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La cryptomonnaie africaine est la prochaine révolution fintech

Cryptomonnaie Africaine - Essor et risques

La cryptomonnaie Africaine est encore balbutiante, mais serait déjà très prometteuse. En effet, dans un pays où la stabilité monétaire reste compliquée et l’accès au système bancaire souvent précaire, les monnaies crypto font vraiment sens. Le potentiel semble bien là, tant les possibilités et besoins sont énormes en Afrique. Mais l’adoption de ces monnaies numériques en est encore à ses débuts, comparé à d’autres continents. “La plupart des gens pensent que la cryptomonnaie n’est que de l’argent sur Internet”, Elisha Owusu Akyaw, fondateur de BlockNewsAfrica au Ghana. Et d’ailleurs, aucune monnaie cryptographique africaine n’a pour l’instant percé.   LE YUAN NUMÉRIQUE, NOUVELLE MONNAIE ÉLECTRONIQUE CHINOISE   L’Afrique, le futur paradis de la cryptomonnaie   Avec un nombre croissant d’Africains qui adoptent déjà les services de transfert d’argent par téléphone portable comme M-Pesa, les professionnels du secteur affirment qu’il n’est pas surprenant que la cryptomonnaie gagne rapidement du terrain sur le continent. Les échanges en cryptomonnaies se chiffrent désormais à plus de 300 millions par mois. La cryptomonnaie fonctionne comme l’argent mobile (détenu et échangé par le biais d’un téléphone. Il est donc facile à comprendre pour les Africains. Peut être même plus que pour les Occidentaux qui ont déjà une meilleure intégration financière et un accès facile aux systèmes bancaires. L’Afrique est bien placée pour profiter de l’essor de la cryptomonnaie. Elle dispose d’une génération croissante de jeunes professionnels adaptables et de futurs entrepreneurs. De plus, le taux de chômage élevé dans de nombreux pays africains signifie que les jeunes évitent les secteurs traditionnels et explorent de nouvelles façons de faire du business.   Éviter l’instabilité monétaire par le biais d’une nouvelle monnaie   Le manque de fiabilité des monnaies locales et l’hyperinflation ont également joué un rôle dans l’essor de la cryptomonnaie africaine. Lorsque le dollar zimbabwéen est monté en flèche en 2015, certains se sont tournés vers les bitcoins. “Maintenant, vous avez cette alternative aux monnaies traditionnelles gérées par le gouvernement, où il y a eu historiquement tant d’erreurs et d’effets secondaires négatifs”, a déclaré à DW Chris Becker. Chris Becker est le responsable des technologies blockchain chez Investec, basé en Afrique du Sud. “Dans le meilleur des cas, l’émergence des cryptomonnaies pourrait en fait aider certaines économies africaines à long terme. Ces monnaies concurrentes fonctionnent en parallèle avec les monnaies nationalesce qui donnera à ces économies un niveau de résilience accru”.   L’essor de la cryptomonnaire africaine portée par les envois de fonds de la diaspora   La diaspora africaine croissante a également pris le train en marche pour envoyer des fonds à travers les frontières à moindre coût. C’est un mouvement logique, selon l’entrepreneur technologique Emmanuel Darko. “Pour les Africains de la diaspora qui envoient de l’argent chez eux, le coût des transferts bancaires est astronomique”, explique Darko. “Il atteint parfois jusqu’à 20 %. … Mais il existe des cryptomonnaies qui permettent aux gens d’envoyer de l’argent en Afrique gratuitement”. Un service populaire est la société de transfert d’argent BitPesa, basée à Nairobi, la capitale du Kenya. BitPesa utilise Bitcoin comme moyen de transfert d’argent international. Cela permet d’éviter les frais bancaires ainsi que les coûts de conversion de l’argent en différentes devises.   L’avenir de la cryptomonnaie africaine entre espoir et risque   Certains pays africains s’efforcent de créer de nouvelles lois pour se préparer à un avenir possible où la cryptomonnaie sera la norme. La plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, montre la voie.  Ayant récemment légalisé la cryptomonnaie, le Nigéria a publié des directives réglementaires pour les monnaies numériques et les entreprises ou start-ups basées sur la cryptomonnaie. Cette nation concentre les acteurs majeurs du secteur. Mais d’autres points chauds de la cryptomonnaie comme l’Afrique du Sud et le Kenya ne sont pas loin derrière. Les principaux régulateurs financiers d’Afrique du Sud ont publié en avril des recommandations pour la réglementation de la cryptomonnaie. En attendant, le Kenya est prêt à expérimenter une taxe numérique à partir de janvier 2021. Ccela pourrait ouvrir la porte à une réglementation plus poussée de la cryptographie. Bien qu’il soit encore trop tôt pour dire à quel point la cryptomonnaie sera adoptée en Afrique, les jeunes Africains devraient probablement envisager de s’y intéresser. “C’est une évidence dans le sens où c’est vers cette tendance que va la finance”, dit Elisha Owusu Akyaw.  La cryptomonnaie africaine répond finalement bien aux problématiques du Continent.   Risques associés au secteur de la cryptomonnaie africaine   Volatilité des cours : La nature même de la cryptomonnaie fait que les prix sont d’abord volatiles. Les monnaies virtuelles ne sont pas réglementées dans la plupart des pays africains et leur statut juridique est souvent flou.  Cela signifie qu’il n’existe pas de filet de sécurité pour compenser les pertes de fonds. Les investisseurs à court terme sont plus susceptibles d’être durement touchés par des effondrements soudains. Difficulté pour appréhender le concept : “En raison d’un manque d’éducation, les gens sont induits en erreur par certains schémas qui ne sont pas de la cryptographie”, explique-t-il. “Il est donc conseillé de s’instruire. La cryptographie semble un peu complexe pour beaucoup de gens. Alors qu’en vérité la cryptographie est en fait très simple si vous prenez votre temps pour la comprendre”. Crypto-escroquerie : Les personnes ayant peu d’expérience dans les nouvelles technologies sont les plus exposées au risque d’être victimes d’un nombre croissant de crypto-escrocs. L’Afrique n’échappe pas à cette règle qui s’applique dans tous les pays et sur tous les continents. Une population mal informée ou peu formée est toujours plus vulnérable.  

