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Comment investir dans l’intelligence artificielle ?

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Investir dans l’intelligence artificielle semble être prometteur. L’IA permet de résoudre des problèmes complexes, mais elle reste elle-même assez complexe à appréhender pour le commun des mortels. Un large consensus laisse penser que c’est la prochaine révolution technologique et économique comme les machines l’ont été pour la révolution industrielle. Un investisseur avisé voudrait certainement faire partie de cette aventure ! Mais l’investisseur moyen n’a pas toujours le temps de se plonger dans la multitude d’entreprises qui font l’actualité de l’intelligence artificielle.  Il faudrait aussi approfondir les concepts de Machine learning, Deep learning, Computer vision etc… Alors, comment bénéficier du marché de l’intelligence artificielle qui s’annonce gigantesque avec 4000 milliards de dollars dès 2022 ? Investir dans les entreprises de l’intelligence artificielle Le Startuppers Club a une bonne nouvelle pour vous, amis investisseurs ! Les stars de l’intelligence artificielle sont actuellement plutôt connues. Il s’agit de Google (Alphabet), Microsoft et Amazon ! En effet, chacune de ces entreprises ont des velléités importantes dans le domaine et sont bien placées pour se tailler la part du lion. Enfin, ces valeurs boursières présentent l’intérêt de ne pas être trop risquées car leur activité est assez diversifiée et ne donne pas signe de fatigue, au contraire ! GOOGLE sous le code NASDAQ: GOOG Google, renommé maintenant Alphabet pour englober tous ses services, est à la pointe de l’IA. On connait tous les Google Cars et autres projets fous qui se servent de l’intelligence artificielle. Mais Google a ouvert en Septembre 2018 un nouveau centre de recherche fondamentale à… Paris ! Sundar Pichai a inauguré cette nouvelle entité en s’engageant à recruter 1000 salariés dont au moins 25% d’ingénieurs. Par ailleurs, on notera que Google a fait du startup shopping son activité favorite, et l’IA ne fait pas exception à cette stratégie ! Le rachat de Deep Mind, startup britannique spécialisé dans le domaine, pour 628 millions de dollars ne peut que conforter la position hégémonique de l’Empire. C’est un peu comme si Alphabet repérait pour vous les pépites du secteur et les achetait, fonctionnant comme un fonds d’investissement pour vous ! Cette valeur est donc à favoriser, surtout pour un néophyte ! MICROSOFT sous le code NASDAQ: MSFT Ce n’est plus un secret, Satya Nadella le PDG de Microsoft, a bien l’intention de prendre le virage de l’intelligence artificielle. Le partenariat avec l’INRIA pour la recherche appliquée à l’IA a été renouvelé ; Cette alliance pourra développer des brevets et créer les innovations par la suite. Le partenariat fait également le focus sur l’accompagnement de startups en pointe dans le domaine. Là encore, Microsoft peut servir de tête chercheuse pour débusquer les meilleures pépites du secteur. L’entreprise a même développé à Paris un incubateur spécialisé : l’AI Factory. Cet incubateur est situé à Station F (l’un des 5 meilleurs incubateurs de la capitale et le plus gros) et vient en complément des programmes Bizsparck. Si l’associatif vous tente aussi – les investisseurs ne sont pas que des créatures purement vénales – sachez que Microsoft investit 40 millions dans un but humanitaire. En effet, cette somme sera allouée à des projets qui se servent de l’intelligence artificielle pour trouver la solution à des problèmes de l’Humanité ! AMAZON sous le code NASDAQ: AMZN Amazon, c’est notre chouchou chez Statuppers Club ! L’entreprise vit pour l’intelligence artificielle. Il n’y a pas de département spécialisé en IA dans l’entreprise. TOUS les départements de la boîte ont une composante IA pour innover. La technologie d’apprentissage automatique est utilisée par l’équipe de recommandation de produits pour améliorer l’expérience client depuis longtemps ! Cet exemple tout le monde le connait. Mais prenons les magasins Amazon Go qui n’ont même plus de caisse à la sortie. L’entreprise a bénéficié de la richesse