreurs. Qu’est ce que le Lean Startup ? Une définition Lean Startup Méthodologie de création d’entreprise reposant sur un processus cyclique : création de prototype, test, analyse du retour du marché et affinage du produit ou du services Concrètement, la méthode du lean startup conseille de créer rapidement le concept sous la forme d’un produit minimum viable (PMV) et de tester directement le marché. Ensuite, il suffira d’itérer et d’affiner le concept en fonction du retour des utilisateurs. La méthodologie Lean Startup se définit aussi comme “un système de lignes directrices pour résoudre un problème”. Toute startup est une énorme expérience créée pour répondre à une question ou un problème. Mais la question n’est pas “Pouvons-nous créer ce produit ?”, mais plutôt “Devons-nous créer ce produit ?”. Principales méthodes de la méthodologie Lean Startup I – Produit Minimum Viable, ou “MVP” en anglais Produit Minimum Viable C’est un prototype d’un futur service ou produit développé avec un minimum d’efforts et de temps. Le Minimum Viable Product est un élément essentiel de la méthodologie Lean Startup. Le PMV doit présenter les caractéristiques clés d’un futur produit. On crée le MVP dans le but de recevoir un retour d’information sur l’idée mise en œuvre, ainsi que de procéder rapidement à des ajustements pertinents. Par conséquent, une approche lean est une approche orientée vers le client, et se concentre sur les besoins et les exigences des clients. Dès que vous validez votre idée à l’aide d’un produit minimum viable, vous pouvez passer à un autre cycle d’apprentissage. II – Pivot (parfois appelé aussi “shift” en anglais) Appliquer la méthode Lean Startup implique que chaque idée soit testée et améliorée. Les startups doivent souvent changer de direction en faveur d’une nouvelle hypothèse, elle-même à nouveau testée. Un tel changement est appelé pivot. Le succès de la start-up dépend dans une large mesure de la rapidité et de la précision de sa mise en œuvre. Beaucoup de startups hésitent à faire des pivots car c’est toujours une déception d’abandonner une idée qui semblait parfaite. Mais un pivot n’est pas synonyme d’échec. En outre, un pivot rapide et correct peut sauver l’entreprise. Il existe différents types de pivots: Le passage à un autre public cible La résolution d’un autre problème des clients Le changement d’échelle du projet Le changement de l’architecture de l’entreprise L’évolution des technologies, etc. Grands principes de la méthodologie Lean Startup Les startuppers doivent être capable d’agir dans des conditions d’incertitude élevée. Les employés doivent être encouragés à faire autant d’expériences que possible. Mais le cadre du Lean Startup propose de tirer des leçons de ces expériences afin d’enrichir le concept développé. I – Apprentissage validé (ou Validated Learning en anglais) L’approche Lean Startup considère chaque action du startup comme une expérience, qui vise à obtenir un apprentissage validé. Toutes les hypothèses doivent être prouvées empiriquement. L’apprentissage validé comprend trois étapes : Créer un MVP et recevoir un retour d’information pour comprendre l’état réel des choses Essayer de rapprocher le service ou le produit de ce qu’attendent les utilisateurs Continuer d’aller dans cette direction OU Admettre que la startup nécessite un pivot. Il est très important de s’assurer que vous vous fiez à des mesures correctes et que vous ne soyez pas trompé par des chiffres non pertinents. Par exemple, les goûts dans les médias sociaux sont des mesures dites de vanité. Elles n’ont rien en commun avec le véritable statu quo de l’opinion des utilisateurs. Le temps passé sur le site en dit beaucoup plus sur la popularité de votre produit, par exemple. II – Développement par et pour les utilisateurs La théorie du “développement par la clientèle” de Steve Blank est un des fondements du lean startup. En effet, il s’agit vraiment de sortir de son espace de coworking pour aller à la rencontre des (futurs) clients. C’est eux qui vont donner la direction que doit prendre le développement du produit ou du service. C’est eux qui savent le mieux ce dont ils ont besoin ! Inutile de rappeler que la raison numéro 1 d’échec des startups est qu’elles proposent un produit non adapté au marché ! Trouvez un marché à votre produit ou abandonnez le produit. C’est la philosophie du Lean Startup ! III – La Boucle “Construire, Mesurer, Apprendre”. Selon ce principe de démarrage en douceur, un produit ou un service doit être conçu et présenté sur le marché le plus rapidement possible. Cela implique de déterminer une hypothèse, de voir ce qui se passe et d’agir en conséquence. Pour cela, le schéma suivant doit être appliqué : Idées → Construire → Produit → Mesurer → Données →
Proposition de valeur : 3 Conseils pour bien formuler
Comme toujours, le Startuppers Club vous aide à concevoir vos projets de startups. Vous avez réussi à trouver la bonne idée pour créer startup et vous avez même trouver un nom encore disponible. Et ce dont tous les startuppers ont maintenant besoin, c’est d’une bonne proposition de valeur. Pourtant 3 statistiques montrent qu’il reste encore du travail: • 7 produits sur 10 qui sortent sur le marché ne trouvent pas de clients (selon une étude de Simon-Kucher & Partners, 2014) • 82% des sites ne permettent pas de comprendre clairement ce que propose l’entreprise (selon une étude de Convertize, 2018) • 8 secondes. C’est le temps d’attention moyen que prend un internaute pour savoir s’il reste sur le site I – 3 critères pour une bonne proposition de valeur Une bonne proposition de valeur doit idéalement tenir en une phrase. C’est la promesse que vous faites à vos clients en échange de leur confiance. Elle se doit d’être respectée par votre produit ou votre service. 3 critères sont importants pour bien rédiger : Concrète Pertinente Unique 1. Comment rendre votre proposition la plus concrète possible pour être facilement compris ? A. Facile à comprendre et claire Votre proposition doit être très claire et très facile à comprendre. Compte tenu des 8 secondes décisives pour rester sur un site, il faut que l’internaute comprenne tout de suite ce que votre startup propose. Un slogan ou une petite phrase doivent transmettre l’idée globale. Par exemple, le site fuyonsladéfense.fr est très clair sur sa proposition de valeur. B. Proche de la réalité L’explication de votre concept doit être la plus proche possible de la réalité afin de ne pas créer d’attentes ou de frustrations chez le client qui ne sera donc pas satisfait et ne reviendra pas. Il ne faut donc pas enjoliver la réalité, mais vraiment expliquer ce que votre startup peut proposer, quel besoin elle peut combler etc… C. Précision de la proposition de valeur Plus la proposition de valeur est précise, plus le client cible sera susceptible de vouloir adhérer au produit. Par exemple, on voit facilement la différence entre « apprendre à négocier » et « apprendre à négocier pour bien acheter son bien immobilier ». Si vous vendez des formations sur l’immobilier, alors votre proposition devient beaucoup plus spécifique et votre client saura que vous proposez exactement ce qu’il cherche. 2. Comment rendre pertinente votre proposition de valeur ? A. Cibler le besoin de client cible Votre proposition de valeur doit répondre directement au besoin de votre client cible. Vous devez déterminer en quoi votre service ou produit est en adéquation avec le souhait du client. L’idéal si vous avez un site internet, c’est même de comprendre ce que l’internaute que vous ciblez tape pour vous trouver. Dans notre exemple récédent, il tapera certainement « négocier achat immobilier ». D’un point de vue SEO et marketing, il serait donc bon que ces mots apparaissent dans votre proposition de valeur. « Apprendre à négocier pour réaliser un bon achat immobilier » serait peut-être plus adapté. B. Comprendre la proposition de valeur recherchée Cette étape est essentielle pour réussir une création de startup. Certaines