Le Congo, un gros potentiel en croissance pour les startups

Congo - Gros potentiel de croissance pour les startups congolaises

Le Congo est en train de devenir rapidement une terre d’opportunités pour les startups. En effet, l’environnement des affaires devient plus favorable : sa population qui a dépassé les 80 millions d’habitants et qui croît rapidement son PIB en hausse une pénétration croissante de l’internet et des signes de stabilité politique croissante Parallèlement, le gouvernement se montre plus coopératif et certaines réussites locales – bien que peu nombreuses – attirent l’attention. On espère que le pays pourra bientôt rivaliser avec le Kenya en tant que pôle technologique. Pour autant, la République démocratique du Congo (RDC) a un problème d’image. Le pays est pour l’instant surtout connu internationalement pour sa pauvreté, sa guerre civile et Ebola. Mais ça va changer, le Startuppers Club en est sûr !! Le Congo RDC, future Startup Nation africaine ?! 1. La population du Congo fait entrevoir de belles opportunités La taille du marché et la nature naissante de la scène technologique locale font de l’écosystème des start-ups de Kinshasa nu bon potentiel. Le Congo RDC est un grand marché avec sa population de plus de 80 millions d’habitants. Grâce à l’évolutivité, les start-ups technologiques devraient être à même de toucher plus de personnes que les entreprises normales. Les startups congolaises ont donc un beau potentiel de croissance. Selon l’un des principaux startuppers congolais, les opportunités viennent de la taille du marché et du fait qu’il manque une culture de la start-up, ce qui est en train de changer. L’économie a besoin de la transformation numérique et pour les entrepreneurs, c’est un très bon moment pour créer des entreprises. 2. Adoption des nouvelles technologies et d’internet Même s’il y a un plus petit pourcentage d’adoptants de la technologie, les chiffres peuvent être énormes. Par exemple, Facebook compte 1,9 million d’utilisateurs actifs de smartphones à Kampala, une ville que les gens associent généralement comme étant parmi les leaders des start-ups africaines, ce qui est à peine plus que les 1,7 million d’utilisateurs actifs de smartphones à Kinshasa. Pénétration d’Internet au Congo En janvier 2020, la République démocratique du Congo comptait 16,35 millions d’internautes. Le nombre d’internautes en République démocratique du Congo a augmenté de 9,0 millions (+122%) entre 2019 et 2020, ce qui montre bien l’augmentation importante de la connection à internet. Le taux de pénétration d’Internet en République démocratique du Congo était de 19 % en janvier 2020. Source : DataReportal Pénétration du Mobile au Congo En janvier 2020, il y avait 35,13 millions de connexions mobiles en République démocratique du Congo. Le nombre de connexions mobiles en République démocratique du Congo a augmenté de 1,0 million (+3,1 %) entre janvier 2019 et janvier 2020. Le nombre de connexions mobiles en République démocratique du Congo en janvier 2020 équivalait à 40 % de la population totale. Source : DataReportal Le Congo RDC, future Startup Nation Africaine ? 3. Un environnement politico-économique plus stable et ambitieux Plus de stabilité politique Le nouvel environnement politique essaie de soutenir les innovations locales et de pousser davantage d’entrepreneurs locaux à créer de nouvelles entreprises. Beaucoup de Congolais espèrent un avenir meilleur après la période d’instabilité politique relative instaurée par Félix Tshisekedi succédant à Joseph Kabila en tant que président en janvier. Des politiques en faveur des startups L’écosystème cherche vraiment à soutenir et à pousser les start-ups. Il y a un nouvel état d’esprit, même de la part des grandes entreprises comme MTN et AirTel. Ils essaient d’inclure les partenariats de startups dans leur stratégie d’entreprise. Nous pouvons voir que le nouveau président parle beaucoup de la promotion de l’entrepreneuriat local, et il y a quelques bonnes décisions comme les fonds de garantie annoncés pour les entrepreneurs. Le gouvernement ne s’est pas contenté de soutenir, il a été un leader d’opinion dans la manière dont il veut que l’avenir du pays soit perçu. Le Congo, un marché encore vierge : une incroyable opportunité ! Bien sûr, Kinshasa un marché moins mature que sur Nairobi ou Lagos, mais c’est une opportunité aussi ! Nous pouvons regarder comment d’autres villes se sont développées. Cela permettra de comprendre ce qui a fonctionné, mais aussi essayer d’éviter les pièges. Les Congolais finiront par être plus nombreux à se connecter sur leurs smartphones comme sur d’autres marchés.  Mais le Congo essaiera également d’éviter le problème des “10 000 startups sans plan de sortie” auquel sont confrontés de nombreux autres marchés en Afrique. En peu de temps et avec la bonne approche, Kinshasa pourrait devenir un Nairobi. Un rebranding nécessaire au niveau de l’image du Congo Selon Barrett Nash, startupper rwandais, “Le Congo a besoin d’une meilleure équipe de relations publiques”. Kinshasa est une ville compliquée – mais Lagos et Johannesburg le sont aussi. Le préjugé est assez fortement ancré alors que de bons facteurs pourraient être mis en avant. En effet, le Congo a beaucoup d’atouts pour un écosystème startup : une population énorme, jeune et en croissance une classe d’affaires éduquée, ouverte d’esprit et entreprenante des routes de grande ville impressionnantes, et surtout un terrain de jeu compétitif totalement ouvert Tout cela semble être complètement invisible pour les étrangers. Mais tout cela fait du Congo “un rêve d’entrepreneur”, combinant une foule de défis uniques avec une population à la recherche de solutions. Il s’agit d’un marché qui ne devrait pas accueillir une scène florissante de développeurs autochtones avant une décennie. Mais déjà des solutions locales se créent avec des incubateurs comme Congolia et des médias comme CongoNumérique. Mais nous reviendrons sur cet écosystème startup congolais dans un autre article ! 🙂  

