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Les levées de fonds indiennes au plus bas depuis 2016

Levées de fonds indiennes en 2020 décevantes par rapport à 2019

Les levées de fonds indiennes en 2020 n’atteignent pas les 10 milliards de dollars. Pour la première fois depuis 2016 ! La pandémie de coronavirus est passé par là ! Les startups indiennes ont levé moins de fonds en 2020 qu’en 2019. Le Covid a ralenti la conclusion d’accords pour les start-ups en Inde cette année.   Levées de fonds indiennes : 14.5 milliards en 2019 contre 9.3 milliards en 2020   Par rapport à leur collecte de fonds record de 14,5 milliards de dollars l’année dernière, les startups indiennes terminent l’année 2020 avec environ 9,3 milliards de dollars. C’est la première fois depuis 2016 que les startups indiennes, l’une des plus grandes communautés de startups au monde, ont levé moins de 10 milliards de dollars en un an, selon le cabinet de conseil Tracxn. Le nombre de transactions est passé de 1 185 l’année dernière à 1 088 en 2020. Il y a également eu moins de tours de table de grande envergure. Les tours de table d’une taille de 100 millions de dollars ou plus sont passés de 26 en 2019 à 20 (ces tours ont permis de lever 3,6 milliards de dollars cette année, contre 7,5 milliards l’année dernière). Et de même les tours de table d’une taille de 50 à 100 millions de dollars sont passés de 27 à 13. Ces chiffres ne comprennent pas les investissements dans le géant des télécommunications Jio Platforms. En effet, à lui seul il a levé plus de 20 milliards de dollars cette année.   LES 10 FONDS DE CAPITAL VENTURE INDIENS LES PLUS ACTIFS ENTRE 2014 ET 2020   Des facteurs comme le Covid et l’absence de gros investisseurs expliquent cette baisse des investissements dans les startups indiennes   Malgré le ralentissement, les levées de fonds indiennes ont connu un rebond important au cours du second semestre de cette année. Au cours du premier semestre, les start-ups du deuxième marché Internet mondial n’avaient levé que 4,2 milliards de dollars sur environ 461 transactions, a déclaré M. Tracxn. Outre le coronavirus, qui a eu un impact sur les start-ups du monde entier. Un autre facteur qui a affecté la conclusion de ces transactions a été l’absence – ou la participation réduite – de certains des plus gros investisseurs. L’impact des investisseurs chinois Tencent et Alibaba plus réduit en 2020 Des géants chinois comme Alibaba – et sa filiale Ant Group – et Tencent ont fait moins de chèques cette année à des startups indiennes, dans un contexte de tension entre les deux pays voisins. SoftBank a également fourni moins de capitaux, car nombre de ses sociétés de portefeuille très en vue, dont Paytm, Oyo Rooms et Ola, n’ont pas levé de fonds.   Certaines startups indiennes ont néanmoins pu profiter de la crise du covid   Mais le virus a également accéléré la croissance de certaines startups. Le Byju’s est maintenant évalué à plus de 11 milliards de dollars, contre 8 milliards en janvier de cette année. Unacademy dont on vous parlait, une autre startup très en vue dans le domaine de l’apprentissage en ligne, a levé deux tours au plus fort de la pandémie. Sa valeur passe ainsi d’environ 500 millions de dollars en février 2020 à plus de 2 milliards de dollars. Bond, une entreprise créée par Mary Meeker et d’autres investisseurs de renom, a soutenu Byju’s cette année. Bond estime que la valeur de Byju’s dépassera les 30 milliards de dollars dans trois ans, a déclaré à TechCrunch une personne qui a été informée par la société d’investissement. Plusieurs startups en Inde fonctionnant sur un modèle SaaS et desservant des clients du monde entier ont également pris de l’élan cette année.   De nouvelles licornes indiennes en 2020 grâce à des levées de fonds importantes   11 startups indiennes, dont RazorPay, Unacademy, DailyHunt et Glance, sont devenues une licorne cette année. Google et Facebook ont fait quelques gros chèques à des entreprises indiennes cette année. Google a soutenu Glance et DailyHunt tandis que Facebook a investi dans Unacademy. Ces deux entreprises ont également investi dans Jio Platforms en 2020. Les activités de fusions-acquisitions se sont accélérées cette année. Byju’s a acquis WhiteHat Jr pour 300 millions de dollars, tandis qu’Unacademy a acquis PrepLadder. Cette startup qui offre des cours destinés aux étudiants en médecine, pour 50 millions de dollars en juillet. Elle a également mené un tour d’investissement de 5 millions de dollars pour acquérir une participation majoritaire dans Mastree.   L’ÉCOSYSTÈME STARTUP INDIEN : POIDS LOURD DE LA TECH   Des IPO prévues pour les startups indiennes Mais pour la première fois, les startups indiennes sont sur le point de voir un autre type de sortie. Zomato, Flipkart, et Policybazaar font partie des startups qui prévoient d’entrer en bourse l’année prochaine. Les analystes de Bernstein ont identifié Paytm, Byju’s, PhonePe et Delhivery parmi celles qui pourraient également entrer en bourse d’ici 2022.

