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Les levées de fonds indiennes au plus bas depuis 2016

Levées de fonds indiennes en 2020 décevantes par rapport à 2019

Les levées de fonds indiennes en 2020 n’atteignent pas les 10 milliards de dollars. Pour la première fois depuis 2016 ! La pandémie de coronavirus est passé par là ! Les startups indiennes ont levé moins de fonds en 2020 qu’en 2019. Le Covid a ralenti la conclusion d’accords pour les start-ups en Inde cette année.   Levées de fonds indiennes : 14.5 milliards en 2019 contre 9.3 milliards en 2020   Par rapport à leur collecte de fonds record de 14,5 milliards de dollars l’année dernière, les startups indiennes terminent l’année 2020 avec environ 9,3 milliards de dollars. C’est la première fois depuis 2016 que les startups indiennes, l’une des plus grandes communautés de startups au monde, ont levé moins de 10 milliards de dollars en un an, selon le cabinet de conseil Tracxn. Le nombre de transactions est passé de 1 185 l’année dernière à 1 088 en 2020. Il y a également eu moins de tours de table de grande envergure. Les tours de table d’une taille de 100 millions de dollars ou plus sont passés de 26 en 2019 à 20 (ces tours ont permis de lever 3,6 milliards de dollars cette année, contre 7,5 milliards l’année dernière). Et de même les tours de table d’une taille de 50 à 100 millions de dollars sont passés de 27 à 13. Ces chiffres ne comprennent pas les investissements dans le géant des télécommunications Jio Platforms. En effet, à lui seul il a levé plus de 20 milliards de dollars cette année.   LES 10 FONDS DE CAPITAL VENTURE INDIENS LES PLUS ACTIFS ENTRE 2014 ET 2020   Des facteurs comme le Covid et l’absence de gros investisseurs expliquent cette baisse des investissements dans les startups indiennes   Malgré le ralentissement, les levées de fonds indiennes ont connu un rebond important au cours du second semestre de cette année. Au cours du premier semestre, les start-ups du deuxième marché Internet mondial n’avaient levé que 4,2 milliards de dollars sur environ 461 transactions, a déclaré M. Tracxn. Outre le coronavirus, qui a eu un impact sur les start-ups du monde entier. Un autre facteur qui a affecté la conclusion de ces transactions a été l’absence – ou la participation réduite – de certains des plus gros investisseurs. L’impact des investisseurs chinois Tencent et Alibaba plus réduit en 2020 Des géants chinois comme Alibaba – et sa filiale Ant Group – et Tencent ont fait moins de chèques cette année à des startups indiennes, dans un contexte de tension entre les deux pays voisins. SoftBank a également fourni moins de capitaux, car nombre de ses sociétés de portefeuille très en vue, dont Paytm, Oyo Rooms et Ola, n’ont pas levé de fonds.   Certaines startups indiennes ont néanmoins pu profiter de la crise du covid   Mais le virus a également accéléré la croissance de certaines startups. Le Byju’s est maintenant évalué à plus de 11 milliards de dollars, contre 8 milliards en janvier de cette année. Unacademy dont on vous parlait, une autre startup très en vue dans le domaine de l’apprentissage en ligne, a levé deux tours au plus fort de la pandémie. Sa valeur passe ainsi d’environ 500 millions de dollars en février 2020 à plus de 2 milliards de dollars. Bond, une entreprise créée par Mary Meeker et d’autres investisseurs de renom, a soutenu Byju’s cette année. Bond estime que la valeur de Byju’s dépassera les 30 milliards de dollars dans trois ans, a déclaré à TechCrunch une personne qui a été informée par la société d’investissement. Plusieurs startups en Inde fonctionnant sur un modèle SaaS et desservant des clients du monde entier ont également pris de l’élan cette année.   De nouvelles licornes indiennes en 2020 grâce à des levées de fonds importantes   11 startups indiennes, dont RazorPay, Unacademy, DailyHunt et Glance, sont devenues une licorne cette année. Google et Facebook ont fait quelques gros chèques à des entreprises indiennes cette année. Google a soutenu Glance et DailyHunt tandis que Facebook a investi dans Unacademy. Ces deux entreprises ont également investi dans Jio Platforms en 2020. Les activités de fusions-acquisitions se sont accélérées cette année. Byju’s a acquis WhiteHat Jr pour 300 millions de dollars, tandis qu’Unacademy a acquis PrepLadder. Cette startup qui offre des cours destinés aux étudiants en médecine, pour 50 millions de dollars en juillet. Elle a également mené un tour d’investissement de 5 millions de dollars pour acquérir une participation majoritaire dans Mastree.   L’ÉCOSYSTÈME STARTUP INDIEN : POIDS LOURD DE LA TECH   Des IPO prévues pour les startups indiennes Mais pour la première fois, les startups indiennes sont sur le point de voir un autre type de sortie. Zomato, Flipkart, et Policybazaar font partie des startups qui prévoient d’entrer en bourse l’année prochaine. Les analystes de Bernstein ont identifié Paytm, Byju’s, PhonePe et Delhivery parmi celles qui pourraient également entrer en bourse d’ici 2022.