10 Startups nigériannes à surveiller selon Benjamin Dada

Nigeria - 10 Startups nigériannes à suivre en 2020

A première vue, les startups nigériannes ne semblent pas réunir les atouts nécessaires, avec un écosystème en déficit d’infrastructures et ses lourdeurs administratives. Mais les inefficiences du quotidien vécues par les Nigérians incitent les start-up à venir s’y attaquer, avec succès. D’ailleurs, les géants américains sentent le potentiel et se tournent vers les startups locales. C’est bien ce qui explique que Stripe rachète la startup nigérianne Paystack pour 200M$ Historiquement derrière Le Cap et Nairobi, les start-up de Lagos ont levé 115 millions de dollars en 2017, soit 20% du total des investissements en Afrique. Bien que faible comparés aux deals des marchés développés, il témoigne d’un intérêt bien réel de la part des fonds de capital-risque. Avec une population de 200 millions d’habitants, le NIgéria pourrait devenir la prochaine startup nation d’Afrique ! Lagos fournit en effet un terrain d’essai idéal sous forme d’un marché immense, et dispose même de son réseau d’incubateurs et d’accélérateurs de start-up : la «Yabacon Valley». Le Startuppers Club s’intéresse aujourd’hui au 10 startups nigériannes que l’observateur avisé Benjamin Dada à sélectionné pour leur potentiel. Ces entreprises sont très jeunes mais déjà prometteuses ! Vinsighte, l’une des startups nigériannes du Facebook Accelerator 2019 Vinsighte est l’une des startups de la cohorte Facebook Accelerator 2019. Elle a également participé à la semaine de présentation de l’innovation 2020. Kolawole Oluwatomisin, Erioluwa Morenikeji, Caleb Oyolola et Dairo Tosin ont cofondé cette startup en 2017. Initialement, il s’agissait d’un projet d’une équipe d’étudiants de l’université d’Ibadan. La startup Vinsighte utilise la vision par ordinateur et la technologie du sonar pour permettre à toute personne malvoyante de naviguer de manière indépendante dans son environnement. Jusqu’à présent, Vinsighte a lancé deux solutions: Viri-une aide au guidage et et Visis-des lunettes de lecture intelligentes Caleb a déclaré qu’ils travaillent actuellement à la sortie d’une autre version de leurs lunettes de lecture intelligentes dans le courant de l’année. uLesson, la startup EdTech montée par le serial entrepreneur Sim Shagaya Lorsqu’un serial entrepreneur comme Sim Shagaya, fondateur de DealDey et Konga, se lance dans une nouvelle entreprise, le technosystème y veillerait certainement. Devant initialement être lancée en février 2020, uLesson avait obtenu un financement d’amorçage. Le montant officiel est de 3,1 millions de dollars (₦1,1 milliards) financé par TLcom Capital en novembre 2019. La plateforme uLesson permettrait aux apprenants, principalement des élèves du secondaire, de faire l’expérience d’un apprentissage personnalisé, de passer des tests simulés et d’évaluer leurs performances et leurs progrès d’apprentissage grâce au tableau de bord d’analyse détaillée de uLesson. La startup basée à Jos est le spectacle que tout le monde regarde dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Non seulement parce que Sim est le chaperon, mais aussi en raison de son modèle. reQuid Technologies, l’investissement agricole à portée de clic Dans un pays dont une part significative travaille aux champs, cette statup de Lagos canalise les investissements agricoles. reQuid s’est autoproclamé “l’Amazon des investissements sûrs”, selon son PDG. Son objectif est de regrouper “tous los investissements agricoles en un seul endroit” afin que ces clients puissent facilement gérer. Le Startuppers Club a été particulièrement intéressé par cette startup nigérianne et envisage d’investir quelques nairas dans l’affaire. