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La cryptomonnaie africaine est la prochaine révolution fintech

Cryptomonnaie Africaine - Essor et risques

La cryptomonnaie Africaine est encore balbutiante, mais serait déjà très prometteuse. En effet, dans un pays où la stabilité monétaire reste compliquée et l’accès au système bancaire souvent précaire, les monnaies crypto font vraiment sens. Le potentiel semble bien là, tant les possibilités et besoins sont énormes en Afrique. Mais l’adoption de ces monnaies numériques en est encore à ses débuts, comparé à d’autres continents. “La plupart des gens pensent que la cryptomonnaie n’est que de l’argent sur Internet”, Elisha Owusu Akyaw, fondateur de BlockNewsAfrica au Ghana. Et d’ailleurs, aucune monnaie cryptographique africaine n’a pour l’instant percé.   LE YUAN NUMÉRIQUE, NOUVELLE MONNAIE ÉLECTRONIQUE CHINOISE   L’Afrique, le futur paradis de la cryptomonnaie   Avec un nombre croissant d’Africains qui adoptent déjà les services de transfert d’argent par téléphone portable comme M-Pesa, les professionnels du secteur affirment qu’il n’est pas surprenant que la cryptomonnaie gagne rapidement du terrain sur le continent. Les échanges en cryptomonnaies se chiffrent désormais à plus de 300 millions par mois. La cryptomonnaie fonctionne comme l’argent mobile (détenu et échangé par le biais d’un téléphone. Il est donc facile à comprendre pour les Africains. Peut être même plus que pour les Occidentaux qui ont déjà une meilleure intégration financière et un accès facile aux systèmes bancaires. L’Afrique est bien placée pour profiter de l’essor de la cryptomonnaie. Elle dispose d’une génération croissante de jeunes professionnels adaptables et de futurs entrepreneurs. De plus, le taux de chômage élevé dans de nombreux pays africains signifie que les jeunes évitent les secteurs traditionnels et explorent de nouvelles façons de faire du business.   Éviter l’instabilité monétaire par le biais d’une nouvelle monnaie   Le manque de fiabilité des monnaies locales et l’hyperinflation ont également joué un rôle dans l’essor de la cryptomonnaie africaine. Lorsque le dollar zimbabwéen est monté en flèche en 2015, certains se sont tournés vers les bitcoins. “Maintenant, vous avez cette alternative aux monnaies traditionnelles gérées par le gouvernement, où il y a eu historiquement tant d’erreurs et d’effets secondaires négatifs”, a déclaré à DW Chris Becker. Chris Becker est le responsable des technologies blockchain chez Investec, basé en Afrique du Sud. “Dans le meilleur des cas, l’émergence des cryptomonnaies pourrait en fait aider certaines économies africaines à long terme. Ces monnaies concurrentes fonctionnent en parallèle avec les monnaies nationalesce qui donnera à ces économies un niveau de résilience accru”.   L’essor de la cryptomonnaire africaine portée par les envois de fonds de la diaspora   La diaspora africaine croissante a également pris le train en marche pour envoyer des fonds à travers les frontières à moindre coût. C’est un mouvement logique, selon l’entrepreneur technologique Emmanuel Darko. “Pour les Africains de la diaspora qui envoient de l’argent chez eux, le coût des transferts bancaires est astronomique”, explique Darko. “Il atteint parfois jusqu’à 20 %. … Mais il existe des cryptomonnaies qui permettent aux gens d’envoyer de l’argent en Afrique gratuitement”. Un service populaire est la société de transfert d’argent BitPesa, basée à Nairobi, la capitale du Kenya. BitPesa utilise Bitcoin comme moyen de transfert d’argent international. Cela permet d’éviter les frais bancaires ainsi que les coûts de conversion de l’argent en différentes devises.   L’avenir de la cryptomonnaie africaine entre espoir et risque   Certains pays africains s’efforcent de créer de nouvelles lois pour se préparer à un avenir possible où la cryptomonnaie sera la norme. La plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, montre la voie.  Ayant récemment légalisé la cryptomonnaie, le Nigéria a publié des directives réglementaires pour les monnaies numériques et les entreprises ou start-ups basées sur la cryptomonnaie. Cette nation concentre les acteurs majeurs du secteur. Mais d’autres points chauds de la cryptomonnaie comme l’Afrique du Sud et le Kenya ne sont pas loin derrière. Les principaux régulateurs financiers d’Afrique du Sud ont publié en avril des recommandations pour la réglementation de la cryptomonnaie. En attendant, le Kenya est prêt à expérimenter une taxe numérique à partir de janvier 2021. Ccela pourrait ouvrir la porte à une réglementation plus poussée de la cryptographie. Bien qu’il soit encore trop tôt pour dire à quel point la cryptomonnaie sera adoptée en Afrique, les jeunes Africains devraient probablement envisager de s’y intéresser. “C’est une évidence dans le sens où c’est vers cette tendance que va la finance”, dit Elisha Owusu Akyaw.  La cryptomonnaie africaine répond finalement bien aux problématiques du Continent.   Risques associés au secteur de la cryptomonnaie africaine   Volatilité des cours : La nature même de la cryptomonnaie fait que les prix sont d’abord volatiles. Les monnaies virtuelles ne sont pas réglementées dans la plupart des pays africains et leur statut juridique est souvent flou.  Cela signifie qu’il n’existe pas de filet de sécurité pour compenser les pertes de fonds. Les investisseurs à court terme sont plus susceptibles d’être durement touchés par des effondrements soudains. Difficulté pour appréhender le concept : “En raison d’un manque d’éducation, les gens sont induits en erreur par certains schémas qui ne sont pas de la cryptographie”, explique-t-il. “Il est donc conseillé de s’instruire. La cryptographie semble un peu complexe pour beaucoup de gens. Alors qu’en vérité la cryptographie est en fait très simple si vous prenez votre temps pour la comprendre”. Crypto-escroquerie : Les personnes ayant peu d’expérience dans les nouvelles technologies sont les plus exposées au risque d’être victimes d’un nombre croissant de crypto-escrocs. L’Afrique n’échappe pas à cette règle qui s’applique dans tous les pays et sur tous les continents. Une population mal informée ou peu formée est toujours plus vulnérable.  