Les 10 fonds de capital venture indiens les plus actifs entre 2014 et 2020

Inde - Top 10 des fonds de capital venture indiens

Entre 2014 et 2020, les startups indiennes ont récolté 63 milliards de dollars sur 400 levées de fonds. Il y a près de 849 fonds de capital venture indiens et 2 751 investisseurs qui investissent en Inde. L’article est basé sur le rapport “The State Of Indian Startup Ecosystem Report of 2020” de la société Inc42.   D’une poignée d’entreprises technologiques remarquables il y a un peu plus de cinq ans à des milliers de startups de et licornes indiennes. L’écosystème des start-ups indiennes s’est considérablement développé de 2014 à 2020. À tel point que le gouvernement indien a décidé d’introduire des prix nationaux pour les start-ups en 2020 afin de reconnaître les efforts des startuppers indiens.   Ce succès a été rendu possible grâce aux conseils et au flux de capitaux des investisseurs. D’après le rapport 2020 de Inc42, 63 milliards de dollars ont été investis dans l’écosystème des start-ups indiennes. Et ce, dans le cadre de 5 400 transactions entre 2014 et 2020.   Au total, les start-ups indiennes ont levé 12,7 milliards de dollars sur 766 transactions en 2019. Selon le rapport, il y a près de 849 fonds de capital-risque indiens, 45 fonds familiaux, 44 réseaux de business angels et 2 751 investisseurs personnels qui investissent en Inde. Les investissements en capital risque en 2020 se relèvent en fin d’année et notamment pendant le 3ème trimestre. A titre d’exemple, voici les principaux investisseurs sur ce derniers trimestre. On retrouve loggiquement plus ou moins les mêmes que dans le top 10 avec Sequoia en premier. Et la startup Unacademy dont nous vous parlions en Février s’affiche encore en bonne place. Startuppers Club vous découvrir les 10 fonds de capital venture indiens les plus actifs : Sequoia Capital, le premier des fonds de capital venture indiens est américain ! Nombre de levées de fonds : 245 Investissements notables : BYJU’S, Bira91, OYO, Khatabook, Rupeek, Meesho, CRED   Sequoia Capital est une société américaine de capital-risque, dont le siège est à Menlo Park, en Californie. Elle est principalement axée sur l’industrie technologique. On dit qu’elle gère des actifs d’une valeur de 5,4 milliards de dollars rien qu’en Inde, répartis dans sept fonds.   La société de capital-risque détient également “Surge”, un accélérateur de startups pour encadrer et investir dans des entreprises d’Asie du Sud-Est, y compris en Inde. Tous les six mois, Sequoia pré-sélectionne 15 à 20 start-ups pour chaque cohorte et fournit un investissement en capital de 1 à 2 millions de dollars avec la participation d’autres investisseurs.   Accel Partners, aussi un fonds de capital venture américain en 2ème position ! Nombre de levées de fonds : 232 Investissements notables : Freshworks, Swiggy, BlackBuck, Bounce, BookMyShow, Flipkart   Accel Partners est un autre des fonds de capital venture indiens qui est en fait américain. Ce fonds travaille avec des jeunes pousses en phase d’amorçage, de démarrage et de croissance. La société de capital-risque a été fondée en 1983 par Arthur Patterson et Jim Swartz dans la Silicon Valley, et a investi dans plus de 1460 start-ups à travers le monde grâce à ses 29 fonds. La société a également connu 297 sorties réussies.   