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de nos achats de poules et d’igname. Sachez pour les intéressés que le ticket d’entrée est raisonnable : 5000 Nairas, soit environ 11€ ! Lancé en version bêta en septembre 2019, reQuid a déjà attiré plus de 1 000 investisseurs. Il convient également de noter que reQuid a remporté le tout premier X-Kathon organisé par la bourse nigériane (NSE), en recevant le grand prix de ₦5 million. Cofondé par Felix Imafidon, reQuid a également été le premier à se classer deuxième lors de la première édition du Hackathon de la Zenith Bank l’année dernière et a reçu le prix de ₦6 millions. Wealth.ng, la startup nigérianne qui rend l’investissement financier accessible Avec neuf ans d’expérience dans le domaine des investissements et du conseil, Sankore Securities Limited a lancé wealth.ng en 2019. Alors que reQuid ne regroupe que les investissements agricoles, wealth.ng est une plateforme plus générale. Elle regroupe des instruments d’investissement tels que les bons du Trésor, les obligations, les fonds communs de placement, les actions, l’immobilier et les investissements agricoles. Le fondateur de Sankore, Titi Odunfa-Adeoye, a travaillé avec des institutions financières de premier plan telles que PwC, KPMG, Goldman Sachs et Quantum Zenith. Rise, fintech africaine de l’investissement développée aux USA La startup Rise a été lancée en novembre 2018, initialement sous le nom de Cashestate. Cette plateforme permet aux utilisateurs d’investir en naira dans des actifs libellés en dollars et de percevoir des intérêts sur ces derniers, elle a été rebaptisée en novembre 2019 pour lancer Rise Vest. Cashestate limitait les possibilités d’investissement des utilisateurs dans des biens immobiliers libellés en dollars. Rise offre plus d’options et permet aux utilisateurs d’investir dans le capital-risque américain, l’immobilier, les actions et les euro-obligations. Le PDG et fondateur de Rise Vest, Eleanya Eke Urum, a également co-fondé BuyCoins. Auparavant elle travaillait avec PwC en tant qu’analyste financier. Jusqu’à présent, la société a levé 62 000 dollars (₦22,5 millions) en fonds de préamorçage. NB : Cette startup rentre dans le top 10 des startups nigériannes, cependant elle est développée entre le Nigéria et les Etats-Unis puisque Eleanya Eke Urum est résident au Tech Stars 2020 Gradely Gradely est une autre startup edtech fondée en 2019. Elle est similaire à uLesson en ce sens qu’elle cible les élèves du secondaire, mais sa particularité réside dans l’utilisation de l’analyse de données et d’algorithmes pour fournir un apprentissage adaptatif. Grâce à l’apprentissage adaptatif de Gradely.ng, les enseignants et les parents peuvent s’assurer que leur élèves ne présentent pas de lacunes d’apprentissage dans n’importe quelle matière. Jusqu’à présent, Gradely a été déployé dans 60 écoles, a recueilli environ 35 000 dollars (₦12,7 millions) de fonds de démarrage et fait actuellement partie de la cohorte Facebook Accelerator 2019. Le PDG de Gradely, Boye Oshinaga, est également co-fondateur et directeur exécutif