des données pour suivre les tendances d’achat et les comportements des clients afin d’affiner la stratégie. En retour, les données récupérées lors des expériences réalisées dans les magasins physiques vont permettre au département de machine learning de progresser encore. Le cercle vertueux pour affiner l’intelligence s’enclenche ! Et Jeff Bezos propose de faire profiter de ses services via les AWS (« Amazon Web Services »), ce qui pourrait à terme lui octroyer une position de leader du marché. De même, l’entreprise partage certaines capacités de l’intelligence artificielle Alexa avec d’autres entreprises comme Liberty Mutual et Capital One. Investir dans les fournisseurs de puces électroniques, l’approche alternative NVIDIA Plutôt que d’acheter des actions d’entreprises développant l’IA, ou en complément, on peut vouloir acheter des parts dans l’entreprise qui fournit le matériel. Pendant la ruée vers l’or, les vendeurs de pelle ont été les premiers à faire fortune après tout ! A ce petit jeu-là, NVIDIA est certainement la meilleure option. Initialement conçues pour les jeux-vidéos très gourmands en ressource, les puces et GPU développés par Nvidia sont à la pointe de la technologie. Notamment, ce matériel permet à une voiture autonome de « voir » et analyser plus rapidement son environnement. Facebook utilise les même processeurs pour reconnaître plus rapidement les visages sur une photo. Et Nvidia va continuer ses ventes importantes car la demande en GPU augmente fortement. Rien que pour le marché des serveurs de data centers, le marché pourrait bien atteindre plus de 50 milliards de dollars en 2023. Rappelons que déjà 370 entreprises se servent de la plateforme d’intelligence artificielle de la marque pour créer des voitures sans conducteurs (Drive PX Pegasus). Selon l’entreprise, rien que cette branche devrait représenter un marché de 60 milliards de dollars en 2035. De bonnes perspectives pour investir dans l’intelligence artificielle !!

Startup Shopping: le nouveau mode de croissance de la Silicon Valley

Le Startup Shopping comme stratégie de croissance

Amazon a racheté Zappos pour 1.2 milliard de dollars. Apple s’est offert Beats pour 1 milliard. Facebook a racheté WhatsApp pour 19 milliards de dollars et Instagram pour une valeur de 1 milliard. … Mais le spécialiste du Startup Shopping reste Google ! En effet, le moteur de recherche américain a étendu et perfectionné ses services entre autres grâce aux acquisitions externes. Waze pour 1 milliard de dollars, Youtube pour 1.65 milliard, Nest pour 3.2 etc… La <a href=https://www.webrankinfo.com/dossiers/google/acquisitions rel=nofollow>liste des entreprises rachetées par Google</a> est longue ! Pourquoi ces entreprises, qui font rêvé les meilleurs programmeurs du monde, achètent des startups alors qu’elles pourraient développer leur propre technologie elles-mêmes ? Le Startup Shopping comme stratégie de croissance La stratégie de croissance portée par l’acquisition de startups est devenue une façon de faire très répandue dans les grandes entreprises technologiques. Google, le champion du Startup Shopping, a racheté 18 startups sur la seule année de 2016 ! Alors même que la plupart d’entre elles ne généraient pas de revenus. Mais le retour sur investissement n’est évidemment pas que financier ! Il arrive souvent que quand les startups arrivent à maturité, elles commencent à avoir du mal à continuer l’expansion du nombre d’utilisateurs. Aussi, il arrive qu’une entreprise rachète un concurrent pour intégrer un nouveau marché comme un nouveau pays. L’acquisition de startup (ou Startup Shopping) est alors une solution pour acquérir de nouveaux utilisateurs rapidement et/ou se développer et prendre des parts de marché sur un nouveau territoire. Entrer sur un nouveau marché peut devenir très coûteux non seulement en terme financier mais aussi en temps et en ressources humaines. Compte tenu de la rapidité de développement des startups aujourd’hui, il peut être opportun de vouloir prendre le lead rapidement sur un marché. Exemple : Une des raisons pour lesquelles Facebook a racheté WhatsApp était la recherche de nouveaux utilisateurs, notamment