idées sont bonnes mais ne correspondent à aucun besoin et ne trouve donc pas leur marché. N’hésitez pas à prendre du temps au départ pour bien comprendre l’attente du marché. Quels sont les points clés du service attendu ? Quels sont les points qui n’apportent pas de valeur à la proposition de la startup ? etc… Pour cela, vous pouvez réaliser des études de marché et démarchez vos futurs clients afin de mieux les comprendre, afin de savoir de quoi ils rêvent. Prendre du temps pour définir le besoin est clé dans l’entreprenariat. Cela vous évitera peut-être de monter une startup pour rien ou de devoir shifter votre business model par la suite. 3. Comment s’assurer de l’unicité du concept ? A. En quoi votre proposition de valeur est unique ? Enfin, dernière étape dans la création de la proposition de valeur : il faut s’assurer de l’unicité du concept. Bien sûr, on ne peut pas toujours être seul à avoir pensé à une idée. Mais on doit s’efforcer d’expliquer en quoi l’offre que l’on propose est la mieux adaptée, la meilleure etc… B. Exemples d’unicité de proposition On peut mettre en avant une qualité de service, une rapidité d’exécution, une fiabilité hors paire, ou encore un état d’esprit différent de la concurrence… Mais plus on se différencie, plus on va pouvoir fédérer sa clientèle autour de valeurs fortes. Un bon exemple serait Apple et Samsung qui proposent tous les deux des smartphones. Mais la proposition de valeur est très différente, et les clients Apple sont très fidèles à leur marque. II. Le but ultime de la proposition de valeur : Convertir des clients En effet, si la proposition de valeur doit être aussi adaptée au besoin du client et sa formulation la plus simple possible, c’est bien parce qu’elle va servir à présenter votre startup dans un process de choix. Le choix, c’est le client qui le fait. Va-t-il rester sur votre site ? Souhaite-t-il acheter votre produit ? Va-t-il se laisser séduire par votre service ? Comme la majorité des startups, vous avez probablement un site web. Par conséquent, l’objectif de votre proposition de valeur est que vos premiers visiteurs continuent au-delà de la landing page ou de la home page. Pour cela, il faut être percutant, donner envie à l’internaute d’aller plus loin pour en savoir plus. Mais pour optimiser ces conversions, en plus de la reflexion ci-dessus, vous allez devoir passer par l’AB Testing. AB Testing pour affiner sa proposition de valeur Le concept de l’AB Testing est de tester plusieurs versions de votre proposition de valeur et de voir quelle formulation convertit le plus de futurs clients. Quand vous avez pu déterminer quelle était la meilleure proposition de valeur, gardez la et mettez la en face d’une nouvelle challenger. Ce test doit être mené sur un
Comment trouver un nom de startup disponible pour un site?
Vous avez trouvé la bonne idée pour créer votre startup, il faut maintenant trouver un nom de startup. Dans l’idéal, le nom retenu doit résumer à lui seul le concept de votre business, être facile à retenir et surtout… disponible ! Trouver un nom qui résume le concept de votre startup Les 2 principales qualités d’un bon nom de startup Être évocateur de votre concept Être facile à retenir Donner un sens au nom de sa startup, cela semble évident pour être plus facilement compris dans le cadre d’une première approche. Voyons 3 noms d’entreprise connues aujourd’hui : Facebook par exemple. On comprend directement le concept du site. LinkedIn, pou un réseaux de liens professionnels, cela semble relativement évident aussi. N26, pour la banque en ligne, cela ne veut rien dire. C’est le nombre de petits cubes d’un Rubiks Cube. A priori, ce nom ne donne pas d’information sur le business, même si les créateurs ont pensé un storytelling sur ce nom. Dans la mesure du possible, il vous faut trouver un nom de startup facile à retenir et si possible à prononcer. Idéalement encore, si vous avez des ambitions internationales, trouvez un nom que vous puissiez utiliser un peu