2 Startups fintechs nigériannes lèvent des fonds : Chipper Cash et Kuda

2 Startups Fintechs Nigériannes à succès : Chipper Cash - Kuda

Nous vous le disions dans notre article sur les 10 startups nigériannes à surveiller en 2020, l’écosystème du NIgéria est dynamique. Les startups fintechs nigériannes s’en sortent très bien aussi. A tel point que plusieurs ont levé des fonds dernièrement : Chipper Cash lève 30M$, notamment auprès de Jeff Bezos Kuda lève 10M$ pour devenir la banque mobile par excellence Chipper Cash, la startup fintech nigérianne qui lève des fonds avec Jeff Bezos Chipper Cash, start-up fintech africaine, a signé un financement de série B de 30 millions de dollars sous la direction de Ribbit Capital. Mais aussi et surtout avec la participation de Bezos Expeditions – le fonds de capital-risque personnel du PDG d’Amazon, Jeff Bezos. Chipper Cash, la startup fintech nigérianne en plein essor Chipper Cash a été fondée à San Francisco en 2018 par l’Ougandais Ham Serunjogi et le Ghanéen Maijid Moujaled. Encore un bel exemple de la diaspora africaine aux Etats-Unis qui réussit à adapter la culture business à leur pays d’origine. La société propose des services de paiement P2P gratuits sur téléphone portable dans sept pays : Ghana, Ouganda, Nigeria, Tanzanie, Rwanda, Afrique du Sud et Kenya. Parallèlement à son application P2P, la start-up fintech nigérianne gère également Chipper Checkout, un produit de paiement payant destiné aux commerçants. Ce service génère les revenus nécessaires pour soutenir l’activité de paiement mobile gratuit de Chipper Cash. La société a atteint 3 millions d’utilisateurs sur sa plate-forme et traite en moyenne 80 000 transactions par jour. En juin 2020, Chipper Cash a atteint une valeur de paiements mensuels de 100 millions de dollars. Le futur de l’une des meilleures startups fintechs nigériannes Dans le cadre de la série B, la start-up prévoit d’étendre ses produits et sa portée géographique. Du côté des produits, cela implique d’offrir davantage de solutions de paiement aux entreprises, d’options de négociation en crypto-monnaie et de services d’investissement. “Nous serons toujours une plate-forme de transfert financier P2P au cœur de notre activité. Mais nos utilisateurs nous ont demandé d’offrir d’autres services de valeur… comme l’achat de devises cryptées et l’investissement dans des actions”, a déclaré M. Serunjogi à TechCrunch lors d’un appel. Le soutien de Jeff Bezos à Chipper Cash, une aubaine pour les startups nigériannes Le soutien de Jeff Bezos à Chipper Cash fait suite à une série d’événements récents qui ont accru la visibilité de la scène des start-ups africaines. Au cours de la dernière décennie, l’écosystème technologique du continent a connu l’une des croissances les plus rapides au monde. Ces bons résultats sont dus à l’expansion du capital-risque et de la création de start-ups. Même si elle reste concentrée dans des pays tels que le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud. Le fondateur de Chipper Cash, Ham Serunjogi, attend des retombées du soutien d’une personnalité  comme Jeff Bezos qui vont au-delà de sa startup.   