Plus qu’une semaine pour participer au Startup Battlefield Africa 2018

Participez au Startup Battlefield Challenge

Le 11 Décembre, Techcrunch organisera l’une des plus belles compétitions de startups : le Startup Battlefield Africa. La compétition mondialement reconnue qui se produit déjà régulièrement aux USA et en Europe gagne de nouvelles destinations. Récemment, Techcrunch enrolait pour la compétition latino-américaine qui se déroulera au Brésil. La version Africa se déroulera donc le 11 Décembre à Lagos, au Nigéria. Techcrunch veut profiter de cette compétition pour donner une chance à toutes les startups innovantes d’entrer dans la compétition. L’organisation a donc ajouté une semaine supplémentaire pour s’inscrire, en promettant que cet évènement pourrait bien changer la vie des gagnants. En effet, outre un prix financier, la visibilité gagnée via Techcrunch vaudrait à elle seule une participation à cet évènement. Avantages du Startup Battlefield Africa En effet, depuis 2007, plus de 750 startups ont participé aux compétitions de pitch de Techcrunch. Et parmi ces candidats on retrouve des startup connues comme Dropbox par exemple. Au global, les startups ayant participé aux compétitions de l’organisation ont levé 8 milliards de dollars et 102 startups ont pu être revendues avec succès. 15 nouvelles startups et 15 nouveaux CEO seront donc promu lors du Startup Battlefield Africa. Si la probabilité de réussite de la startup ne sera pas forcément plus élevée, la compétition Techcrunch vaut quand même le coup. Le principal avantage reste l’exposition médiatique que cela peut donner pour les startups. Un article dans ce webzine ultraconnu est un très bon début pour sa stratégie de relations presse. En effet, Techcrunch a une très forte autorité dans le domaine des startups et de l’innovation en général. Bien sûr, les articles du site sont très lus, par des investisseurs mais aussi par d’autres blogueurs qui a leur tour s’intéresseront à votre startup. Enfin, la participation à cette compétition est complètement gratuite ! Vous ne prenez pas de risques ! Une startup gagnera le titre de “Techcrunch Battlefield Africa 2018 Champion“. Les startuppers sacrés champions recevront un financement de 25.000$ sans prise de participation. Et aussi ils recevront également un voyage pour 2 à San Francisco por participer à la compétition au niveau mondial. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour faire partie de la prochaine liste des 10 lévées de fonds africaines ! Organisation du Startup Battlefield Africa 2018 Les éditeurs de TechCrunch étudieront toutes les candidatures qui répondent aux critères d’éligibilité ci-dessous. A la fin, ils ne choisiront que 10 startups qui seront dans la compétition. Les startuppers recevront un coaching gratuit des cadres du concours Startup Battlefield. Le jour du concours, le fondateur fera un pitch sur scène et devra répondre aux questions du jury ! En effet, les équipes de startuppers auront 6 minutes pour présenter le pitch de leur startup. Elles devront également présenter une démo de leur produit ou service au jury composé d’invités triés sur le volet. Des investisseurs ssront également présents et pourront challenger les équipes. Ce qui peut être une bonne entrée en matière pour voir à quoi s’attendre lors de la première levée de fonds. Enfin, après chaque pitch, le jury aura 6 minutes pour poser des questions. Les startups repasseront plusieurs fois avec des jurys différents à chaque fois. Critères pour participer au concours de TechCrunch Voici les critères d’éligibilité au Startup Battlefield Africa : Être une startup en early-stage Avoir un prototype ou une version bêta qui soit en phase de production Avoir reçu une couverture médiatique limitée jusque là Ne pas avoir de litige sur la propriété intellectuelle *Les résidents des pays suivants peuvent soumettre leurs candidatures : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, République d’Afrique Centrale, Tchad, Comores, République du Congo, République Démocratique du Congo, Cote d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanié, Île Maurice, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sao Tome et Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Afrique du Sud, Soudan,Swaziland, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie and Zimbabwe.