dans les pays émergents. Arrivé à 1 milliard d’utilisateurs, le rythme d’acquisition d’utilisateurs de FB ralentissait et il a été décidé d’acheter une startup complémentaire afin de créer un relais de croissance. Le leader du chat mobile, WhatsApp, avait une base de 450 millions de clients actifs, ce qui permettait à Facebook de toucher de nouvelles poches de population (princpialement en Asie). Complémentarité avec les produits phares de l’entreprise acheteuse A cause de la rapidité avec laquelle se développent l’innovation et les technologies, le marché est devenu compétitif et les utilisateurs de plus en plus exigeants. Les entreprises gardent l’objectif de développer de nouveaux produits dans leurs portefeuilles.  Agréger les différentes fonctionnalités devient alors la stratégie pour répondre au maximum aux besoins des utilisateurs. Exemple : Google rachète Youtube pour mieux intégrer les résultats de la plateforme de vidéos. Avant d’acheter Youtube, Google avait lui-même déjà créé un système de partage de vidéos proche de Youtube qui s’appelait « Google Vidéos ». Mais la renommée de Youtube était telle que Google fut obligée de racheter la startup qui faisait concurrence à ses services. Ainsi, Google a pu augmenter son portefeuille de produits et augmenter la valeur ajoutée de son service global pour les utilisateurs. Quand Google a racheté Youtube en Novembre 2006, la plateforme de vidéos n’avait aucun revenu et seulement 1 an d’existence ! C’est aujourd’hui le 3ème site le plus visité du monde ! Startup Shopping et Talent Acquisition Retenir les meilleurs profils a toujours été un problème dans les entreprises. Les startups de la Silicon Valley s’arrachent les meilleurs talents dans une bataille à coup de dollars et de proposition intellectuellement enrichissante. Recruter des petits génies créatifs, des programmateurs de talent, et des data scientists sans limites devient donc rapidement coûteux et difficile. Certaines acquisitions sont l’occasion d’intégrer une culture d’entreprise et une expérience qu’il serait très compliqué de reproduire même en y passant du temps. En effet, 2 équipes développant la même idée n’arriveront jamais au même résultat. Recréer une équipe qui marche bien est une tâche ardue ! Gardons en tête qu’il y a finalement peu de gens visionnaires, et que c’est gens valent bien quelques millions pour leurs idées et leur approche du produit… Exemple : C’est le cas de Kevin Systrom, le fondateur d’Instagram. Zuckerberg voulait déjà embaucher Kevin Systrom lorsqu’il était à la fac, mais Systrom refusa. Finalement Facebook rachètera 1 milliard de dollars la startup de Systrom. Et le réseau social le gardera à la tête d’Instagram qui jouit d’une bonne indépendance au sein de l’empire ! Avoir accès à la technologie le plus rapidement possible Acheter une startup qui a beaucoup travaillé sur une technologie permet de gagner beaucoup de temps. L’entreprise qui rachète une startup peut intégrer la nouvelle technologie beaucoup plus vite, et rester en pointe dans son secteur. Donc d’un côté, c’est probablement moins cher, et de l’autre ça gagne du temps. Mais surtout ça permet de garder à distance les concurrents qui passeront plus de temps à développer le même produit. Racheter une startup c’est aussi racheter ses brevets qu’elle a déposé et qui sont parfois exclusifs… Un bon exemple de cette stratégie est la startup Siri rachetée par Apple en 2010 pour un peu plus de 200 millions de dollars. L’intégration de l’assistant personnel automatique a été généralisée sur tous les smartphones de la marque. Apple a ainsi pu intégrer rapidement la technologie en maintenant à distance ces concurrents sur ce service. Dans le même état d’esprit, Google a racheté une startup de partage de documents « DocVerse » pour 25 millions de dollars. Cela a permis d’accélérer l’adoption de Google Docs. Cependant, les bénéfices ne sont pas toujours au rendez-vous. Google a racheté Nest pour 2.3 Mds de dollars. Alors que pour l’instant le marché de la maison connectée peine à démarrer. Le chat d’une startup reste un exercice périlleux, même pour le spécialiste du Startup Shopping.