Kuda, la 2ème startup fintech nigérianne à surveiller de près Kuda, une start-up fintech nigériane a annoncé qu’elle avait levé 10 millions de dollars. Cette startup exploite une banque via mobile pour les consommateurs et (bientôt) les petites entreprises. Ce financement fait suite à une forte demande pour ses services et à ses ambitions – selon le PDG Babs Ogundeyi. En effet, l’ambition centrale est de devenir la banque de référence non seulement pour les personnes vivant sur le continent africain… Mais aussi pour la diaspora africaine. “Nous voulons mettre en banque tous les Africains de la planète, où que vous soyez dans le monde”, a-t-il déclaré dans une interview. Elle commence d’abord sur son marché d’origine : depuis son lancement en septembre 2019, elle a attiré environ 300 000 clients. D’abord des consommateurs et maintenant aussi des petites entreprises. La fintech traite en moyenne plus de 500 millions de dollars de transactions chaque mois. Une levée de fonds de 10 M$ mené par Target Global, après 1M$ déjà levé auparavant La levée de fonds de 10 millions de dollars est dirigée par Target Global, le géant du capital-risque hors d’Europe. On note également la participation d’Entrée Capital et de SBI Investment , ainsi que d’un certain nombre de business angels notables. La liste comprend Raffael Johnen (fondateur de Auxmoney), Johan Lorenzen (fondateur de Holvi), Brandon Krieg/Ed Robinson (fondateurs de Stash), et Oliver et Lish Jung (business angels dans Nubank, Revolut et Chime). Avant cela, Kuda – qui est cofondée par Ogundeyi et CTO Musty Mustapha – avait levé 1,6 million de dollars lors d’un tour de table préalable pour lancer une version bêta de son service, et Ogundeyi a déclaré qu’il travaillait déjà sur une série A beaucoup plus importante. Aucune évaluation n’est actuellement divulguée. Le succès des startups fintechs nigériannes se confirme, avec Paystack Plus récemment, Paystack – une start-up de paiement du Nigeria – a été acquise par Stripe pour plus de 200 millions de dollars, ce qui en fait non seulement la plus grosse acquisition de Stripe. Cette nouvelle a suivi de près l’affaire Interswitch. Une autre start-up de paiement qui a atteint une valeur d’un milliard de dollars grâce à un investissement de Visa. Les startups fintechs nigériannes ont été parmi les plus suivies, et leurs services les plus largement adoptés, de tous les acteurs technologiques de la région. La raison en est logique. L’Afrique est l’un des continents les plus peuplés du monde, mais aussi l’un des plus sous-développés économiquement. Ainsi, alors que la population commence à adopter sérieusement la technologie mobile, la concurrence est relativement faible. Les start-ups nigériannes du secteur fintech ont donc encore de beaux jours devant elles. Une construction de business différente des autres fintechs mondiales pour Kuda Contrairement à beaucoup de fintechs comme N26, NuBank ou Revolut, Kuda ne s’associe pas avec d’autres banques. Généralement une banque établie gère et garantit les dépôts, pour se concentrer sur le service client, et sur la création d’expériences conviviales et de services à valeur ajoutée autour de la gestion de l’argent. Kuda a plutôt obtenu une licence de banque de microfinance auprès de la banque centrale