L’écosystème des startups aux Philippines en 2020

Philippines - Ecosystème startups

L’écosystème des startups aux Philippines s’est développé lentement et régulièrement ces dernières années. Certaines deviennent des startups remarquables, comme les fintechs Coins.ph et Investagrams, pour n’en citer que quelques-unes. En 2020, l’écosystème compte aujourd’hui plus de 400 start-ups, 50 business angels, 40 investisseurs en capital-risque, 35 incubateurs et accélérateurs, et 120 espaces de travail en commun. C’est devenu une communauté dynamique d’esprits novateurs, soutenue par des investisseurs et des entrepreneurs qui cherchent à porter la scène des start-ups aux philippines vers de nouveaux sommets. PricewaterhouseCoopers Philippines a suivi de près les jeunes pousses du pays. Leurs observations ont conduit à l’enquête 2020 sur les jeunes pousses philippines. Ecosystème des startups aux Philippines, soutenu par l’Etat L’écosystème prometteur des startups Philippines a déjà attiré des investisseurs mondiaux tels que le fonds KKR (Kohlberg Kravis Roberts & Co. L.P.). Mais les investisseurs chinois Tencent Holdings et Ant Financial apprécient également ce marché. Les efforts du gouvernement ont soutenu la croissance de l’écosystème des start-ups. En particulier on peut citer la signature en 2019 de lois sur les start-ups innovantes (R.A. 11337) et du code des sociétés révisé. Ces lois autorisent désormais les sociétés unipersonnelles, alias entrepreneurs et startuppers de tout poil. C’est donc un très bon début ! [symple_box style=”boxinfo”] Découvrez aussi l’écosystème Startup Indien [/symple_box] De belles réussites des startups aux philippines Parmi les quelques étapes importantes de l’histoire des jeunes entreprises philippines, citons les suivantes : l’investissement de 175 millions de dollars de Voyager Innovations par KKR et Tencent Holdings en octobre 2018, l’inauguration de Coins.ph en tant que deuxième meilleure plateforme de chaînes en bloc en Asie du Sud-Est en février 2019 et l’obtention par PayMongo de 2,7 millions de dollars en capital d’amorçage, le plus important de l’histoire des jeunes entreprises philippines, en novembre 2019. En 2018, les Philippines ont levé plus de 300 millions de dollars en fonds de démarrage. Et selon le rapport 2019 de Startup Blink, le pays est maintenant le 54ème meilleur écosystème de démarrage sur 100 pays. C’est 16 places de plus que le rapport 2017, mais c’est encore bien loin des startup nations mondiales. Outre les incubateurs et les accélérateurs disséminés dans la ville, il existe l’émission The Final Pitch. Elle donne aux startups la possibilité de se présenter directement aux investisseurs potentiels ! Un peu à la façon de Shark Tank ! Etude 2020 sur les startups aux Philippines avec PWC L’étude PWC 2020 sur les start-ups philippines examine la situation des start-ups qui ont participé à l’étude 2017 trois ans plus tard, ce qui permet aux nouveaux venus de voir comment les start-ups philippines se débrouillent quelques années plus tard. Principaux défis rencontrés par les startups aux Philippines  Selon les réponses des start-ups philippines, les défis auxquels elles sont confrontées sont la préparation au marché, l’acquisition de talents, l’accès aux réseaux et les exigences réglementaires. C’est relativement différent de leurs préoccupations en 2017. En effet, les startups citaient alors l’état général des entreprises et la concurrence. Toutefois, les enquêtes de 2017 et 2020 ont montré que les exigences en matière de capital restent le principal défi pour une grande majorité de startups aux Philippines. Principales compétences recherchées par les entreprises philippines Les principales compétences requises pour être un startupper en 2020 ont changé. En 2017, les sondés citaient le développement de logiciels, de l’entrepreneuriat et des ventes. En 2020, ils citent l’entrepreneuriat, la gestion de projets et les ventes en 2020. En trois ans, les trois principaux domaines d’intérêt passent du développement de produits innovants, développement de nouvelles technologies, à l’amélioration de la technologie, de l’expérience client, et du modèle commercial. [symple_box style=”boxnotice”] Découvrez aussi le TOP 10 des startups asiatiques devenues des licornes [/symple_box] Des profils d’investisseurs variés aux Philippines Le profil des investisseurs dans les startups aux Philippines est très varié. La majorité (47 %) des investissements proviennent de family offices, suivi par les business angels (34 %) et le financement personnel (15 %). Le capital-risque, les investisseurs d’entreprise et les fonds de capital-investissement ne représentent chacun que 12 % des investissements. Selon le rapport, 31 % des entreprises en phase de démarrage réalisent des revenus allant de plus de 2 millions à plus de 100 millions de pesos. L’argent n’est pas toujours le nerf de la guerre chez les startups Philippines Mais l’argent peut difficilement être considéré comme le principal moteur de toutes les start-ups. En effet, 48 % d’entre elles auraient abandonné les phases d’investissements. Elles citent la principale raison qui est la mésentente et l’asymétrie d’objectifs avec les investisseurs. Malgré cela, 95 % des start-ups prévoient de conclure une alliance et un partenariat stratégiques dans les 12 prochains mois. La conquête internationale semble plus faire vibrer les startups aux Philippines Non seulement les start-ups prévoient de conclure de nouveaux partenariats, mais 62 % d’entre elles cherchent à pénétrer de nouveaux territoires aux Philippines dans les cinq prochaines années. Cinquante pour cent d’entre elles prévoient également de pénétrer le marché malaisien, 47 % l’Indonésie et 45 % la Thaïlande et Singapour. Cependant, malgré cette expansion prévue, seuls deux pour cent prévoient de s’introduire en bourse dans les trois prochaines années. [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez les startups indonésiennes les plus connues [/symple_box]