Partech Africa investit 100 millions dans les startups en Afrique

Partech Africa investit 100 millions euros sur les startups africaine

Nous en parlions dans notre bilan 2017 sur les startups africaines, l’appétit des fonds pour ce nouveau continent se fait plus pressant. Y combinator et le fonds Omidyar Investment prennent des parts dans les projets les plus prometteurs. Mais un nouveau poids lourd du secteur va s’attaquer au continent : Partech Ventures créé Partech Africa. En effet, le fonds Franco-Américain fondé en 1982 est spécialisé dans le Capital-Risque (Venture Capital) et le Capital croissance. Déjà très présent aux Etats Unis via son bureau de San Francisco pour surveiller la Silicon Valley, il avait également ouvert des bureaux à Paris et Berlin. Mais un nouveau fonds vient d’être créé spécialement à destination des startups africaines. Sa dotation est de 60 millions d’euros, avec un objectif à 100 millions d’euros en fonction des prochaines levée de fonds. Cette levée de fonds en ferait le plus gros fonds dédié à l’écosystème africain. Rappelons que le fonds a un total actif d’environ 850 millions de dollars (environ 745M€). Quels sont les investisseurs de Partech Africa ? L’un des principaux investisseurs de Partech Africa est Orange Digital Ventures Africa, un véhicule d’investissement d’Orange. En effet, l’opérateur télécoms compte bien conquérir la scène technologique africaine. Le fonds reçut une dotation de 50 millions d’euros. La moitié de ces fonds, soit 25M€ sont confiés entre autres à Partech Ventures Africa. Orange Ventures investira également dans AfrInvest, fonds basé en Tunisie. BPI France a co-créé ce fonds pour investir dans l’innovation africaine. Cependant, ce fonds intervient sur des entreprises plus matures (type PME). Orange gérera en direct le restant des fonds. D’autres investisseurs investissent aux côtés d’Orange, comme JC Decaux ou Edenred. Mais plus impressionnant encore, le fonds Averroès Finance co-investit. BpiFrance gère ce fonds avec Proparco. Et il a réussi à convaincre la banque européenne d’investissement (BEI) d’être limited partner. Ces derniers partenariats apportent une bonne crédibilité aux actions du fonds. Les Investissements de Partech Africa Partech Africa prendra des participations contre des tickets de 500 K€ à 5M€ environ. Le fonds s’est donné comme objectif de dénicher les entreprises “qui utilisent la technologie pour répondre aux besoins structurels des marchés africains”. Le fonds restera généraliste concernant les secteurs, allant du e-commerce au paiement par mobile (Fintech). “C’est le momentum” en Afrique. Il se passe en Afrique ce que l’on observait en Europe il y a 20 ans : un écosystème pertinent, des entrepreneurs talentueux, beaucoup d’innovation avec des game changers potentiels…” En Europe, la clé de la réussite était bien souvent l’exposition à l’internationalisation pour se faire racheter ou continuer de croître fortement. C’est exactement ce que Partech veut reproduire en Afrique. Quand on demande à Cyril Collon, responsable des activités de Partech en Afrique, le type de société qu’il recherche, voici sa réponse : Que l’on soit dans les assurances ou dans le retail, le premier problème en Afrique est d’atteindre le client. Ainsi, nous allons d’abord regarder des sociétés qui présentent les mêmes symptômes et qui sont susceptibles de consolider rapidement leur marché. Profil-type de la cible de Partech Africa Startuppers Africains, vous l’aurez compris : si vous voulez intéresser le fonds Partech Africa, il vous faudra voir grand et surtout international. Cependant, Partech n’hésitera pas à investir dans une startup quelque soit son pays de base. D’un point de vue statistique, le trio de tête (Afrique du Sud, Kenya, Nigéria) attire toujours environ 80% des investisseurs internationaux. Par la voix de son responsable, Partech Africa a dit également s’intéresser au Sénégal, au Cameroun et à la Côte d’Ivoire. Enfin, l’Ouganda et la Tanzanie seront aussi dans le radar du fonds ces prochaines années. Aussi, Partech favorisera les fintechs innovantes, car l’Afrique est un continent avec un potentiel énorme à ce niveau : près de 60% des comptes mobile dans le monde se situent en Afrique !