Le Congo, un gros potentiel en croissance pour les startups

Congo - Gros potentiel de croissance pour les startups congolaises

Le Congo est en train de devenir rapidement une terre d’opportunités pour les startups. En effet, l’environnement des affaires devient plus favorable : sa population qui a dépassé les 80 millions d’habitants et qui croît rapidement son PIB en hausse une pénétration croissante de l’internet et des signes de stabilité politique croissante Parallèlement, le gouvernement se montre plus coopératif et certaines réussites locales – bien que peu nombreuses – attirent l’attention. On espère que le pays pourra bientôt rivaliser avec le Kenya en tant que pôle technologique. Pour autant, la République démocratique du Congo (RDC) a un problème d’image. Le pays est pour l’instant surtout connu internationalement pour sa pauvreté, sa guerre civile et Ebola. Mais ça va changer, le Startuppers Club en est sûr !! Le Congo RDC, future Startup Nation africaine ?! 1. La population du Congo fait entrevoir de belles opportunités La taille du marché et la nature naissante de la scène technologique locale font de l’écosystème des start-ups de Kinshasa nu bon potentiel. Le Congo RDC est un grand marché avec sa population de plus de 80 millions d’habitants. Grâce à l’évolutivité, les start-ups technologiques devraient être à même de toucher plus de personnes que les entreprises normales. Les startups congolaises ont donc un beau potentiel de croissance. Selon l’un des principaux startuppers congolais, les opportunités viennent de la taille du marché et du fait qu’il manque une culture de la start-up, ce qui est en train de changer. L’économie a besoin de la transformation numérique et pour les entrepreneurs, c’est un très bon moment pour créer des entreprises. 2. Adoption des nouvelles technologies et d’internet Même s’il y a un plus petit pourcentage d’adoptants de la technologie, les chiffres peuvent être énormes. Par exemple, Facebook compte 1,9 million d’utilisateurs actifs de smartphones à Kampala, une ville que les gens associent généralement comme étant parmi les leaders des start-ups africaines, ce qui est à peine plus que les 1,7 million d’utilisateurs actifs de smartphones à Kinshasa. Pénétration d’Internet au Congo En janvier 2020, la République démocratique du Congo comptait 16,35 millions d’internautes. Le nombre d’internautes en République démocratique du Congo a augmenté de 9,0 millions (+122%) entre 2019 et 2020, ce qui montre bien l’augmentation importante de la connection à internet. Le taux de pénétration d’Internet en République démocratique du Congo était de 19 % en janvier 2020. Source : DataReportal Pénétration du Mobile au Congo En janvier 2020, il y avait 35,13 millions de connexions mobiles en République démocratique du Congo. Le nombre de connexions mobiles en République démocratique du Congo a augmenté de 1,0 million (+3,1 %) entre janvier 2019 et janvier 2020. Le nombre de connexions mobiles en République démocratique du Congo en janvier 2020 équivalait à 40 % de la population totale. Source : DataReportal Le Congo RDC, future Startup Nation Africaine ? 3. Un environnement politico-économique plus stable et ambitieux Plus de stabilité politique Le nouvel environnement politique essaie de soutenir les innovations locales et de pousser davantage d’entrepreneurs locaux à créer de nouvelles entreprises. Beaucoup de Congolais espèrent un avenir meilleur après la période d’instabilité politique relative instaurée par Félix Tshisekedi succédant à Joseph Kabila en tant que président en janvier. Des politiques en faveur des startups L’écosystème cherche vraiment à soutenir et à pousser les start-ups. Il y a un nouvel état d’esprit, même de la part des grandes entreprises comme MTN et AirTel. Ils essaient d’inclure les partenariats de startups dans leur stratégie d’entreprise. Nous pouvons voir que le nouveau président parle beaucoup de la promotion de l’entrepreneuriat local, et il y a quelques bonnes décisions comme les fonds de garantie annoncés pour les entrepreneurs. Le gouvernement ne s’est pas contenté de soutenir, il a été un leader d’opinion dans la manière dont il veut que l’avenir du pays soit perçu. Le Congo, un marché encore vierge : une incroyable opportunité ! Bien sûr, Kinshasa un marché moins mature que sur Nairobi ou Lagos, mais c’est une opportunité aussi ! Nous pouvons regarder comment d’autres villes se sont développées. Cela permettra de comprendre ce qui a fonctionné, mais aussi essayer d’éviter les pièges. Les Congolais finiront par être plus nombreux à se connecter sur leurs smartphones comme sur d’autres marchés.  Mais le Congo essaiera également d’éviter le problème des “10 000 startups sans plan de sortie” auquel sont confrontés de nombreux autres marchés en Afrique. En peu de temps et avec la bonne approche, Kinshasa pourrait devenir un Nairobi. Un rebranding nécessaire au niveau de l’image du Congo Selon Barrett Nash, startupper rwandais, “Le Congo a besoin d’une meilleure équipe de relations publiques”. Kinshasa est une ville compliquée – mais Lagos et Johannesburg le sont aussi. Le préjugé est assez fortement ancré alors que de bons facteurs pourraient être mis en avant. En effet, le Congo a beaucoup d’atouts pour un écosystème startup : une population énorme, jeune et en croissance une classe d’affaires éduquée, ouverte d’esprit et entreprenante des routes de grande ville impressionnantes, et surtout un terrain de jeu compétitif totalement ouvert Tout cela semble être complètement invisible pour les étrangers. Mais tout cela fait du Congo “un rêve d’entrepreneur”, combinant une foule de défis uniques avec une population à la recherche de solutions. Il s’agit d’un marché qui ne devrait pas accueillir une scène florissante de développeurs autochtones avant une décennie. Mais déjà des solutions locales se créent avec des incubateurs comme Congolia et des médias comme CongoNumérique. Mais nous reviendrons sur cet écosystème startup congolais dans un autre article ! 🙂  