partout. Même si c’est un mot inventé ! Globalement Trouver un nom de startup grâce à un générateur de noms Honnêtement, le générateur automatique peut fonctionne, mais c’est sûrement moins bien que l’intelligence humaine d’un startupper ! Notamment parce que la machine travaille de façon moins souple et moins intuitive. Certains sites propose de rajouter des lettres à des mots (comme Naminum), d’associer des mots ou même d’inventer de nouveaux noms. Ces sites peuvent toujours servir d’inspiration pour alimenter sa réflexion. Autre alternative, mais souvent trop coûteuse : l’agence de création ! Certaines agences se spécialisent dans la création de nom. Ces spécialistes essaient alors de trouver comment évoquer des idées et vous font des propositions. Sachez cependant que le coût de ces prestations est prohibitif pour un jeune startupper ! Vérifier la disponibilité du nom de domaine et des comptes sociaux Ca y est , vous avez trouvé votre nom de startup ! Il reste une étape très importante : la vérification de la disponibilité. Disponibilité du nom de domaine Vous pouvez vérifier que le nom de domaine est disponible directement sur les sites des hébergeurs comme Gandi.net ou OVH. Cela vous permet de vérifier rapidement si le nom de startup que vous avez créé est déjà réservé au niveau des noms de domaine. Généralement, les hébergeurs présentent les principales extensions (.com, .fr, .net, .org… etc.) et leurs statuts respectifs (réservé, libre ou transférable). Si des extensions sont déjà réservées, il faut vérifier comment elles sont utilisées en vous rendant sur les sites. Malheureusement, il arrive souvent que le nom de domaine soit déjà réservé. Souvent par des sociétés qui ne se servent pas des noms de domaine mais espèrent vous les vendre pour des prix élevés. Il faudra alors chercher un nouveau nom ou une autre extension si personne n’exploite le nom de domaine et que vous ne risquez pas d’interférer. Disponibilité du nom sur les réseaux sociaux Enfin, le StartuppersClub vous recommande le site StartupNameCheck ! Pourquoi ? Parce qu’il vous permet de vérifier la disponibilité du nom sur les réseaux sociaux, en plus des noms de domaine. Compte tenu de l’importance des réseaux sociaux aujourd’hui, il semble très important d’avoir des comptes au nom de la startup ! Créez les comptes à votre nom rapidement pour les réserver rapidement. Et ce au moins pour les réseaux sociaux qui vous seront le plus utiles (Instagram si vous montez une marque de robe, LinkedIn si vous proposez un service marketing etc…) Enfin, une petite recherche sur le site de l’INPI semble incontournable en France pour s’assurer que personne n’utilise déjà le nom. Sachez que si le nom est réservé mais pas utilisé, il sera nettement plus difficile de se prévaloir de cette primauté.
Choisissez la meilleure idée de startup à développer
Dans notre dernier article, l’équipe du Startuppers Club donnait les grandes lignes pour trouver des idées de startup à créer. Vous avez normalement plusieurs idées de business, mais il faut se concentrer sur une unique idée pour réellement la développer dans de bonnes conditions. Nous avons déterminé 4 critères pour choisir la meilleure idée de startup parmi toutes vos idées brillantes. Les critères sont classés par ordre de subjectivité. Le premier est assez objectif, le dernier est très subjectif. Voici donc les 4 critères : la rentabilité estimée du concept, l’analyse du marché, la facilité à mettre en place le business et le plaisir que vous prendrez à travailler sur ce sujet. La nature des critères donne du poids à l’activité en elle-même mais elle n’oublie pas le Startupper : Vous. En fait, c’est pratiquement le plus important… Critère 1 : Rentabilité de la startup à court terme et moyen terme Le cash reste très souvent le nerf de la guerre. Surtout si vous souhaitez devenir indépendant rapidement. Même s’il ne faut pas forcément privilégier une rentabilité à court terme, il faut s’interroger sur ce paramètre important. La