Indonésie : Les 5 startups indonésiennes les plus connues

Indonésie - Startups indonésiennes les plus connues

Avec le développement des technologies de pointe, de nouvelles startups indonésiennes apparaissent et prospèrent. Aujourd’hui en Indonésie, il existe des centaines de jeunes pousses, et elles sont compétitives mais restent principalement sur le marché indonésien. Ce nombre semble continuer à augmenter, car l’Indonésie est un excellent marché pour démarrer une startup. Beaucoup d’entre elles sont en fait capables d’atteindre le succès en quelques années seulement. Voici donc les 7 meilleures startups indonésiennes. Première licorne indonésienne : GOJEK ! Tout le monde en Indonésie sait ce qu’est Gojek car c’est l’une des applications les plus utilisées dans le pays. Gojek est une start-up indonésienne qui fournit des services de transport. Cependant, cette startup offre maintenant d’autres services tels que la livraison de nourriture, la livraison de paquets, un service de massages, un service de nettoyage, etc… Cette startup a été fondée en 2010 à Jakarta par Nadiem Makarim. Leur service couvre plus de 50 villes en Indonésie. Et l’application rencontre un succès croissant avec toujours plus d’utilisateurs. Aujourd’hui, Gojek a étendu ses activités à la Thaïlande et au Vietnam. Actualités de la startup Gojek Dernièrement, Gojek s’est même lancé dans le marketing avec GoScreen. En effet, la startup indonésienne veut intégré pas moins de 20.000 panneaux publicitaires sur ces véhicules de livraisons ! Et bien sûr, la deadline est la fin de 2021. Ce projet était déjà réfléchi en 2018, puisque Gojek avait acheté Promogo, une startup spécialisée. Enfin, il est à noté que SoftBank appelle à une fusion avec le concurrent Grab. Affaire à suivre ! Bukalapak, la market place qui lève 100 millions de dollars en série G Bukalapak est une licorne indonésienne et l’une des plus grandes sociétés de commerce électronique d’Indonésie. Cette entreprise a également été récompensée comme la meilleure start-up d’Indonésie. Bukalapak a été fondée en 2010 par Achmad Zaky, Nugroho Herucahyono et Fajrin Rasyid. Elle a débuté comme une marketplace qui permet aux petites et moyennes entreprises de commercialiser et de vendre leurs produits en ligne. Cette entreprise étend également ses services à de nombreux autres domaines. En effet, fournit une solution en ligne / hors ligne en coopérant avec un magasin traditionnel. En 2019, cette société compte plus de 4,5 millions de petites et moyennes entreprises, 70 millions d’utilisateurs actifs par mois, s’est associée à 1,9 million de petits magasins et effectue 2 millions de transactions par jour. Actualités de la startup Bukalapak Après avoir levé 100M$ le 4 Novembre 2020, Bukalapak devient la deuxième licorne indonésienne ! Cette levée de fonds de Bukalapak, relevée par Tech Crunch, est impressionante par son montant. Mais elle l’est également par ses investisseurs. En effet, pour ce dernier tour de financement, Microsoft fait partie des investisseurs ! De très bonne augure pour la startup indonésienne. BLIBLI, la plus connue des startups indonésiennes Selon Wikipedia, Blibli est l’un des sites Web les plus connus de commerce électronique en Indonésie. Blibli est le premier produit de PT Global Digital Niaga, filiale de Djarum dans le secteur numérique. La startup indonésienne la plus connue du grand public a été fondée en 2010. Blibli collabore avec des fournisseurs de services technologiques, des partenaires logistiques, des partenaires bancaires et commerciaux. Le siège social de Blibli est basé à Jakarta avec des coûts d’infrastructure tels que des serveurs et des réseaux de près de 100 milliards de Rp. Actualités de la startup Blibli: Blibli.com a ouvert le premier magasin de détail pour sa marque d’épicerie BlibliMart. Il vise à établir une présence hors ligne pour compléter l’épicerie en ligne BlibliMart, qui connaît une croissance rapide. Ce magasin physique offre une expérience d’achat sans argent liquide et sans caissier. Cela rappelle étrangement l’idée d’Amazon ! Il répond aux préférences d’achat rapide et bon marché des gens. En utilisant l’application Blibli.com sur leur smartphone, les clients peuvent scanner le code barre du produit et payer en utilisant le service de paiement numérique Blipay. L’entreprise a développé sa propre application. Mais les utilisateurs peuvent aussi utiliser l’application de paiement GoPay développée par la technologie de Gojek. [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez le TOP 10 des startups asiatiques devenues des licornes à suivre en 2021 [/symple_box] DokterSehat, l’une des startups indonésiennes les plus prometteuses DokterSehat est un portail de santé en ligne indépendant qui fournit des articles et des informations et outils sur les soins de santé en Indonésie. Cette start-up fournit également des annuaires fiables d’hôpitaux et de médecins en Indonésie. En outre, elle sert également de plateforme qui propose des consultations et des discussions en ligne sur la santé avec un vrai médecin. Grâce à ce service, les utilisateurs peuvent recevoir rapidement des informations sur la santé en général et sur les services de santé en particulier. Ruangguru, la startup edtech indonésienne Ruangguru est une jeune entreprise qui se concentre sur l’éducation. Adamas Belva Syah Devara et Muhammad Iman Usman créent leur startup en 2014. Cette jeune pousse fournit une plateforme de tutorat où les étudiants peuvent trouver leurs tuteurs privés avec lesquels ils aiment apprendre. Les leçons fournies dans cette application sont liées aux matières scolaires, mais aussi à des sujets plus exotiques. Ruangguru fournira des tuteurs privés moyennant une certaine rémunération et recevra 20 % de la transaction effectuée. Zenius Education, encore une startup edtech ! Zenius Education est une startup indonésienne qui fournit du contenu d’apprentissage en ligne aux étudiants. Leur contenu couvre les matières scolaires du niveau élémentaire au niveau secondaire. Ils fournissent également du contenu pour l’examen national et la préparation aux tests d’entrée à l’université. Non seulement Zenius fournit un excellent contenu écrit, mais elle propose également un contenu vidéo qui couvre diverses matières scolaires, ce qui permet aux élèves de maîtriser plus facilement le matériel présenté. Tokopedia, la dernière marketplace des startups indonésiennes C’est l’une des autres startups indonnésiennes digne d’être mentionnée mention : Tokopedia. Elle a été fondée en 2009. Cette startup est en passe de devenir une licorne. Sa popularité s’étend non seulement en Indonésie mais aussi en Asie du Sud-Est. À ce jour, Tokopedia est toujours la