Le Congo RDC, future Startup Nation Africaine ?

Congo Kinshasa - Future StartUp Nation africaine

De grands défis à relever pour faire du Congo RDC une Startup Nation Comme le Startuppers Club le décrivait dans un article le Congo RDC présente un gros potentiel en croissance pour les startups grâce à la taille de sa population, à l’adoption des nouvelles technologies (notamment mobiles et internet) qui grimpent en flèche et à un environnement politique plus stable. Mais face à ces opportunités, de vrais défis attendent le Congo RDC pour s’imposer comme une Startup Nation. Les formation des talents avec un esprit entreprenarial sont encore peu nombreux La présence de structures d’accompagnement des startups : incubateurs et accélérateurs Le financement des startups congolaises encore très peu élevé La connectivité Internet est plus coûteuse et moins efficace que dans d’autres pays africains Formation des Startuppers Congolais et structure d’accompagnement “Le système d’éducation congolais forme les étudiants dans des domaines qui ne correspondent pas aux exigences du marché du travail des startups congolaises.”, selon M. Pascal. Il est difficile de trouver des étudiants rompus à la manipulation du numérique. De futurs entrepreneurs qui ont les moyens de développer leurs idées. La formation sur des compétences entrepreneuriales est un défi important du Congo RDC. Les entrepreneurs ont besoin de plus de formation sur le développement des entreprises. Et les pépinières d’entreprises doivent améliorer leurs moyens de fournir un soutien et une formation aux jeunes pousses. Sans une bonne incubation, il sera très difficile pour les start-ups de lever des fonds et d’avoir un impact suffisant. Pour l’instant, la RDC est devenue un exportateur de talents, en raison du manque d’infrastructures. Cela signifie que les Congolais brillent plutôt en Afrique du Sud, au Rwanda ou au Kenya. Au fur et à mesure que les infrastructures locales s’amélioreront, ils reviendront. Plus globalement, on note aussi le manque de structures de soutien locales. L’environnement social n’a pas encore compris à quel point il est difficile pour une startup de passer de zéro à un, de rien à une entreprise. Et les choses commencent déjà à bouger ! En effet, de nouvelles structures de formation des startuppers congolais se créent comme IngeniousCity. De même, les incubateurs commencent à fleurir comme Congolia ou KinStartup. Financement des Startups Congolaises Le manque de financement pour les start-ups congolaises est un autre problème majeur. Il y a déjà quelques investisseurs en phase de démarrage. Mais il leur est difficile de conseiller les startups qu’ils soutiennent. Beaucoup de gens veulent investir dans les start-ups pour l’espoirt de gain, mais ces investisseurs doivent aligner leurs politiques d’investissement sur les modèles d’investissement des start-ups. Les investisseurs qui sont présents localement sont essentiellement des business angels. Peu de fonds sont structurés pour investir régulièrement au Congo RDC. Ces dernières années, les entreprises s’intéressent également aux innovations technologiques et ont tendance à s’impliquer davantage, mais n’investissent pas encore vraiment. Le gouvernement s’intéresse à la question des start-ups depuis très récemment. Plusieurs programmes d’incubation, de fonds de garantie et de facilitation de la création d’entreprises ont été lancés. Volonté politique de faire évoluer l’écosystème startup du Congo RDC Le gouvernement fait de son mieux pour pouvoir contribuer à la croissance de l’écosystème, mais il reste beaucoup à faire. Le plan numérique national du Congo, qui a rassemblé tous les acteurs de l’écosystème pour jeter les bases et les objectifs à atteindre dans les cinq prochaines années, constitue déjà une bonne étape dans la réalisation de ce projet. La connectivité du pays est en plein développement. Le nombre d’internautes a augmenté de 9,0 millions entre 2019 et 2020, soit (+122%) en République démocratique du Congo. Le Congo est clairement en transformation. il reste maintenant à en informer le Monde. Mais la RDC a besoin de meilleures relations publiques pour lutter contre son problème d’image. Une image négative est encore véhiculée par les médias internationaux, qui ne parlent que des affaires Ebola, de la guerre dans l’est du pays ou de la corruption. Ils ignorent tous les efforts déployés pour changer la situation. [symple_box style=”boxinfo”] Pour s’informer sur les startups congolaises sous un angle positif, nous vous conseillons les sites CongoNumérique.Com et CongoDigital.Net [/symple_box] Beaucoup d’entrepreneurs congolais sont optimistes et pensent qu’en dépit des problèmes et de l’image négative, Kinshasa et la RDC pourraient un jour rivaliser avec des endroits comme Nairobi en tant que centres technologiques africains. Tout peut aller très vite. “La RDC pourrait bien surprendre le monde entier dans très peu de temps”, selon un startupper confiant. “Pour que nous puissions rivaliser avec les autres pôles technologiques africains, nous avons simplement besoin d’infrastructures locales qui soient à jour. Je pense que ce n’est qu’une question de temps. Les choses ont déjà commencé à bouger. Vous entendrez de plus en plus parler de la RDC.”  