Top 10 des levées de fonds des startups africaines en 2017

Bilan 2017 des levées de fonds des startups africaines

En 2017, les investissements dans les startups africaines auront été importants. Comme nous le disions dans le bilan 2017 des levées de fonds en Afrique, les montants investis ont grimpé de 28% à 167K$. Dans son étude de 2017, le fonds d’investissement Partech Ventures parle même de 560M$. Mais ce chiffre prend en compte les startups dont le marché principal est en Afrique et non pas les startups dont le siège social est en Afrique. L’écart entre les deux chiffres montre le réel engouement des startups pour les futurs marchés d’Afrique, qui s’annoncent très prometteurs. Le Startuppers Club vous propose le classement des 10 startups ayant reçu le plus d’investissements : PEG, Ghana : 13.5M$ – Solar Energy PEG reçoit en 2017 un investissement de 13.5M$ dans un round de Série B dirigé par Blue Haven Initiative et avec la participation notable d’Engie, d’EAV, d’Investisseurs & Partenaires, Acumen et PCG Investments. La startup cleantech ghanéenne produit des des panneaux solaires pour plus de 10000 foyers. La startup se développe maintenant en Côte d’Ivoire, avec des plans d’expansion dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. Twiga, Kenya : 10.3M$ – BtoB / Supply Chain Cette startup kenyane qui évolue dans le commerce B2C a levé plus de 10M$ en Série A auprès d’un pool d’investisseurs composé de Wamda Capital, Omidyar Network, DOB Equity, Uqalo, 1776, Blue Haven Initiative, Alpha Mundi et AHL. Twiga est une plateforme logistique basée sur le mobile. La startup livre les produits des petits magasins et marchés de Nairobi. FlutterWave, Nigeria : 10M$ – Fintech La Fintech Flutterwave a réussi à levé 10M$ en dans un tour de table en Series A. Y combinator, le fonds du fameux incubateur a pris une participation dans cette startup prometteuse. Les autres acteurs de cette levée de fonds sont Glynn Capital, Greycroft Partners, Green Visor. L’Afrique est devenue le leader mondial dans la gestion du cash par mobile. En effet, avec plus de 110 millions de clients qui possèdent un comptes cash sur mobile selon McKinsey research. La startup nigériane Flutterwave développe la technologie qui permet aux magasins d’accepter et de faire des paiements partout en Afrique. Incubée par Y Combinator, les startuppers ont gardé des bureaux à Lagos (Nigéria), Nairobi (Kenya), Accra (Ghana), et Johannesbourg. En 2017, Flutterwave dit avoir été en capacité de traiter 1.2 milliards de dollars de paiements pour 10 millions de transactions. IOT.nxt, Afrique du Sud : 8M$ – IOT La startup sud africaine est spécialisée dans le secteur des l’internet des objets. Elle a levé 7.7M$ auprès de Talent Holdings. La plateforme, au service des entreprises, fait le lien entre de nouvelles sources de données comme des capteurs, d’anciennes bases de données, les systèmes de l’entreprise, des applications, des machines et des services cloud. Son service permet de connecter les personnes aux machines sur n’importe quel réseau. Solar Now, Ouganda : 6M$ – Solar Energy La startup spécialisée dans l’énergie solaire a levé 6M$ de fonds auprès de SunFunder, un fonds spécialisé dans le même domaine comme son nom le laisse deviner. D’autres investisseurs sont associés à cette levée de fonds comme Responsbility Investments AG et Oikocredit. SolarNow fournit des solutions d’énergie solaire et de financement de ces solutions en Afrique de l’Est. La startup a déjà essaimé avec 46 franchises en Ouganda, avec des grands espoirs d’expansion continentale. Vezeeta, Egypte : 5M$ – Healthtech Cette startup égyptienne du secteur Healthtech a sécurisé un investissement de 5M$ auprès de BECO Capital. Les autres investisseurs de ce venture capital sont Vostok New Ventures, TDF and Silicon BadiaSeries. Vezeeta développe une solution qui connecte les diférents fournisseurs de l’écosystème de santé. La technologie de ces startuppers s’appuie sur le cloud. Les patients peuvent contacter des médecins et prendre des rendez-vous un peu à la façon de Doctolib en France par exemple. Vezeeta propose un moteur de recherche de médecins avec des critères de géographie, de spécialité et d’honoraires. Le service est gratuit pour les patients. Cars45, Nigeria : 5M$ – E-commerce Cars45 est une startup basée au Nigéria. L’entreprise E-commerce propose un service de rachat de voiture. La startup a levé 5M$ dans un tour de table en Série A. L’investissement vient du spécialiste “Frontiers Cars Group”. Cars45 construit l’infrastructure qui permet aux vendeurs et aux acheteurs de voiture de seconde main de se trouver. Prévoyante, la startup a même créé des centres d’inspection afin de noter les véhicules et de rassembler toutes les information nécessaires à une transaction dans de bonnes conditions. WeThiknkCode, Afrique du Sud : 4.5M$ – Ed Tech Il s’agit peut-être d’une émule de l’école 42 ou de openclassrooms. WeThinkCode est un programme d’apprentissage du code et de la programmation. Le programme est gratuit. L’objectif est de supprimer le manque de compétences technologiques en Afrique. La startup Sud Africaine a levé 4.5M$ auprès de BCX. En échange de ce capital, BCX récupérera de nombreux stagiaires d programme qui dure 2 ans. Un campus physique a été lancé à Cape Town en Décembre 2017. Bitpesa, Kenya : 4.5M$ – Fintech Bitpesa surfe sur la technologie à la mode : la blockchain. En effet, la startup spécialisée dans les paiements en cryptomonnaie a levé 2.5M$ en Serie A auprès du fonds américain Draper VC en Janvier 2017. Ensuite, un second tour d’investissement a conduit à une nouvelle levée de fonds pour 2M$ auprès de Greycroft Partners. Ce fonds est dirigé par Alan Patricof – le père du capital-amorçage qui a fondé Apax Partners. Fondé en 2013, Bitpesa accepte les paiements en bitcoin et organise le change avec les monnaies locales.Plus de 30 devises sont supportées. Oolu, Sénégal : 3M$ – Solar Energy Cette startup Sénégalaise qui a été incubée au Y Combinator a levé 3.2M$ en Série A mené par Persistent Energy Capital qui a été rejoint par le Y combinator. Fondée en 2015, Oolu fournit des kits de production d’énergie solaire composés de 3 lumières ajustables et de 2 ports USB. L’électricité emmagasinée peut durer jusqu’à 6 heures. La start-up installe sa solution