En Inde, Accel Partners a créé près de six fonds. Le dernier, le fonds VI, a été clôturé en décembre 2019 pour un montant de 550 millions de dollars. L’objectif est d’investir dans des start-ups indiennes en phase d’amorçage et de démarrage. En 2016, Accel avait fermé son fonds de 450 millions de dollars. Cela lui avait permis d’investir dans le géant du commerce électronique Flipkart et l’agrégateur alimentaire Swiggy.   Blume Ventures, le premier des purs fonds de capital venture indiens Nombre de levées de fonds124 Investissements notables : Dunzo, Unacademy, Instamojo, Procol, HealthAssure, Milkbasket   Blume Ventures est un fonds de capital-risque axé sur les technologies en phase de démarrage et d’amorçage, fondé par Sanjay Nath et Karthik Reddy en 2010. La société a lancé son premier fonds de microcrédit en 2011. Elle devenait ainsi le premier investisseur institutionnalisé en phase de démarrage à cette époque.   Jusqu’à présent, la société a eu près de trois autres fonds, le dernier ayant clôturé à 102 millions de dollars juste avant que la pandémie ne frappe l’Inde. L’entreprise de capital-risque gère un capital total de près de 225 millions de dollars, avec des investissements dans certains noms connus comme Dunzo, Unacademy, Milkbasket, Yulu et LBB.   SAIF Partners Nombre de levées de fonds100 Investissements notables : Capital Float, Firstcry, Swiggy, IndustryBuying, Aye Finance, Rivigo, Cleartax   SAIF Partners est une société de capital-investissement au niveau de la scène et du secteur en Asie, qui disposerait de près de 4 milliards de dollars de capitaux. La société de capital-investissement a été créée en 2001 sous la forme d’un fonds d’infrastructure de SoftBank Asia. Elle est dotée d’un financement de 400 millions de dollars.   La société de capital-investissement a ses bureaux en Inde, en Chine et à Hong Kong. En Inde, le SAIF Partner a des bureaux à Bengaluru et Gurugram. Le fonds a également doublé ses investissements dans les entreprises indiennes en 2020 afin d’exploiter de nouveaux segments tels que les technologies de l’information, les logiciels d’entreprise en tant que service (SaaS), le divertissement et les start-ups de vente directe aux consommateurs.   Tiger Global Management Nombre de levées de fonds : 97 Investissements notables : Urban Company, Flipkart, Moglix, OPEN, Ninjacart, Razorpay Secteurs clés : Internet, Logiciels, Consommation, Technologie financière   Tiger Global Management est une société d’investissement qui a déployé des capitaux à l’échelle mondiale sur les marchés publics et privés. La société aurait investi dans près de 442 entreprises à travers le monde à travers 7 fonds. Elle a également connu 64 sorties depuis sa création en 2001.   En Inde, la société de capital-risque a investi dans près de 97 start-ups, dont Urban Company et Ninjakart. Elle avait investi la dernière fois 100 millions de dollars avec d’autres investisseurs dans la fintech Razorpay, marquant son entrée dans le club