Paystack : La startup nigérianne rachetée 200M$ par Stripe

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La start-up nigériane Paystack est devenue la dernière entreprise technologique africaine dont tout l’écosystème parle. Une des plus startups américaines les plus connues rachète pour un montant rarement atteint en Afrique une startup très prometteuse. Paystack x Stripe : Un rachat mais une indépendance conservée La start-up a été rachetée par Stripe, le géant américain des paiements. Ce rachat s’inscrit dans le cadre d’un accord qui permettra aux deux entreprises de continuer à fonctionner indépendamment. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre des plans d’expansion internationale de Stripe. En effet, à la suite d’un financement de 600 millions de dollars en avril 2020, les startuppers ont mis en place un plan d’internationalisation a été construit . Aucune des deux sociétés n’a dévoilé la valeur de l’acquisition. Mais TechCrunch rapporte que l’opération vaut plus de 200 millions de dollars. Paystack, un service de paiement basé sur une API similaire à celle de Stripe, permet aux utilisateurs de mettre en place des passerelles de paiement en ligne. Cela permet aux entreprises d’accepter les paiements par carte de crédit et de débit des clients en ligne. L’acquisition de Paystack est une marque de la croissance rapide de la start-up depuis sa création en 2015 par Shola Akinlade et Ezra Olubi. Paystack : la première startup nigérianne a intégré le Y Combinator Elle est devenue la première startup nigériane jamais admise dans Y Combinator, l’incubateur de la Silicon Valley qui a soutenu de grandes startups mondiales, dont Stripe. Depuis, Paystack a converti plus de 60 000 clients avec une clientèle qui comprend des petites entreprises commerciales, des agences gouvernementales et de grandes entreprises. La startup compte même le géant des télécommunications MTN et la société internationale de transport routier Bolt comme client. La société s’est également étendue à l’Afrique du Sud et au Ghana. 114 employés travaillent aujourd’hui pour la startup. Les startups nigériannes fintech semblent défier une réalité économique pourtant difficile L’acquisition de Paystack intervient également en dépit de réalités économiques incertaines. En effet, le Nigéria connaît un contexte de crises déclenchées par la pandémie actuelle de coronavirus. L’acquisition de Paystack s’inscrit dans une tendance plus large qui voit des startups africaines avec le vent en poupe lever des millions de dollars. Parmi les opérations de sortie notables des start-ups fintech, on peut citer l’achat de DPO Group, un fournisseur de services de paiement pour les entreprises africaines. La startup a été rachetée par Network International, un géant des paiements dont le siège est à Dubaï. Officiellement pour un montant de 288 millions de dollars. De même, l’acquisition par WorldRemit de Sendwave, une société de transferts de fonds axée sur l’Afrique, dans le cadre d’une opération évaluée à 500 millions de dollars selon Bloomberg. Enfin, à la fin de l’année dernière, le géant des paiements mondiaux Visa a payé 200 millions de dollars pour acquérir 20 % des parts d’Interswitch, la plus grande société de paiements électroniques du Nigeria, ce qui en fait la première licorne fintech d’Afrique. [symple_box style=”boxnotice”] Découvrez les 10 startups nigériannes à suivre en 2020 [/symple_box] La startup américaine Stripe avait déjà flairé le bon filon en 2018 L’acquisition de Paystack par Stripe est une extension de la relation existante entre les deux sociétés. Stripe a mené le tour de table de Paystack de 8 millions de dollars en 2018. Visa, Tencent et Y Combinator ont également participé à ce financement initial. Cette opération a marqué l’intérêt croissant des géants mondiaux des paiements pour le secteur des start-ups africaines. Pour sa part, les premiers bailleurs de fonds de Paystack ont également inclus des investisseurs locaux. Ainsi Spark, une société d’investissement dirigée par Jason Njoku, fondateur d’iROKOtv, était l’un des premiers investisseurs. Egalement Ingressive Capital and Ventures Platform, deux sociétés panafricaines de capital-risque ont soutenu Paystack en phase de démarrage.