Top 10 des startups asiatiques devenues des licornes à suivre en 2021

Startups Asiatiques - Top 10 des licornes à connaître

L’Asie abrite de nombreuses entreprises innovantes. La scène des start-ups asiatiques en particulier mérite un coup d’œil. La forte adoption de la culture numérique et la taille du marché ont produit un certain nombre de licornes. Des start-ups évaluées à au moins un milliard de dollars. En date du 9 octobre 2020, 171 licornes d’Asie figurent sur la liste des licornes mondiales de CB Insights. Par rapport à l’année dernière, 31 nouvelles startups asiatiques ont été inscrites sur la liste. Dans le monde entier, le nombre est passé à 490 start-ups. Comme l’année dernière, la Chine et l’Inde sont en tête de la liste des licornes d’Asie-Pacifique, avec respectivement 119 et 23 entreprises. Il n’est pas surprenant que cette tendance se retrouve également dans le top 10 des licornes d’Asie, avec 6 entreprises chinoises et 2 indiennes. Les deux autres sont originaires de Singapour et d’Indonésie. Parmi les dix jeunes entreprises les plus valorisées d’Asie, on retrouve bien sûr la startup ByteDance qui a développé TikTok. Mais on ne parlera pas de certaines entreprises devenues de véritables multinationales comme la startup chinoise Ant Financial (spin-of d’Alibaba) ou encore la licorne indienne FlipKart. Voici donc le Top 10 des startups asiatiques qui sont devenues des licornes. Bytedance (Toutiao), Chine, valeur 140 milliards de dollars C’est la première des startups asiatiques ! Bytedance est le géant technologique chinois responsable de l’engouement mondial pour TikTok. TikTok est l’application (en dehors apps de jeux) la plus lucrative au monde au Q3 2020. Bytedance gère également Flipagram, la plateforme d’information chinoise Toutiao, l’agrégateur de contenu Topbuzz, et son récent investissement, la société de recouvrement de dettes financières AI Lingxi. ByteDance s’apprête à déménager à Singapour, dans un bureau plus grand. La startup asiatique prévoit de dépenser des milliards de dollars et de recruter des centaines de travailleurs. Elle ne devrait pas tarder à sortir de la liste des licornes asiatiques par le haut. En devenant une multinationale à part entière. [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez la nouvelle vague des startups chinoises dont fait partie ByteDance [/symple_box] Didi Chuxing, Chine, valeur 62 milliards de dollars On vous en parlait déjà il y a 2 ans, la startup Didi Chuxing, le Uber chinois. La plate-forme de transport mobile de Pékin, Didi Chuxing, est active en Asie, en Australie et dans les pays d’Amérique latine. La startup asiatique a reçu plus de 21 milliards de dollars d’investissements de la part de grands noms. Comme Temasek Holdings, China Life Insurance, Toyota et bien sûr… SoftBank ! Didi Chuxing a précédemment annoncé son objectif d’enregistrer plus de 100 millions de déplacements quotidiens dans le monde et d’attirer 800 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde d’ici 2022. En juillet, Didi a lancé un service Robotaxi à Shanghai. Kuaishou, Chine, valeur de 18 milliards de dollars L’application mobile de partage de vidéos Kuaishou a attiré 170 millions d’utilisateurs quotidiens au cours du premier semestre 2020, contre 100 millions à la fin décembre de l’année dernière. Développé par Beijing Kuaishou Technology Co., Ltd, Kuaishou a reçu un financement de 4,4 milliards de dollars de plusieurs investisseurs, dont Morningside Venture Capital, Sequoia Capital et Baidu. Selon The Post, l’introduciton en bourse (IPO) de Kuaishou à Hong Kong aura lieu au début de l’année prochaine. Encore une licorne qui va devenir une multinationale ! L’application a une base d’utilisateurs particulièrement forte parmi les utilisateurs qui se trouvent en dehors des villes chinoises de premier niveau. Paytm, Inde, valeur de 16 milliards de dollars c’est la seule représentation de l’Inde dans ce top 10 des startups asiatiques. One97 Communications est propriétaire du populaire système indien de paiement électronique, Paytm. Au cours des cinq dernières années, la société a vu ses transactions passer de 40 millions par mois à entre 400 et 450 millions de transactions mensuelles cette année. Parmi ses investisseurs figurent le groupe Alibaba, Intel Capital et Sapphire Ventures. Le Startuppers Club avait déjà identifié Paytm comme l’une des startups indiennes qui faisait craquer Warren Buffet. [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez l’écosystème startup indien, un poids lourd de la Tech [/symple_box] DJI Innovations, Chine, valeur de 15 milliards de dollars Le fabricant de drones DJI Innovations, basé à Shenzhen, domine 70 % du marché mondial des drones grand public et d’entreprise. DJI a établi sa présence à Pékin, Shanghai, Hong Kong, aux États-Unis, au Japon, en Corée du Sud, en Allemagne et aux Pays-Bas. Accel Partners, Sequoia Capital et Aeternam Stella Financial Holdings comptent parmi ses investisseurs. Dans le même genre, nous vous conseillons de suivre l’évolution d’Insta360. SHEIN, Chine, valeur de 15 milliards de dollars La mission de SHEIN est de conquérir avec style le paysage mondial du commerce électronique. L’application de shopping de mode, qui vend des vêtements, des produits ménagers et des appareils électroniques, a atteint un chiffre d’affaires de 2,83 milliards de dollars US en 2019. Elle fonctionne déjà avec succès dans les pays occidentaux et figure parmi les principales applications de shopping sur l’App Store d’iOS, notamment en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Grab, Singapour, valeur de 14,3 milliards de dollars Grab, la société singapourienne qui offre des services de transport par covoiturage, de livraison de nourriture et de solutions de paiement, est actuellement évaluée à 14,3 milliards de dollars. Après un investissement de 200 millions de dollars de la société sud-coréenne Stic Investments Inc. Grab a annoncé en août 2020 qu’elle allait introduire une série de services financiers aux consommateurs. Ces services financiers sont des prêts, des micro-investissements, une assurance maladie et un programme de paiement différé. C’est la prochaine mégalicorne ! Bitmain Technologies, Chine, valeur de 12 milliards de dollars L’entreprise privée Bitmain Technologies, basée à Pékin, propose des serveurs, des puces et des solutions de cloud computing pour les applications de blockchain et d’intelligence artificielle. L’entreprise s’est emparée de 75 % du marché mondial des puces à circuits intégrés spécifiques aux applications. Ses centres de R&D sont situés à Hong Kong, à Singapour et aux États-Unis. Cette réussite montre que les startups asiatiques montent dans tous les secteurs

