C’est la rentrée ! Vous avez repris votre boulot ou, pour les plus chanceux, vous avez du temps libre. C’est le moment d’arrêter de travailler pour quelqu’un et de devenir votre propre boss ! On en rêve tous mais peu le font réellement. Le risque de se lancer et le manque de temps reviennent souvent comme les principales peurs des néo-startuppers. Le Startuppers Club propose donc un atelier pour créer sa startup en 3 mois, en une heure par jour.

Le but de l’exercice du jour : trouver un maximum d’idées ! « On fera le tri ensuite », comme le dit Oussama Ammar. Mais dans un premier temps, il est important de laisser aller sa créativité. A la fin de cette séance, vous devez avoir non pas une, mais plusieurs idées de startup à monter ! Prenez le temps de bien y réfléchir mais fixez-vous un horizon avec une date limite.
Voici donc quelques pistes pour trouver non pas LA bonne idée, mais une bonne idée.

Identifier un besoin et y répondre, la voie royale

Tous les startuppers en rêvent. C’est la voie royale qui trouvera des clients à tous les coups ! Vous ne trouvez pas de solution existante à un problème ? Développez là ! Plus le problème résolu est complexe, plus il apportera de valeur à vos clients, et plus votre startup sera valorisée. Une bonne partie des story telling commence comme ça : « J’avais un problème et je ne trouvais pas de solution, j’ai donc eu l’idée de créer ma startup. » Et pas besoin d’avoir l’idée du siècle, tout le monde ne créera pas Google ou Amazon !

Prenons le cas de Pauline Laigneau, la fondatrice de Gemmyo : « Je cherchais une bague pas trop chère mais de qualité, et je n’en trouvais pas… ». Du coup, elle s’est dit que c’était probablement le cas pour d’autres jeunes fiancées. A la suite de cette réflexion, elle a créé Gemmyo, une très belle bijouterie en ligne mais avec 2 showrooms à Paris et Lyon. Les coûts sont réduits grâce à la suppression des intermédiaires. Et la startup a rapidement trouvé son public ! Nous aurions aussi pu citer SpaceX pour son service de fusée recyclable, ou encore Facebook et la création des réseaux sociaux.

Améliorer un service ou un produit, le cas d’Uber

Comme tout le monde n’a pas forcément trouvé une idée dans la phase de recherche 1, nous en proposons une seconde ! Si vous n’avez pas d’idées pour créer purement un produit ou service, vous pouvez en améliorer un. Et là encore, les exemples d’entreprises qui ont appliqué ce genre de stratégie sont légions ! Améliorer un produit, c’est être déjà sûr qu’il existe un marché et vouloir s’en attribuer une grosse part. Une petite étude de marché sera certainement intéressante. Cela permettra de vérifier quelques paramètres :

  • D’autres personnes que vous partagent-elles votre opinion sur les améliorations à apporter ?
  • Combien ces personnes seraient-elles prêtes à payer cette amélioration du service ?
  • etc…

Prenons l’exemple bien connu d’Uber. Uber n’a rien inventé, Travis Kalanick a juste amélioré un service de taxis qui fatiguait tout le monde. Le taxi, ce n’est pas nouveau, les applications de dispatch de taxis ne sont pas nouvelles non plus. Par contre, arrêter de payer des dizaines d’euros avec des surplus incompréhensibles et pouvoir payer sa course même sans avoir de cash, ça c’est nouveau ! Et ça simplifie la vie de millions d’utilisateurs aujourd’hui. Et ne pensez pas que, parce qu’il y a un géant de la tech américaine qui est déjà un peu connu, ça pose un problème. Des concurrents locaux ont réussi à se monter par ci par là contre Uber. En Chine, Didi Chuxing a par exemple réussi à cadenacer le marché et à battre Uber China.

Importer une idée et la mettre au goût local peut-être une bonne idée


Importer une idée, cela peut être une bonne solution aussi. Vous pouvez lire les articles sur Startuppers Club, et vous inspirez des news de startup du monde entier. Notamment, nous publions régulièrement la liste des startups à suivre en Israël, en Amérique Latine ou encore en Afrique. Cela peut donner de bonnes idées ! Vous pouvez aussi voyager et découvrir des concepts intéressants à importer.

Tout le monde connait l’histoire de RedBull. Dietrich Mateschitz, un entrepreneur Autrichien s’associe avec Chaleo Yoovidhya, un entrepreneur Thaïlandais et importe la célèbre boisson. Mise au goût des Occidentaux avec des canettes design et 2 taureaux, la boisson énergisante cartonne. Le marketing a beaucoup aidé ce produit importé à percer. 50% des revenus sont consacrés à la publicité, RedBull est un cas d’école. Cette potion magique est présente dans les soirées comme dans les évènements sportifs extrêmes. Le goût un peu étrange a été très bien intégré et le marketing adapté aux pays d’importation, c’est une réussite !

Dans le prochain article, nous verrons comment choisir la meilleur idée parmi celles que vous avez trouvé !