10 Startups nigériannes à surveiller selon Benjamin Dada

Nigeria - 10 Startups nigériannes à suivre en 2020

A première vue, les startups nigériannes ne semblent pas réunir les atouts nécessaires, avec un écosystème en déficit d’infrastructures et ses lourdeurs administratives. Mais les inefficiences du quotidien vécues par les Nigérians incitent les start-up à venir s’y attaquer, avec succès. D’ailleurs, les géants américains sentent le potentiel et se tournent vers les startups locales. C’est bien ce qui explique que Stripe rachète la startup nigérianne Paystack pour 200M$ Historiquement derrière Le Cap et Nairobi, les start-up de Lagos ont levé 115 millions de dollars en 2017, soit 20% du total des investissements en Afrique. Bien que faible comparés aux deals des marchés développés, il témoigne d’un intérêt bien réel de la part des fonds de capital-risque. Avec une population de 200 millions d’habitants, le NIgéria pourrait devenir la prochaine startup nation d’Afrique ! Lagos fournit en effet un terrain d’essai idéal sous forme d’un marché immense, et dispose même de son réseau d’incubateurs et d’accélérateurs de start-up : la «Yabacon Valley». Le Startuppers Club s’intéresse aujourd’hui au 10 startups nigériannes que l’observateur avisé Benjamin Dada à sélectionné pour leur potentiel. Ces entreprises sont très jeunes mais déjà prometteuses ! Vinsighte, l’une des startups nigériannes du Facebook Accelerator 2019 Vinsighte est l’une des startups de la cohorte Facebook Accelerator 2019. Elle a également participé à la semaine de présentation de l’innovation 2020. Kolawole Oluwatomisin, Erioluwa Morenikeji, Caleb Oyolola et Dairo Tosin ont cofondé cette startup en 2017. Initialement, il s’agissait d’un projet d’une équipe d’étudiants de l’université d’Ibadan. La startup Vinsighte utilise la vision par ordinateur et la technologie du sonar pour permettre à toute personne malvoyante de naviguer de manière indépendante dans son environnement. Jusqu’à présent, Vinsighte a lancé deux solutions: Viri-une aide au guidage et et Visis-des lunettes de lecture intelligentes Caleb a déclaré qu’ils travaillent actuellement à la sortie d’une autre version de leurs lunettes de lecture intelligentes dans le courant de l’année. uLesson, la startup EdTech montée par le serial entrepreneur Sim Shagaya Lorsqu’un serial entrepreneur comme Sim Shagaya, fondateur de DealDey et Konga, se lance dans une nouvelle entreprise, le technosystème y veillerait certainement. Devant initialement être lancée en février 2020, uLesson avait obtenu un financement d’amorçage. Le montant officiel est de 3,1 millions de dollars (₦1,1 milliards) financé par TLcom Capital en novembre 2019. La plateforme uLesson permettrait aux apprenants, principalement des élèves du secondaire, de faire l’expérience d’un apprentissage personnalisé, de passer des tests simulés et d’évaluer leurs performances et leurs progrès d’apprentissage grâce au tableau de bord d’analyse détaillée de uLesson. La startup basée à Jos est le spectacle que tout le monde regarde dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Non seulement parce que Sim est le chaperon, mais aussi en raison de son modèle. reQuid Technologies, l’investissement agricole à portée de clic Dans un pays dont une part significative travaille aux champs, cette statup de Lagos canalise les investissements agricoles. reQuid s’est autoproclamé “l’Amazon des investissements sûrs”, selon son PDG. Son objectif est de regrouper “tous los investissements agricoles en un seul endroit” afin que ces clients puissent facilement gérer. Le Startuppers Club a été particulièrement intéressé par cette startup nigérianne et envisage d’investir quelques nairas dans l’affaire. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de nos achats de poules et d’igname. Sachez pour les intéressés que le ticket d’entrée est raisonnable : 5000 Nairas, soit environ 11€ ! Lancé en version bêta en septembre 2019, reQuid a déjà attiré plus de 1 000 investisseurs. Il convient également de noter que reQuid a remporté le tout premier X-Kathon organisé par la bourse nigériane (NSE), en recevant le grand prix de ₦5 million. Cofondé par Felix Imafidon, reQuid a également été le premier à se classer deuxième lors de la première édition du Hackathon de la Zenith Bank l’année dernière et a reçu le prix de ₦6 millions. Wealth.ng, la startup nigérianne qui rend l’investissement financier accessible Avec neuf ans d’expérience dans le domaine des investissements et du conseil, Sankore Securities Limited a lancé wealth.ng en 2019. Alors que reQuid ne regroupe que les investissements agricoles, wealth.ng est une plateforme plus générale. Elle regroupe des instruments d’investissement tels que les bons du Trésor, les obligations, les fonds communs de placement, les actions, l’immobilier et les investissements agricoles. Le fondateur de Sankore, Titi Odunfa-Adeoye, a travaillé avec des institutions financières de premier plan telles que PwC, KPMG, Goldman Sachs et Quantum Zenith. Rise, fintech africaine de l’investissement développée aux USA La startup Rise a été lancée en novembre 2018, initialement sous le nom de Cashestate. Cette plateforme permet aux utilisateurs d’investir en naira dans des actifs libellés en dollars et de percevoir des intérêts sur ces derniers, elle a été rebaptisée en novembre 2019 pour lancer Rise Vest. Cashestate limitait les possibilités d’investissement des utilisateurs dans des biens immobiliers libellés en dollars. Rise offre plus d’options et permet aux utilisateurs d’investir dans le capital-risque américain, l’immobilier, les actions et les euro-obligations. Le PDG et fondateur de Rise Vest, Eleanya Eke Urum, a également co-fondé BuyCoins. Auparavant elle travaillait avec PwC en tant qu’analyste financier. Jusqu’à présent, la société a levé 62 000 dollars (₦22,5 millions) en fonds de préamorçage. NB : Cette startup rentre dans le top 10 des startups nigériannes, cependant elle est développée entre le Nigéria et les Etats-Unis puisque Eleanya Eke Urum est résident au Tech Stars 2020 Gradely Gradely est une autre startup edtech fondée en 2019. Elle est similaire à uLesson en ce sens qu’elle cible les élèves du secondaire, mais sa particularité réside dans l’utilisation de l’analyse de données et d’algorithmes pour fournir un apprentissage adaptatif. Grâce à l’apprentissage adaptatif de Gradely.ng, les enseignants et les parents peuvent s’assurer que leur élèves ne présentent pas de lacunes d’apprentissage dans n’importe quelle matière. Jusqu’à présent, Gradely a été déployé dans 60 écoles, a recueilli environ 35 000 dollars (₦12,7 millions) de fonds de démarrage et fait actuellement partie de la cohorte Facebook Accelerator 2019. Le PDG de Gradely, Boye Oshinaga, est également co-fondateur et directeur exécutif