3 startups chinoises qui vont s’exporter : PONY.AI, INSTA360 et SHEIN

3 Startups Chinoises à suivre en 2020 - PonyAI Insta360 Shein

Le StartuppersClub vous présente ces 3 startups chinoises qui ont fait des percées notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. De plus, ces start-ups sont maintenant présentes dans le monde entier en dehors de la Chine. Ou bien elles prévoient de s’étendre à l’étranger, vous pourriez donc les voir bientôt autour de vous ! Comme on vous le disait dans un précédent article sur la nouvelle vague des startups chinoises, elle s’appuie sur d’anciens startuppers à succès. En voici encore un exemple avec le fondateur de Pony.ai qui vient de Baidu ! PONY.AI, la startup chinoise d’intelligence artificielle Pony.ai a été fondée en 2016 par James Peng, ancien leader du secteur de la conduite autonome de Baidu. Et le co-fondateur n’est ni plus ni moins que Lou Tiancheng, médaillé depuis 10 ans aux concours TopCoder et deux fois champion du concours mondial de programmation Google Code Jam. Cette estartup chinoise est une superstar depuis ses débuts. Non seulement elle dispose d’une équipe fondatrice de premier plan, dont la quasi-totalité des membres sont diplômés des meilleures universités. Mais elle a également été adoptée par des investisseurs de premier plan, dont Sequoia Capital China, Eight Roads (la branche investissement de Fidelity International Limited) et IDG Capital.   Pony.ai se positionne comme le fournisseur de la meilleure technologie en matière de conduite autonome. L’entreprise a déployé la première flotte de véhicules entièrement autonomes en Chine en 2018. En mai, Pony.ai a annoncé qu’elle avait obtenu la première licence pour tester des véhicules autonomes pour le transport de passagers à Pékin, une étape importante vers une commercialisation plus large des voitures sans conducteur. En novembre dernier, Pony.ai a été la première entreprise à lancer un service de robotaxi en Californie, en collaboration avec Hyundai et la société de covoiturage Via. Ce service vient s’ajouter au service interne de robotaxi pour employés de Pony.ai. Il s’appelle PonyPilot, et a son siège à Fremont, CA. La société a dépassé 1,5 million de kilomètres autonomes (ou 932 056 miles) en 2019. Pony.ai a conclu en février dernier un tour de financement de série B de 462 millions de dollars, avec une évaluation de 3 milliards de dollars menée par Toyota. La relation de Pony.ai avec Toyota remonte à 2019. Les entreprises s’associent pour développer des pilotes de conduite autonome en Chine. Bien sûr, la solution utilise la technologie de Pony.ai et les véhicules de Toyota. INSTA360, l’une des startups chinoises les plus prometteuses Suivant le succès du leader mondial des drones commerciaux DJI, le matériel chinois combinant une technologie innovante et un design moderne séduit les consommateurs du monde entier. Insta360, fondé en 2015 par Liu Jingkang et Chen Jinrao, est l’un des pionniers des appareils photo à 360 degrés et de matériel de diffusion en continu. Les caméras Insta360 donnent du pouvoir aux créateurs dans plus de 100 pays, y compris aux États-Unis, qui sont le deuxième marché de la société après la Chine. Le produit original de la société était un appareil photo à 360 degrés, d’où le nom de la marque. M. Liu a commencé à en produire lorsqu’il a constaté une lacune sur le marché des appareils photo compacts capables de filmer des séquences haute définition à 360 degrés. Le produit initial est top et répond aux besoins du marché, le concept se valide au niveau mondial ! Aujourd’hui, Insta360 propose une large gamme de produits allant des caméras d’action pour les amateurs de sport aux accessoires pour smartphones. Certains accessoires peuvent transformer un iPhone en caméra à 360 degrés, en passant par les outils professionnels de diffusion en 3D. La startup chinoise devance ses concurrents en allant plus vite et en adoptant des approches innovantes dans ses produits. En avril, Insta360 a clôturé une levée de fonds de série D avec des investisseurs chinois, après avoir déjà levé 30 millions de dollars en 2019. L’entreprise envisagerait une potentielle introduction en bourse en Chine cette année. Clairement c’est l’une des startups chinoises qu’il faut surveiller en 2020 ! SHEIN, la plus grande market place chinoise de mode en ligne Shein est la plus grand market place chinoise de mode en ligne sur le marché étranger. Basé à Nanjing, Jinagsu, le détaillant de mode en ligne est passé leader mondial du commerce électronique transfrontalier avec des ventes de 2 milliards de dollars en 2019. Née de la marque Sheinside en 2008, l’entité de Nanjing s’est enregistrée en 2014. Elle exerce aujourd’hui ses activités dans plus de 200 pays et régions. La société gère plusieurs marques directement destinées aux consommateurs par l’intermédiaire de Shein et Romwe, ainsi que plusieurs applications. Shein cible principalement les jeunes femmes avec plus de 10 000 articles à acheter. Mais la startup chinoise propose également des vêtements pour hommes et pour enfants, ainsi que des articles ménagers. S’appuyant sur la solide chaîne d’approvisionnement chinoise, Shein fournit à ses clients les dernières tendances à un prix abordable. C’est pourquoi on l’appelle parfois le “Zara online of China”. Le fondateur, Xu Yangtian, un entrepreneur d’une trentaine d’années, a d’abord lancé l’entreprise en exportant des robes de mariée. L’entreprise a mené à bien plusieurs rounds de financement. Le dernier en 2019 serait de 500 millions de dollars dans le cadre de la série D. [symple_box style=”boxinfo”] Découvrez Nio, la startup chinoise des véhicules électriques dont la capitalisation dépasse déjà celle de GM [/symple_box]