rentabilité d’un projet peut-être estimée de différentes façons : Si le concept est déjà développé par une autre startup : Vous pouvez directement voir quel est le chiffre d’affaires de la startup concurrente. Soit en lisant des articles, soit en consultant les comptes déposés sur des sites spécialisés. Pour cela, vous devez récupérer le nom de la société (qui est parfois -souvent- différent du nom de la marque) et le chercher sur des sites comme societe.com par exemple. Une fois que vous avez récupérer les chiffres globaux, il vous les adapter à vos ambitions et vos possibilités. Si l’entreprise est hébergée pour très peu cher dans un incubateur, pensez à augmenter votre charge. Il est important, rien que pour vous faire réfléchir, de rédiger un business plan général. Si le concept est totalement nouveau, il va alors falloir réaliser un business plan pour se faire une idée de la rentabilité de l’idée. Beaucoup d’idées ne passent pas le cap du business plan, parce que de nombreuses idées sont bonnes mais pas rentables ! Par exemple, les plateformes qui proposent de financer un artiste avec 1€/mois sont supers dans l’idée. MAIS les prestataires de paiements (Paypal, Stripe etc…) appliquent une commission fixe de 25 ct par paiement. Cela réduit déjà énormément la marge possible… C’est le problème auquel a été confrontée la startup Patreon par exemple. Critère 2 : Analyse de marché Ce deuxième critère est important également. Vous avez validé dans l’étape précédente que vous pouviez dégager une marge, mais d’autres avant vous y ont certainement déjà pensé aussi. Il y a globalement 2 types de marchés : Blue Ocean et Red Ocean. Red Ocean : Ce marché sera très concurrentiel. Cela n’a pas que des inconvénients : il existe certainement un marché si de nombreux acteurs se sont développés. Notez qu’un marché monopolistique sera toujours plus difficile à pénétrer qu’un marché très concurrentiel qui laissera plus facilement de la place pour un nouvel entrant. L’inconvénient, c’est que vous arrivez après tout le monde et qu’il y a toujours un ticket d’entrée à payer. N’abandonnez surtout pas une idée parce qu’il y a déjà de la concurrence !! Le marché va peut-être grossir, le concurrent mourra peut-être, vous proposez peut-être une innovation qui vous permettra de prendre le contrôle du marché. Blue Ocean : C’est le marché vierge. C’est la stratégie que tout le monde espère mais peut-être à tort ! Evidemment, être le premier sur un marché est un gage de réussite. Mais il faut en quelque sorte « éduquer le marché », le sensibiliser à votre concept, expliquer en quoi votre service lui apporte de la valeur ajoutée. Et cela coûte beaucoup de temps, voire d’argent en marketing. Il arrive parfois qu’un concept sorte trop tôt et ne trouve pas son public. Il est donc important de bien sonder son marché avant de se lancer. Notons aussi qu’être le premier sur un marché impose d’innover très fortement d’une part pour trouver un nouveau marché, et d’autre part pour rester seul ! Analyse SWOT : Quel que soit le type de marché sur lequel vous envisagez de vous lancer, une petite analyse SWOT sera très utile. Cela vous aidera à réfléchir à l’opportunité que représente votre idée. Pour mener cette analyse à bien, identifiez les paramètres suivants. Vos forces (Strengths) Vos faiblesses (Weaknesses) Les opportunités du marché (Opportunities) Les risques du marché (Threats) Nous reverrons plus en détail comment faire une analyse de marché assez poussée. Pour affiner votre analyse, vous pouvez demander au Startuppers Club de réaliser une étude de marché. Marine Flatrès, notre spécialiste marketing, s’en chargera avec plaisir pour 200€ HT ! Critère 3 : Facilité à mettre en place l’idée Ce critère nous semble moins important que les deux premiers mais peut devenir assez rapidement crucial, notamment si c’est votre première startup. Critère 4 : Plaisir à travailler le sujet pour pouvoir continuer sur le long terme
Trouver la bonne idée pour créer votre startup !
