Neuralink : connecter le cerveau à la machine
Elon Musk nous a habitué à avoir des projets toujours plus fous. L’une de ces dernières startups, « Neuralink » est certainement l’une des plus intrigantes. Le site du projet est constitué seulement d’offres de travail pour venir travailler sur le projet. Rien sur le concept pourtant assez audacieux. Alors que de nombreuses startups travaillent sur un échange « machine-to-machine », Musk veut créer le « brain-to-machine » : un mix entre science-fiction et chirurgie neuronale ! Voyons ce qu’il en est et où en est le projet ! Concept Général de Neuralink Globalement, Neuralink veut connecter votre cerveau à un ordinateur. Si possible via des implants cybernétiques qui permettraient à votre cerveau de contrôler des objets électroniques ou des programmes. Effectivement, cette technologie est appelée le « brain-to-machine ». 1. Augmenter les capacités cérébrales de l’Homme Voici les objectifs de l’augmentation cérébrale : Contrôler des objets avec son esprit : Les fans de Star Wars vont adorer ! Dans le jargon on appelle ça le brain-computer interfaces. La technologie existe déjà un peu puisque des expériences ont été réalisées : en se concentrant pour faire avancer une voiture notamment. Mais il faut pour l’instant une concentration très importante et une certaine habitude ! Emmagasiner des données à grande échelle : Imaginez si pour Noël, vous offriez à votre père toute la connaissance théorique sur le vin en une seule micropuce. Ou bien si avant un examen, vous appreniez en une demi-seconde toutes les dates de l’histoire de France, avec un téléchargement de fichier… Neuralink avoue qu’il reste encore de nombreuses innovations technologiques avant d’y arriver, mais c’est bien son objectif ! Améliorer les implants médicaux : rendre la vue aux patients ou augmenter la capacité sensitive de l’Humain par exemple 2. Garder le contrôle des machines Mais l’Humain bionique n’est pas le seul objectif de Neuralink. En effet, sous un angle plus paranoïaque, cela pourrait servir à contrer les machines douées d’intelligence artificielle. Compte tenu des progrès importants de l’IA, le risque d’une rébellion des machines intelligentes devient de plus en plus possible. Pouvoir contrôler des machines directement avec son cerveau laisse le pouvoir décisionnelle dans le cerveau de l’homme et non dans celui de la machine. Actualités de Neuralink Mais où en est-on dans le monde réel ? Le projet est principalement connu grâce aux tweets du startupper Musk. Le site de Neuralink est pour l’instant assez vide, présentant seulement des offres de travail pour rejoindre le projet. Les avancées de la startup restent assez secrètes pour le moment. La startup avait annoncé une commercialisation d’un produit en 2021. En Avril 2017, le site Gizmodo rapportait que l’entreprise avait rempli une demande pour mener des essais sur des animaux en Californie, USA. Les bureaux de San Francisco ont été transformés en laboratoire pour l’occasion. Où en sont les expériences ? Mystère ! Mais il semblerait bien que les essais aient commencé. Notons que Mark Zuckerberg avec Facebook a un projet un peu similaire qu’il commente également très peu. Cela est probablement dû au fait que les essais sont réalisés sur des animaux. Cependant, plusieurs cadres de Neuralinks ont une expérience importante des tests sur des animaux. En en Août et Novembre 2017, des chirurgiens animaliers et des programmeurs ont été embauchés par Neuralink. Ainsi, cela laisse penser que les tests sont bien en cours dans le bâtiment partagé avec Open AI, un autre projet d’Elon Musk lié à l’intelligence artificielle qui pourrait être combiné. Vous voulez rejoindre Elon Musk ? Il ne vous reste plus qu’à Apprendre à coder l’intelligence artificielle. Levée de fonds de Neuralink La startup s’est quand même illustrée en levant 27 millions de dollars en Août 2017. L’objectif est de financer à hauteur de 100 millions d’euros le développement de cette technologie. Mais Musk a dit sur Tweeter qu’il ne recherchait pas d’investisseurs extérieurs. Même si Elon Musk a confirmé durant une AG Tesla que Neuralink était une priorité pour lui, il ne compte pas y passer beaucoup de son temps. Comme il le disait en Juin 2017, « The Boring Co. » prendrait autour de 2% de son temps ; Neuralink entre 3% et 5% ; OpenAI quelques pourcents encore; et ensuite plus de 90% seraient consacrés à Space X et Tesla. On vous tient au courant dès qu’on peut se brancher les implants bioniques !