La nouvelle vague des startups chinoises : juste derrière les startups US

Chine - La nouvelle vague de startups à la pointe de la technologie

Depuis de nombreuses années, la Chine dispose d’un écosystème start-up en plein essor. Tant par le montant des investissements réalisés que par le nombre total de start-ups, de licornes et de sorties. Ce dynamisme se conserve grâce au soutien du gouvernement, aux investissements croissants du secteur privé et à un important réservoir de talents. Ainsi, le Monde a vu naître d’innombrables startups chinoises au cours de la dernière décennie. Aujourd’hui, la Chine n’est dépassée que par les États-Unis ! Tant en termes de nombre de licornes que de montant total des fonds collectés. Le dynamisme de la écosystème start-up chinois remonte au début de ce siècle, lorsque les capitaux offshore ont fait leur apparition en Chine. (Et bien sûr avec l’adoption massive de l’internet !) Les capitaux étrangers ont joué un rôle important dans la première vague de start-ups. Des investisseurs tels que Softbank, Yahoo et Naspers ont fait de très bonnes affaires avec leurs premiers paris, ce qui rendu les startups chinoises attrayantes. Découvrez aussi 3 startups chinoises qui s’exportent déjà à travers le monde et que vous devez impérativemetn connaître ! Les entreprises et le gouvernement derrière les startups chinoises Au cours de la dernière décennie, le gouvernement, les fonds souverains, les investisseurs étrangers et les géants technologiques chinois ont participé activement à l’écosystème des start-ups en Chine. Le gouvernement chinois est l’un des principaux moteurs de cette dynamique. Il fournit non seulement un soutien financier, mais aussi un environnement politique plus favorable. De puissants géants technologiques chinois, tels que Tencent, Alibaba, Baidu, JD.com et Xiaomi, ont également joué un rôle majeur dans l’évolution de l’écosystème des start-ups chinoises en fournissant des fonds. Mais surtout, il ont apporté leur vision, leur expérience et leur infrastructure dans le développement des start-ups  les plus performantes. Aujourd’hui, le paysage des start-ups en Chine est constitué de nombreuses entreprises dans des secteurs très variés. Souvent avec des financements provenant de sources privées et gouvernementales. Les startuppers chinois ont souvent une double culture bien utile : Chinoise et Américaine Alors que la Chine a toujours été considérée par les étrangers comme un marché unique avec ses propres règles et sa culture d’entreprise complexe, les start-ups chinoises ont rapidement adopté les technologies de pointe. Elles ont adopté aussi les meilleurs modèles d’entreprise et optimisé leurs structures organisationnelles pour se positionner en vue d’une croissance mondiale. Ainsi, de nombreuses jeunes pousses chinoises ont développé  un mélange de pratiques apprises dans les programmes de MBA des écoles de commerce américaines et de celles ancrées dans la culture chinoise traditionnelle. Le parcours des fondateurs de start-ups a également évolué, passant d’une poignée de Chinois formés à l’Ivy-League à presque tous ceux qui ont une idée de start-up, même des élèves du secondaire. Un grand nombre d’étudiants chinois à l’étranger qui rentrent en Chine après avoir terminé leurs études à l’étranger. Egalement, le nombre de diplômés universitaires en Chine a augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie. Cela a permis de fournir beaucoup de talents locaux pour la scène technologique chinoise. Les premières startups en Chine : une copie chinoise de startup US La première vague de start-ups chinoises a parfois été considérée comme adoptant une tactique de “copie vers la Chine”, car elles ressemblent davantage à une “version chinoise” de leurs homologues occidentales, telles que Baidu – le “Google de la Chine”, Didi Chuxing – l’”Uber de la Chine”, et WeChat – le “WhatsApp de la Chine”, entre autres.   [symple_box style=”boxnotice”] Découvrez notre article sur les startups chinoises qui ont importé une idée de startup américaine [/symple_box]   Toutefois, ces dernières années, ce modèle est passé d’une “copie vers la Chine” à une “copie depuis la Chine”. Les startups chinoises ont démontré leur propre évolution en matière d’innovation et accéléré leur expansion mondiale. Aujourd’hui, l’explosion des modèles de “Copie depuis la Chine”, qui connaissent un énorme succès, fait que les entrepreneurs et les investisseurs occidentaux cherchent des idées et de l’inspiration en Chine. Parmi les secteurs industriels dans lesquels les start-ups chinoises évoluent plus rapidement que n’importe qui d’autre figurent l’intelligence artificielle et la conduite autonome. La nouvelle vague des startups chinoises à la pointe de la technologie Prenons l’exemple de TikTok. Nous constations le récent succès mondial de startups chinoises telles que Tiktok, connue sous le nom de Douyin sur son marché intérieur et qui fait partie du géant chinois des start-ups Bytedance. L’application totalise près de 2 milliards de téléchargements mondiaux et plus de 800 millions d’utilisateurs actifs mensuels en dehors de la Chine. Par conséquent, les entreprises occidentales ne peuvent plus ignorer la tendance des entreprises chinoises à se tourner vers l’étranger. Outre Bytedance, d’autres entreprises technologiques chinoises de grande valeur, telles que le géant du commerce électronique Alibaba, le conglomérat Internet Tencent, l’application de partage vidéo Kuaishou et la société de diffusion en direct YY, font également preuve d’une présence croissante sur les marchés occidentaux. “Chuhai”, qui signifie en littérature “s’aventurer de l’autre côté de l’océan”, est devenu un thème des startups en Chine au cours des dernières années. Les startups construisent leur image davantage comme une “entreprise internationale” que comme une “entreprise chinoise”. [symple_box style=”boxinfo”] Découvrez Nio, la startup chinoise des véhicules électriques dont la capitalisation dépasse déjà celle de GM [/symple_box] Les startups chinoises face à la COVID Cette année est difficile pour de nombreuses startups chinoises qui cherchent à se développer à l’étranger en raison de la pandémie COVID-19, des tensions politiques croissantes entre les pays et de la crise de confiance provoquée par l’affaire de Luckin Coffee (le starbucks chinois ^^). Malgré l’impact potentiel des nouvelles négatives dans le monde entier, de nombreuses start-ups chinoises font preuve d’une grande résilience qui leur permet de relever ces défis tout en maintenant une forte courbe de croissance à l’échelle mondiale. Cela, combiné à la volonté de l’énorme marché de consommation chinois d’expérimenter et d’adopter de nouvelles technologies, ainsi qu’à la rapidité et à l’agilité avec lesquelles les start-ups chinoises intègrent des modèles commerciaux en évolution, est de