L’écosystème startup Indien : Poids lourd de la Tech

Inde - Ecosystème des startups indiennes

On vous parlait des licornes indiennes en 2018, mais l’écosystème startup indien a continué de croître. En août 2020, lors de l’évènement du Y Combinator, TechCrunch a remarqué qu’un certain nombre de startups indiennes se démarquaient vraiment du lot. La Startup Scene indienne a connu une forte croissance ces dernières années avec une forte hausse du capital-risque en Inde. Une étude du cabinet de conseil en stratégie Bain comptant 10 milliards de dollars en 2019. c’est l’année la plus forte pour le capital risque indien. Parmi les startups qui ont tapé dans l’oeil du journal américain spécialisé dans les startups: Bikayi (Commerce électronique) Decentro (API pour les services bancaires) Farmako Healthcare (dossiers médicaux numériques) MedPiper Technologies (aide à l’embauche de professionnels de la santé) [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez aussi les 10 plus fonds de capital venture indiens les plus actifs de 2014 à 2020 [/symple_box] L’écosystème Startup Indien en plein boom pour porter le capital-risque Après un début d’année quelque peu moyen, le troisième trimestre a permis au capital-risque du pays de se reformer.  Les start-ups indiennes ont vu leurs investissements en capital-risque chuter à seulement 1,5 milliard de dollars au deuxième trimestre, le plus bas niveau trimestriel depuis 2016. Mais une étude KPMG note que le troisième trimestre va être bien meilleur. L’Inde a amorcé un rebond, avec 3,6 milliards de dollars investis dans les start-ups indiennes au cours du 3ème trimestre. Cependant, ce chiffre n’est pas un record ! Le 3ème trimestre 2020 n’est que le 4ème plus fort trimestre de l’histoire des startups indiennes depuis au moins 2013. Et donc, depuis toujours ! C’est un bon résultat pendant une pandémie, mais pas une période miraculeuse. Le nombre d’opérations de capital-risque en Inde a également légèrement rebondi au troisième trimestre. On notera cependant qu’une partie de cet argent est arrivé par grandes masses, dont un investissement de 500 millions de dollars dans Byju’s (Ed Tech). Bikayi : La chouchou de TechCrunch parmi les startups indiennes En effet, l’écosystème startup indien obtient globalement de bons résultats en 2020. Le Startuppers Club vous présente les chouchous affichés de TechCrunch. Bikayi, la favorite des startups indiennes de TechCrunch. Ses revenus mensuels récurrents (MRR) ont augmenté de 60 % en août par rapport à ses résultats de juillet. Et fin août, la société a déclaré à TechCrunch qu’elle était sur la bonne voie pour atteindre un million de dollars de revenus annuels récurrents (ARR) d’ici la fin de l’année. Bikayi a déclaré plus récemment qu’elle avait enregistré une croissance de 100 % du nombre de commerçants qu’elle soutient, et une croissance de 100 % de ses revenus en septembre. Le programme Shopify-for-India, axé sur WhatsApp, est donc en bonne voie. Les résultats d’octobre, a ajouté Sonakshi Nathani le PDG de Bikayi, sont également “prometteurs”. Des investisseurs internationaux pour la startup Scene indienne Pour mieux cerner le marché indien des start-ups, l’Inde attire des investisseurs comme le fonds Accel. En effet, les associés Arun Mathew (basé aux États-Unis) et Prayank Swaroop (basé en Inde) se sont penchés sur le marché national pour identifier des opportunités d’investissement. Selon Swaroop, la baisse des coûts de la bande passante et des smartphones, ainsi que l’amélioration de la fiabilité de l’Internet, ont contribué à jeter les bases de la récente vague de start-ups indiennes. M. Mathew a ajouté que certains succès très médiatisés comme Flipkart ont rendu les startups indiennes connues. Le succès de la société de commerce électronique ayant contribué à la présence internationale de l’Inde dans la StartUp Scene mondiale. Swaroop a ajouté que le fait que des personnes expérimentées de sociétés technologiques indiennes existantes se diversifient et créent leurs propres entreprises, recyclant les connaissances en de nouvelles entreprises plus petites, est également utile. C’est une méthode clé par laquelle la Silicon Valley a réussi à créer un nombre impressionnant de succès au fil du temps. Une concentration d’opérateurs qui ont créé de grandes start-ups est la clé de voûte de la création de licornes. Et cet écosystème startup indien attire de plus en plus d’investissement. [symple_box style=”boxinfo”] Découvrez l’écosystème des startups aux Philippines [/symple_box]