C’est la rentrée ! Vous avez repris votre boulot ou, pour les plus chanceux, vous avez du temps libre. C’est le moment d’arrêter de travailler pour quelqu’un et de devenir votre propre boss ! On en rêve tous mais peu le font réellement. Le risque de se lancer et le manque de temps reviennent souvent comme les principales peurs des néo-startuppers. Le Startuppers Club propose donc un atelier pour créer sa startup en 3 mois, en une heure par jour. Le but de l’exercice du jour : trouver un maximum d’idées ! « On fera le tri ensuite », comme le dit Oussama Ammar. Mais dans un premier temps, il est important de laisser aller sa créativité. A la fin de cette séance, vous devez avoir non pas une, mais plusieurs idées de startup à monter ! Prenez le temps de bien y réfléchir mais fixez-vous un horizon avec une date limite. Voici donc quelques pistes pour trouver non pas LA bonne idée, mais une bonne idée. Identifier un besoin et y répondre, la voie royale Tous les startuppers en rêvent. C’est la voie royale qui trouvera des clients à tous les coups ! Vous ne trouvez pas de solution existante à un problème ? Développez là ! Plus le problème résolu est complexe, plus il apportera de valeur à vos clients, et plus votre startup sera valorisée. Une bonne partie des story telling commence comme ça : « J’avais un problème et je ne trouvais pas de solution, j’ai donc eu l’idée de créer ma startup. » Et pas besoin d’avoir l’idée du siècle, tout le monde ne créera pas Google ou Amazon ! Prenons le cas de Pauline Laigneau, la fondatrice de Gemmyo : « Je cherchais une bague pas trop chère mais de qualité, et je n’en trouvais pas… ». Du coup, elle s’est dit que c’était probablement le cas pour d’autres jeunes fiancées. A la suite de cette réflexion, elle a créé Gemmyo, une très belle bijouterie en ligne mais avec 2 showrooms à Paris et Lyon. Les coûts sont réduits grâce à la suppression des intermédiaires. Et la startup a rapidement trouvé son public ! Nous aurions aussi pu citer SpaceX pour son service de fusée recyclable, ou encore Facebook et la création des réseaux sociaux. Améliorer un service ou un produit, le cas d’Uber Comme tout le monde n’a pas forcément trouvé une idée dans la phase de recherche 1, nous en proposons une seconde ! Si vous n’avez pas d’idées pour créer purement un produit ou service, vous pouvez en améliorer un. Et là encore, les exemples d’entreprises qui ont appliqué ce genre de stratégie sont légions ! Améliorer un produit, c’est être déjà sûr qu’il existe un marché et vouloir s’en attribuer une grosse part. Une petite étude de marché sera certainement intéressante. Cela permettra de vérifier quelques paramètres : D’autres personnes que vous partagent-elles votre opinion sur les améliorations à apporter ? Combien ces personnes seraient-elles prêtes à payer cette amélioration du service ? etc… Prenons l’exemple bien connu d’Uber. Uber n’a rien inventé, Travis Kalanick a juste amélioré un service de taxis qui fatiguait tout le monde. Le taxi, ce n’est pas nouveau, les applications de dispatch de taxis ne sont pas nouvelles non plus. Par contre, arrêter de payer des dizaines d’euros avec des surplus incompréhensibles et pouvoir payer sa course même sans avoir de cash, ça c’est nouveau ! Et ça simplifie la vie de millions d’utilisateurs aujourd’hui. Et ne pensez pas que, parce qu’il y a un géant de la tech américaine qui est déjà un peu connu, ça pose un problème. Des concurrents locaux ont réussi à se monter par ci par là contre Uber. En Chine, Didi Chuxing a par exemple réussi à cadenacer le marché et à battre Uber China. Importer une idée et la mettre au goût local peut-être une bonne idée Importer une idée, cela peut être une bonne solution aussi. Vous pouvez lire les articles sur Startuppers Club, et vous inspirez des news de startup du monde entier. Notamment, nous publions régulièrement la liste des startups à suivre en Israël, en Amérique Latine ou encore en Afrique. Cela peut donner de bonnes idées ! Vous pouvez aussi voyager et découvrir des concepts intéressants à importer. Tout le monde connait l’histoire de RedBull. Dietrich Mateschitz, un entrepreneur Autrichien s’associe avec Chaleo Yoovidhya, un entrepreneur Thaïlandais et importe la célèbre boisson. Mise au goût des Occidentaux avec des canettes design et 2 taureaux, la boisson énergisante cartonne. Le marketing a beaucoup aidé ce produit importé à percer. 50% des revenus sont consacrés à la publicité, RedBull est un cas d’école. Cette potion magique est présente dans les soirées comme dans les évènements sportifs extrêmes. Le goût un peu étrange a été très bien intégré et le marketing adapté aux pays d’importation, c’est une réussite ! Dans le prochain article, nous verrons comment choisir la meilleur idée parmi celles que vous avez trouvé !