Les 10 fonds de capital venture indiens les plus actifs entre 2014 et 2020

Inde - Top 10 des fonds de capital venture indiens

Entre 2014 et 2020, les startups indiennes ont récolté 63 milliards de dollars sur 400 levées de fonds. Il y a près de 849 fonds de capital venture indiens et 2 751 investisseurs qui investissent en Inde. L’article est basé sur le rapport “The State Of Indian Startup Ecosystem Report of 2020” de la société Inc42.   D’une poignée d’entreprises technologiques remarquables il y a un peu plus de cinq ans à des milliers de startups de et licornes indiennes. L’écosystème des start-ups indiennes s’est considérablement développé de 2014 à 2020. À tel point que le gouvernement indien a décidé d’introduire des prix nationaux pour les start-ups en 2020 afin de reconnaître les efforts des startuppers indiens.   Ce succès a été rendu possible grâce aux conseils et au flux de capitaux des investisseurs. D’après le rapport 2020 de Inc42, 63 milliards de dollars ont été investis dans l’écosystème des start-ups indiennes. Et ce, dans le cadre de 5 400 transactions entre 2014 et 2020.   Au total, les start-ups indiennes ont levé 12,7 milliards de dollars sur 766 transactions en 2019. Selon le rapport, il y a près de 849 fonds de capital-risque indiens, 45 fonds familiaux, 44 réseaux de business angels et 2 751 investisseurs personnels qui investissent en Inde. Les investissements en capital risque en 2020 se relèvent en fin d’année et notamment pendant le 3ème trimestre. A titre d’exemple, voici les principaux investisseurs sur ce derniers trimestre. On retrouve loggiquement plus ou moins les mêmes que dans le top 10 avec Sequoia en premier. Et la startup Unacademy dont nous vous parlions en Février s’affiche encore en bonne place. Startuppers Club vous découvrir les 10 fonds de capital venture indiens les plus actifs : Sequoia Capital, le premier des fonds de capital venture indiens est américain ! Nombre de levées de fonds : 245 Investissements notables : BYJU’S, Bira91, OYO, Khatabook, Rupeek, Meesho, CRED   Sequoia Capital est une société américaine de capital-risque, dont le siège est à Menlo Park, en Californie. Elle est principalement axée sur l’industrie technologique. On dit qu’elle gère des actifs d’une valeur de 5,4 milliards de dollars rien qu’en Inde, répartis dans sept fonds.   La société de capital-risque détient également “Surge”, un accélérateur de startups pour encadrer et investir dans des entreprises d’Asie du Sud-Est, y compris en Inde. Tous les six mois, Sequoia pré-sélectionne 15 à 20 start-ups pour chaque cohorte et fournit un investissement en capital de 1 à 2 millions de dollars avec la participation d’autres investisseurs.   Accel Partners, aussi un fonds de capital venture américain en 2ème position ! Nombre de levées de fonds : 232 Investissements notables : Freshworks, Swiggy, BlackBuck, Bounce, BookMyShow, Flipkart   Accel Partners est un autre des fonds de capital venture indiens qui est en fait américain. Ce fonds travaille avec des jeunes pousses en phase d’amorçage, de démarrage et de croissance. La société de capital-risque a été fondée en 1983 par Arthur Patterson et Jim Swartz dans la Silicon Valley, et a investi dans plus de 1460 start-ups à travers le monde grâce à ses 29 fonds. La société a également connu 297 sorties réussies.   En Inde, Accel Partners a créé près de six fonds. Le dernier, le fonds VI, a été clôturé en décembre 2019 pour un montant de 550 millions de dollars. L’objectif est d’investir dans des start-ups indiennes en phase d’amorçage et de démarrage. En 2016, Accel avait fermé son fonds de 450 millions de dollars. Cela lui avait permis d’investir dans le géant du commerce électronique Flipkart et l’agrégateur alimentaire Swiggy.   Blume Ventures, le premier des purs fonds de capital venture indiens Nombre de levées de fonds124 Investissements notables : Dunzo, Unacademy, Instamojo, Procol, HealthAssure, Milkbasket   Blume Ventures est un fonds de capital-risque axé sur les technologies en phase de démarrage et d’amorçage, fondé par Sanjay Nath et Karthik Reddy en 2010. La société a lancé son premier fonds de microcrédit en 2011. Elle devenait ainsi le premier investisseur institutionnalisé en phase de démarrage à cette époque.   Jusqu’à présent, la société a eu près de trois autres fonds, le dernier ayant clôturé à 102 millions de dollars juste avant que la pandémie ne frappe l’Inde. L’entreprise de capital-risque gère un capital total de près de 225 millions de dollars, avec des investissements dans certains noms connus comme Dunzo, Unacademy, Milkbasket, Yulu et LBB.   SAIF Partners Nombre de levées de fonds100 Investissements notables : Capital Float, Firstcry, Swiggy, IndustryBuying, Aye Finance, Rivigo, Cleartax   SAIF Partners est une société de capital-investissement au niveau de la scène et du secteur en Asie, qui disposerait de près de 4 milliards de dollars de capitaux. La société de capital-investissement a été créée en 2001 sous la forme d’un fonds d’infrastructure de SoftBank Asia. Elle est dotée d’un financement de 400 millions de dollars.   La société de capital-investissement a ses bureaux en Inde, en Chine et à Hong Kong. En Inde, le SAIF Partner a des bureaux à Bengaluru et Gurugram. Le fonds a également doublé ses investissements dans les entreprises indiennes en 2020 afin d’exploiter de nouveaux segments tels que les technologies de l’information, les logiciels d’entreprise en tant que service (SaaS), le divertissement et les start-ups de vente directe aux consommateurs.   Tiger Global Management Nombre de levées de fonds : 97 Investissements notables : Urban Company, Flipkart, Moglix, OPEN, Ninjacart, Razorpay Secteurs clés : Internet, Logiciels, Consommation, Technologie financière   Tiger Global Management est une société d’investissement qui a déployé des capitaux à l’échelle mondiale sur les marchés publics et privés. La société aurait investi dans près de 442 entreprises à travers le monde à travers 7 fonds. Elle a également connu 64 sorties depuis sa création en 2001.   En Inde, la société de capital-risque a investi dans près de 97 start-ups, dont Urban Company et Ninjakart. Elle avait investi la dernière fois 100 millions de dollars avec d’autres investisseurs dans la fintech Razorpay, marquant son entrée dans le club