Unacademy lève des fonds auprès de Facebook et General Atlantic

Unacademy leve des millions avec Facebook - Logo

Facebook vient d’investir dans Unacademy une startup indienne de l’Edtech. C’est l’une des start-up indiennes du secteur de l’éducation qui connaît la plus forte croissance. Et le géant des réseaux sociaux n’est pas le seul à avoir vu le potentiel de cette pépite ! 110 millions de dollars levés auprès de Facebook et General Atlantic Fondée il y a 4 ans, Unacademy vient de boucler son cinquième tour de table de financement (série E). La startup indienne lève ainsi 110 millions de dollars. Parmi les investisseurs, beaucoup de grands noms : General Atlantic Facebook Sequoia India Nexus Venture Partners Steadview Capital Blume Ventures Kalyan Krishnamurthy, PDG de Flipkart General Atlantic est le plus gros investisseur. Facebook a probablement investi autour de 20 millions de dollars. Pour une valorisation de Unacademy autour de 400 millions de dollars La startup indienne est ainsi valorisée autour de 400 millions de dollars ! Pour le petite histoire, la startup a commencé comme un chaîne Youtube qui donnait des cours pour réussir certains concours – notamment administratifs – aux élèves indiens. Mais la startup a réellement été créée en 2015 par ces 3 fondateurs : Gaurav Munjal, Roman Saini, et Hemesh Singh. La startup a déclaré qu’elle utilisera ce cash pour ajouter des catégories de préparation aux tests et intégrer davantage d’enseignants. L’objectif est de générer jusqu’à 300 millions d’euros de chiffre annuel par an. Dès le premier jour, notre mission a été de rendre une éducation de haute qualité abordable et accessible à tous. Il y a plus de 800 éducateurs qui enseignent en direct sur Unacademy tous les jours, avec des centaines de milliers d’apprenants qui assistent à ces cours depuis leur smartphone. Gaurav Munjal Unacademy : développement des cours depuis 2015 “Nous avons également beaucoup investi pour rendre des cours gratuits de haute qualité disponibles sur YouTube et sur notre propre plateforme où nous voyons plus de 150 millions de vidéos chaque mois. Notre objectif est de devenir non seulement la plus grande organisation d’éducation, mais aussi la plus grande organisation de consommateurs sur Internet en Inde”, a-t-il ajouté. Unacademy aide les étudiants à préparer les concours d’entrée dans une administration ou un collège. Sur son application, les étudiants regardent en direct les cours donnés par les éducateurs et participent ensuite à des sessions pour revoir les sujets plus en détail. L’entreprise propose des séries de tests, un feedback personnalisé et des interactions individuelles avec les éducateurs pour divers concours, y compris l’UPSC. Nous proposons la préparation à 32 examens, mais nous allons en proposer 40 de plus prochainement. Gaurav Munjal   Il y a un an, la start-up a lancé un service d’abonnement qui permet aux étudiants d’accéder à tous les cours en direct. Munjal a tweeté plus tôt ce mois-ci que le service d’abonnement était devenu une activité ARR de 30 millions de dollars. Elle a accumulé plus de 90 000 abonnés payants. Unacademy a deux concurrents de poids : Vedantu et Byju backé par Chan Zuckerberg Unacademy sont en concurrence avec Vedantu et Byju’s, qui compte General Atlantic parmi ses investisseurs et dont la valeur est estimée à 8 milliards de dollars. Chan Zuckerberg a investi dans Byju’s, mais a déjà vendu au moins une partie de sa participation. Les géants de la tech investissent dans les startups indiennes Unacademy est la deuxième startup indienne dans laquelle Facebook investit. En effet, Meesho a levé 125 millions de dollars en 2019 avec Facebook comme investisseur. Cette plateforme fonctionne comme une market place qui permet à des petits revendeurs de se lancer dans les affaires rapidement. Alors que l’écosystème des start-ups indiennes commence à se développer, il a commencé à attirer Google, Amazon et Twitter. Tandis que Twitter a soutenu la plateforme sociale ShareChat, Google a investi dans l’application de conciergerie hyperlocale Dunzo.