Startup Weekend, 54H pour créer une startup !
Concept du Startup Weekend Le Startup Weekend c’est tout un concept ! L’objectif est très simple : Créer une startup en 54 heures. L’évènement dure le temps d’un weekend seulement. Durant ce laps de temps, des développeurs, des graphistes, des amoureux du marketing et des entrepreneurs dans l’âme vont phosphorer. Certains weekends se concentrent sur un thème comme l’intelligence artificielle, la robotique, les services éducatifs etc… Les startuppers doivent donc arriver des idées répondant au thème précis. Organisation d’un Startup Weekend Le programme Startup Weekend fait partie de la stratégie de TechStars pour repérer les pépites de demain et les meilleurs entrepreneurs. D’autres éléments de la même famille existent comme la Startup Week ou Startup Digest. Le weekend de création se répartit en 3 phases globales : Phase 1 : Pitch des idées : Le Vendredi, chacun peut pitcher son idée de startup. Concrètement, le but est de vendre son idée au maximum pour inciter les autres participants du weekend à voter pour son idée et à la développer. Phase 2 : Formation des groupes. Le Samedi, les idées ayant reçu le plus grand nombre de voix sont développées par des participants qui se regroupent autour d’une idée. Le but est alors de s’entendre et d’aller vite pour créer un prototype (MVP). Le rendu peut aussi être une démo ou une présentation poussée à présenter. Phase 3 : Présentation et vote final. Le Dimanche soir, les équipes présentent leurs prototypes et le jury vote pour la meilleure startup en devenir. Participez à un StartUp Weekend près de chez vous ! Vous pouvez participer à des Startup Weekend proche de chez vous avec agenda des weekends. Il faut juste faire attention à quelques paramètres. Comme nous le disions précédemment, certains événements se concentrent autour d’une thématique. Cela peut être un type de technologie comme l’intelligence artificielle ou à un secteur comme le tourisme. Aussi, si vous souhaitez participer dans des pays autre que le vôtre, sachez que certains événements sont en anglais, comme parfois en Belgique par exemple. Egalement, rappelez-vous que si vous n’êtes pas prêts pour monter sur scène exposer votre projet, vous pouvez assister aux moments clés du weekend en tant que spectateur. Enfin, que vous soyez spectateur ou acteur, ce n’est pas gratuit ! Même si des sponsors financent une partie de l’événement, une participation est demandée qui peut aller jusqu’à une centaine d’euros. Origine du Startup Weekend Andrew Hyde a fondé le Startup Weekend en 2007 à Boulder au Colorado. Au départ, le Startup Weekend a rassemblé 70 entrepreneurs pour essayer de créer une entreprise en 54 heures. Le concept s’est vite répandu à travers le monde. Dès Janvier 2010, Marc Nager et Clint Nelsen ont vraiment institutionnalisé l’organisation à but non lucratif et l’ont installée à Seattle. Au moment de l’acquisition du concept par TechStars, le Startup Weekend avait organisé pratiquement 80 rencontres principalement au Canada et aux Etats-Unis. A partir de Décembre 2010, l’organisation employait 8 personnes à temps plein/ Mais aussi de nombreuses personnes de terrain : plus de 15 « Key Facilitators » et plus de 100 organisateurs locaux. 2 bureaux internationaux ont été ouverts en 2012 pour étendre l’influence avec Londres en Europe et Mexico City. Depuis, plus de 1000 villes ont organisé un évènement Startup Weekend à travers le monde. En Décembre 2016, le Startup Weekend est présent dans 135 pays différents. Enfin, la communauté a bien cru également avec 210.000 entrepreneurs actifs revendiqués par l’organisation.