Elon Musk, Meilleur Futurepreneur
Elon Musk est LE startupper visionnaire à grande échelle que tout le monde connait. Même les non spécialistes du secteur et ceux qui lisent Vogue, puisqu’il est sorti avec Amber Heard ! Après des études en physique, ce Sud-Africain monte sa première startup à 24 ans avec son frère Kimbal : Zip2. 4 ans plus tard, Zip2 est revendu pour 340 millions de dollars à Compaq et Musk empoche 22 M$ au passage. Ces fonds vont lui permettre d’intégrer la mafia Paypal. Paypal, le système de paiement planétaire En effet, avec 10M$ de la vente de Zip2, Elon Musk a créé une société appelée X.com. Cette société développe un système de paiement en ligne en 1999. Un an plus tard, sa startup fusionne avec une autre startup : « Confinity » qui développe le système Paypal. En Octobre 2002, EBay rachète Paypal pour 1.5 milliards de dollars et Musk empoche 165M$ au passage. Dernièrement en 2017, Elon Musk a racheté le nom de domaine X.com à Paypal, parce qu’il avait une valeur sentimentale pour lui. Mais la solution de paiement est surtout célèbre pour avoir donné naissance à la Paypal Mafia. Un groupe de 6 entrepreneurs à succès : Elon Musk, petit génie aux grandes idées Peter Thiel, autre entrepreneur de génie et fondateur de Palantir. Cette société est une des premières dans le domaine du Big data et vaut aujourd’hui 20 milliards de dollars. La startup était initialement backée seulement par In-Q Tel. Peter avait également eu la bonne idée d’investir 500K$ sur Facebook en 2004, évaluant ainsi la jeune startup à 5 millions de dollars. Une bonne idée… Surtout pour un homme qui compte vivre jusqu’à 120 ans ! Reid Hoffmann, fondateur de LinkedIn Ken Howery et Luke Nosek qui ont fondé le Founders Found. Le fonds d’investissement a maintenant 1.5 milliards de dollars de capitalisation Keith Rabois a aidé à la mise en place de LinkedIn, de Square et de Scribd SpaceX, à la conquête de Mars En 2001, la passion de la physique rattrape Elon Musk et l’idée d’envoyer une petite serre agricole sur Mars germe. Mais il lui faut une fusée pour lancer le paquetage. Musk se rend en Russie avec Mike Griffin, ancien de la branche capital venture de la CIA « In-Q Tel », pour rencontrer Kosmotras. L’entreprise russe propose 8 M$ pour une fusée. Elo n’en croit pas ses oreilles et calcule que la matière première d’une fusée est seulement égale 3% de son coût. Il décide alors de produire ses fusées pour diviser par 10 le coût global et fonde SpaceX avec 100M$. SpaceX met son Cargo Dragon au service du ravitaillement de l’ISS. Mais surtout, la startup développe les fusées Falcon 1 et Falcon 9 conçues pour mettre des charges en orbite puis revenir sur terre. En 2017, la première Falcon 9 « recyclée » de SpaceX est lancée avec un étage qui avait déjà volé en 2016. Enfin, le 6 Février 2018, Space X lance la Falcon Heavy qui peut met en orbite une Tesla Roadster rouge. SpaceX arrive à récupérer les propulseurs secondaires, ce qui va conduire à abaisser fortement le coût de production et d’utilisation des fusées. Tesla, SolarCity et PowerWall, le génie électrique Sous la houlette d’Elon Musk, 3 entreprises émergent pour répondre au défi posé par le réchauffement climatique: Tesla produit les voitures électriques les plus connues dont la Tesla Roadster, la Tesla S (berline) et la Tesla X (SUV). Solar City fabrique et installe des panneaux photovoltaïques. Mais, concurrencé par les entreprises notamment chinoises, Tesla a indiqué réduire l’activité de SolarCity en fermant 12 sites de production. Powerwall encore sous marque est la dernière née des startups électrique de Musk. Elle développe des grosses batteries Lithium-Ion qui permettent de réguler le courant, d’éviter les coupures en faisant tampon et se rechargent en heures creuses. Mais ce secteur est déjà concurrentiel alors que notre startupper américain a généralement réussi avec une stratégie de Blue Ocean : pas de concurrence, et des produits à inventer complètement… Hyperloop, le transport à grande vitesse Cette startup commence à être connue du grand public. Elle développe un système de capsules qui voyage à grande vitesse dans des tubes géants comme un train. Musk souhaite que l’Hyperloop soit 2 fois plus rapide que l’avion. En 2013, il organise un concours qui distingue des startups capables de gérer le projet. Son rôle est aujourd’hui plus proche de la coordination que du management pur. Des projets expérimentaux commencent à se mettre en place dans plusieurs pays dont les USA, la France, la Chine, les Emirats Arabes et la Russie. Pour tous les aspects techniques, n’hésitez pas à lire la fiche Wikipedia. Open AI, l’IA pour tous ! En Décembre 2015, Elon Musk annonce la création de OpenAI à San Francisco. L’objectif de cette startup est de promouvoir et développer une intelligence artificielle à visage humain qui bénéficiera à toute l’Humanité. Elon Musk co-préside cette fondation qui s’est engagé sur 1 milliard de dollars de fonds. Sam Altman de Y combinator est l’autre co-président. La fondation peut compter sur le soutien d’Amazon Web Services de Jeff Bezos, d’Infosys et bien sûr des amis de la Paypal Mafia : Peter Thiel et Reid Hoffmann. Neuralink, le cerveau connecté Là, on touche certainement le projet le plus fou ! En 2016, notre ami Elon a créé une startup baptisée « Neuralink ». L’objectif ? Relier le cerveau à des circuits intégrés pour fusionner les intelligences humaine et artificielle ! En Juin 2017, un horizon de commercialisation est fixé pour 2021. Autant vous dire, qu’au Startuppers Club on est pressé d’y être ! J En attendant, on vient tient au courant !