5 licornes indiennes à connaître en 2018

5 Licornes indiennes à connaître en 2018

Depuis le lancement du programme étatique « Startup India » fin 2015, l’écosystème indien ne cesse de se développer et les licornes indiennes émergent. Le « Club de startuppers » fait un petit tour en Inde pendant les vacances pour vous dénicher les champions indiens et les espoirs. Les 2 startups indiennes que vous ne pouvez pas ne pas connaître sont FlipKart et SnapDeal que nous vous présentons donc en premières : FlipKart, l’Amazon Indien de Bangalore Flipkart est LA startup indienne incontournable. Déjà parce que c’est une licorne (valorisée à plus de 1 milliard de dollars). Ensuite parce que la startup a été rachetée par Walmart en Mai 2018. En effet, le géant de la grande distribution a acquis 77% de la société pour 16 milliards de dollars, ce qui valorise la société à près de 21 milliards de dollars. Flipkart, c’est tout simplement le Amazon Indien. Vous pouvez tout acheter dessus : des livres, des films, des jeux, des téléphones, des outils de cuisine, des télévisions etc… La pépite a bénéficié de nombreuses levées de fonds qui lui ont permis de progresser très rapidement. La première était de 40K$ en2009, la deuxième de 100K$, la troisième passe directement à 1M€ en 2009 toujours. Puis les tours de table se densifient avec à 10M€ en 2010, puis 20M€ en 2011, 150M€ en 2012 et pour arriver à 1 milliard de dollar en 2014 pour la deuxième levée de fonds de l’année, en série G. Depuis la startup continue d’attirer les investisseurs sur ce marché de 1.3 milliards de consommateurs, presque aussi grand que la Chine. En 2017 seulement, Flipkart a levé plus de 4 milliards de dollars. L’histoire de la startup est juste folle puisqu’elle a été créée en …2007 seulement ! Finalement, Binny Bansal et Sachin Bansal, qui comme leur nom ne l’indique pas, ne sont pas frères, décident au début de créer un comparateur de prix puis développe une plateforme de marché. Anecdote amusante : Le premier a travaillé 9 mois pour Amazon après que sa candidature ait été refusée 2 fois par Google ! et le second voulait devenir joueur professionnel « gamer ». Une ascension fulgurante ! Amazon rode néanmoins et a annoncé investir 2 Mds de dollars pour devenir numéro 1. SnapDeal, l’une des seules licornes indiennes de New Delhi SnapDeal, c’est l’autre gros acteur de la vente en ligne en Inde. Le fondateur, un autre « Bansal » toujours pas relié aux 2 premiers, a créé sa société plutôt sur le modèle de VentesPrivées avec des offres journalières. L’offre se concentre principalement sur les téléphones, l’électronique et d’autres accessoires, mais on y trouve de tout comme des vêtements ! Snapdeal est plus jeune que sa rivale Flipkart et a donc bénéficié de moins de tours d’investissement. Mais sur les 5 premières années, la startup indienne a levé pratiquement 2 milliards de dollars, presque autant que Flipkart. On peut remarquer que SoftBank et Alibaba font partie des investisseurs ce qui est bon signe pour la jeune pousse. Cette startup indienne nourrit tous les espoirs car elle se positionne sur le E-commerce indien en plein boom. Avec près de 1.3 Mds de personnes et près de 500M d’internautes, l’Inde est nettement en retard par rapport à la Chine mais la rattrape à toute vitesse. Le secteur du E-commerce indien progresse de plus de 50% par an selon certaines études et pourrait devenir en 2025 l’un des 5 premiers acteurs mondiaux. En 2016, le E-commerce indien était comparable à celui du Canada et était inférieur à celui de la France !! Il y a donc pour l’instant une spéculation intense car les chiffres réels ne sont pas encore à la hauteur des espérances du continent. Swiggy vs Zomato, la guerre de la livraison de repas Swiggy est la 3ème startup de notre listing des licornes indiennes. La startup développe une solution de livraison de repas, un peu comme Deliveroo mais sur un marché de 1.3 milliards d’habitants. Dernièrement, l’investisseur géant SoftBank a annoncé qu’il était en discussion pour investir 500M$ dans Swiggy, ce qui valoriserait la start-up à 2.5 Mds de dollars !! Pour faire un mauvais jeu de mots, on pourrait dire que la startup a faim de croissance et s’est allié avec Amazon. Enfin depuis le mois d’Août 2018, Swiggy propose la solution « Amazon Pay » avec des tarifs intéressants. En Juin 2018, DST Global a investi 210 M$ aux côtés de Naspers dans Swiggy ce qui laisse penser que la startup a de beaux jours devant elle ! Mais Zomato, autre poids lourd du secteur local ne compte pas rendre les armes. Cette start-up a reçu presque autant d’investissements (443M$ vs 465M$), en provenance d’investisseurs tout aussi impressionnant dont Ant Financial en Février 2018 et Sequoia Capital ! Ce qui donnera indubitablement un avantage à l’un des deux, c’est l’investissement de SoftBank en discussion avec Zomato également. Ce qui est suprenant c’est la rapidité de croissance de Swiggy. En effet, Swiggy a été créée en 2014 seulement alors que Zomato a été fondée en 2008, 6 ans avant ! Plusieurs raisons peuvent expliquer ce début poussif : le marché internaute indien n’était peut-être pas encore mature en 2008. Zomato est à Gurugram, une ville nettement moins technologique que Bangalore. Pour autant, Zomato est en avance sur le nombre de restaurants partenaires (42K vs 35K), la course n’est donc pas finie ! Olacabs, un sérieux concurrent pour Uber en Inde Quatrième de notre petite liste des licornes indiennes à connaître, OlaCabs. C’est tout simplement l’application la plus connue pour réserver une voiture-taxi en Inde. Spécialisée sur le secteur du « Transport As A Service », l’application a une croissance vertigineuse et attise la convoitise des plus beaux fonds de capital-investissement. Tiger Global et Sequoia Capital India faisaient partie des 2ème et 4ème tours de financement pour des montants très raisonnables (5M$ et 40M$). Mais ensuite, SoftBank qui est souvent dans les bons coups financiers a posé 210M$ pour faire partie des investisseurs