L’écosystème startup Indien : Poids lourd de la Tech

Inde - Ecosystème des startups indiennes

On vous parlait des licornes indiennes en 2018, mais l’écosystème startup indien a continué de croître. En août 2020, lors de l’évènement du Y Combinator, TechCrunch a remarqué qu’un certain nombre de startups indiennes se démarquaient vraiment du lot. La Startup Scene indienne a connu une forte croissance ces dernières années avec une forte hausse du capital-risque en Inde. Une étude du cabinet de conseil en stratégie Bain comptant 10 milliards de dollars en 2019. c’est l’année la plus forte pour le capital risque indien. Parmi les startups qui ont tapé dans l’oeil du journal américain spécialisé dans les startups: Bikayi (Commerce électronique) Decentro (API pour les services bancaires) Farmako Healthcare (dossiers médicaux numériques) MedPiper Technologies (aide à l’embauche de professionnels de la santé) [symple_box style=”boxsucces”] Découvrez aussi les 10 plus fonds de capital venture indiens les plus actifs de 2014 à 2020 [/symple_box] L’écosystème Startup Indien en plein boom pour porter le capital-risque Après un début d’année quelque peu moyen, le troisième trimestre a permis au capital-risque du pays de se reformer.  Les start-ups indiennes ont vu leurs investissements en capital-risque chuter à seulement 1,5 milliard de dollars au deuxième trimestre, le plus bas niveau trimestriel depuis 2016. Mais une étude KPMG note que le troisième trimestre va être bien meilleur. L’Inde a amorcé un rebond, avec 3,6 milliards de dollars investis dans les start-ups indiennes au cours du 3ème trimestre. Cependant, ce chiffre n’est pas un record ! Le 3ème trimestre 2020 n’est que le 4ème plus fort trimestre de l’histoire des startups indiennes depuis au moins 2013. Et donc, depuis toujours ! C’est un bon résultat pendant une pandémie, mais pas une période miraculeuse. Le nombre d’opérations de capital-risque en Inde a également légèrement rebondi au troisième trimestre. On notera cependant qu’une partie de cet argent est arrivé par grandes masses, dont un investissement de 500 millions de dollars dans Byju’s (Ed Tech). Bikayi : La chouchou de TechCrunch parmi les startups indiennes En effet, l’écosystème startup indien obtient globalement de bons résultats en 2020. Le Startuppers Club vous présente les chouchous affichés de TechCrunch. Bikayi, la favorite des startups indiennes de TechCrunch. Ses revenus mensuels récurrents (MRR) ont augmenté de 60 % en août par rapport à ses résultats de juillet. Et fin août, la société a déclaré à TechCrunch qu’elle était sur la bonne voie pour atteindre un million de dollars de revenus annuels récurrents (ARR) d’ici la fin de l’année. Bikayi a déclaré plus récemment qu’elle avait enregistré une croissance de 100 % du nombre de commerçants qu’elle soutient, et une croissance de 100 % de ses revenus en septembre. Le programme Shopify-for-India, axé sur WhatsApp, est donc en bonne voie. Les résultats d’octobre, a ajouté Sonakshi Nathani le PDG de Bikayi, sont également “prometteurs”. Des investisseurs internationaux pour la startup Scene indienne Pour mieux cerner le marché indien des start-ups, l’Inde attire des investisseurs comme le fonds Accel. En effet, les associés Arun Mathew (basé aux États-Unis) et Prayank Swaroop (basé en Inde) se sont penchés sur le marché national pour identifier des opportunités d’investissement. Selon Swaroop, la baisse des coûts de la bande passante et des smartphones, ainsi que l’amélioration de la fiabilité de l’Internet, ont contribué à jeter les bases de la récente vague de start-ups indiennes. M. Mathew a ajouté que certains succès très médiatisés comme Flipkart ont rendu les startups indiennes connues. Le succès de la société de commerce électronique ayant contribué à la présence internationale de l’Inde dans la StartUp Scene mondiale. Swaroop a ajouté que le fait que des personnes expérimentées de sociétés technologiques indiennes existantes se diversifient et créent leurs propres entreprises, recyclant les connaissances en de nouvelles entreprises plus petites, est également utile. C’est une méthode clé par laquelle la Silicon Valley a réussi à créer un nombre impressionnant de succès au fil du temps. Une concentration d’opérateurs qui ont créé de grandes start-ups est la clé de voûte de la création de licornes. Et cet écosystème startup indien attire de plus en plus d’investissement. [symple_box style=”boxinfo”] Découvrez l’écosystème des startups aux Philippines [/symple_box]