Levées de fonds des startups Africaines en 2017

Map des startups africaines par secteur en 2017

Les startups africaines ont explosé les financements en 2017 avec 167M$ levés. Et les levées de fonds de 2018 s’annoncent encore meilleures avec un niveau de mi-année égal à celui de l’année 2017 entière ! Dans cet article, nous nous faisons l’écho du blog Sud Africain Weetracker qui oeuvre pour une meilleure connaissance de l’écosystème startup africain dans le monde. 2017 a été une bonne année pour les startups africaines en témoignent les chiffres : +28% d’investissement d’une année sur l’autre entre 2016 et 2017. Cette croissance des investissements est principalement due à une augmentation du nombre de startups financées : en effet, le nombre de levées de fonds a cru de 32% par rapport à 2016. L’exercice 2017 a également vu de nouveaux acteurs émergés. Des incubateurs tels que le Startupbootcamp et MEST sont apparus. Aussi, des fonds comme 500 Startups se sont intéressés à l’Afrique. Le capital amorçage reste la phase privilégiée des investisseurs avec près de la moitié des deals (72). Les investissements dans la phase de Seed sont d’ailleurs assez élevés : la startup Tizeti a par exemple récolté 2M$, tout comme la startup égyptienne spécialisée dans l’IA Elves. Le capital-croissance ne représente que 35 levées de fonds en 2017. Top 3 des pays africains pour les startups : Afrique du Sud, Kenya, Nigeria LE top 3 des pays africains les plus en avance sur leur écosystème reste le même que précédemment. L’Afrique du Sud rentre 74 startups financées. Ensuite, suivent le Kenya avec 26 futures pépites et le Nigéria avec 34 levées de fonds. Ces trois seuls pays ont rassemblé 77% des startups qui ont levé des fonds, récoltant un part très importante des investissements, comme les années précédentes. En termes de montant levés, c’est le même tiercé gagnant. Les startups sud africaines ont levé 40M$. Puis, suivent le Kenya qui a attiré 31.5M$ et enfin le Nigéria avec 24M$. Les Fintechs en plein développement en Afrique Dans le détail, les fintechs font une grande partie du boom avec 47 deals. Environ 31M$ ont été investis dans ce secteur, soit 19% du total des investissements. Le plus gros deal du secteur est Flutterwave, startup nigériane. Sa solution facilite les paiements. Le domaine de la Fintech est vraiment innovant en Afrique. En effet, les startups africaines du domaine créent des solutions plutôt que remplacent d’anciennes façons de faire. Enfin, nous notons une belle réussite pour les cleantechs qui signent la seconde place. En effet, le secteur a récolté 18M$ répartis dur 19 deals avec un investissement moyen assez élevé donc. Les startups liées à l’éducation et à la santé complètement ce quatre de tête avec 17 et 12 deals. Les 10 plus grosses levées de fonds des startups africaines en 2017 Les 10 plus grosses levées de fonds représentent 36% du total des investissements. Startuppers Club vous présente donc les startups africaines à suivre et ayant reçu les plus forts investissements en 2017 : PEG, Ghana : 13.5M$ – Solar Energy Twiga, Kenya : 10.3M$ – BtoB / Supply Chain FlutterWave, Nigeria : 10M$ – Fintech IOT.nxt, Afrique du Sud : 8M$ – IOT Solar Now, Ouganda : 6M$ – Solar Energy Vezeeta, Egypte : 5M$ – Healthtech Cars45, Nigeria : 5M$ – E-commerce WeThiknkCode, Afrique du Sud : 4.5M$ – Ed Tech Bitpesa, Kenya : 4.5M$ – Fintech Oolu, Sénégal : 3M$ – Solar Energy Pour en savoir plus, lisez cet article : les 10 plus belles levées de fonds en Afrique en 2017 Les investisseurs les plus actifs en Afrique en 2017 Finalement, voici les fonds qui ont été les plus actifs dans leurs investissement en startups africaines: Omidyar Network : Ce fonds est un peu particulier, puisqu’il se définit comme un fonds philanthropique. En effet, il a été créé en 2004 par l’un des fondateurs d’eBay, Pierre Omidyar. Le but du fonds est de réaliser des investissement impact socialement notamment. En Afrique, le fonds a des bureaux à Nairobi et à Johannesbourg, même si les bureaux principaux sont aux USA et en Inde. Chandaria Industries : Chandaria Industries est un groupe industriel spécialisé dans le papier recyclé au Kenya. Le dernier investissement réalisé par Chandaria Industries Investments et médiatisé est Sokowatch. Cette startup s’est spécialisée dans les commandes et livraisons des produits de petits commerces. Tout passe par le mobile. Kalon Venture Partners : Ce fonds investit principalement en Afrique du Sud et a pour objectif de financer des innovation Fintechs. Knife Capital : Fonds Sud Africain, basé à Cap Town et à Londres depuis 2010. Algebra Venture : Ce fonds est l’un des plus gros fonds de capital investissement d’Egypte. Les secteurs d’investissement sont principalement liés aux Fintechs et à l’E-Commerce.