Qu’est-ce qu’un Startupper ?
Qu’est-ce qu’un Startupper ? Définition Startupper Un startupper est un créateur de startup, et par extension quelqu’un qui travaille dans l’écosystème des entreprises innovantes. Toute personne se reconnaissant dans cette description est la bienvenue au Startuppers Club ! 3 Qualités du Startupper Certaines qualités sont communes à presque tous les startuppers. En effet, pour réussir à créer une entreprise et à faire fructifier le projet, il faut une capacité à avoir des idées et à les mener à bien malgré les difficultés. La rédaction du Startuppers Club vous livre les 3 qualités indispensables à l’entrepreneur pour performer : I – Être Visionnaire comme Elon Musk Tout part de là. Il faut avoir une idée. Et une idée qui va être valorisée dans le futur. Réussir à anticiper ce que sera le futur est donc crucial pour un startupper à succès. Il va alors répondre aux attentes futures des consommateurs en créant un produit ou service adapté. L’exemple tout trouvé est celui d’Elon Musk, le startupper visionnaire. Lorsqu’il anticipe le problème du réchauffement climatique dans le futur, il créé la voiture électrique Tesla. Quand il constate le problème des transports aériens croissant, il développe l’Hyperloop. Lorsqu’il voit le développement du nombre de satellites, il fonde SpaceX. Son extraordinaire capacité à anticiper les besoins de la société donne à Elon Musk une avance importante sur ses concurrents et assure sa réussite entrepreneuriale. II – Être Résilient comme Jack Ma La vie d’entrepreneur est décrite par certains comme une suite de problèmes qu’il faut résoudre. En effet, chaque jour, un concurrent se développe, une difficulté technique apparait, etc… Le rôle du startupper est de surmonter chaque difficulté et d’avoir la ténacité suffisante pour affronter le problème suivant. On parle alors de résilience : la capacité d’un individu à résister aux épreuves. Et si un entrepreneur incarne vraiment la résilience, c’est Jack Ma, le startupper chinois ! Jack Ma a subi tellement de déconvenues, qu’il n’en a plus peur et peut passer à la suivante sans être trop impacté. Cet entrepreneur est réputé pour avoir postulé à des emplois en étant régulièrement le seul refusé. Mais cela ne l’a pas empêché de créer Alibaba, Taobao et Ant Financial, l’une des plus grosses FinTechs chinoise. III – Être un Chef d’équipe comme Xavier Niel Dernière qualité indispensable, l’esprit d’équipe et le talent du recrutement. L’un des principaux critères de notation des investisseurs comme les business angels est l’Equipe. En effet, ils favoriseront toujours une équipe complémentaire et avec de vrais startuppers dans l’âme. Et une bonne idée portée par des gens moyens ne fonctionnera pas. Il faut donc savoir s’entourer d’autres startuppers motivés, dynamiques et qui si possible ont déjà les 2 premières qualités ci-dessus. Xavier Niel est ce startupper leader ! Il construit des équipes surmotivées et sait s’entourer des meilleurs. Il fonde l’école 42 avec des gens du métier (Nicolas Cadirac notamment). De même, pour son fonds Kima Ventures, il a choisi quelques personnes de confiance qui sélectionne les dossiers d’investissement pour lui. La confiance sera donc certainement une condition sine qua non pour la réussite… Pour aller plus loin et devenir un startupper, vous pouvez faire les Startup Weekend !