Visitorama, l’application digitale des Offices de tourisme
Visitorama, l’application digitale des Offices de tourisme Aujourd’hui le Startuppers’ Club vous présente Visitorama, une application de voyage de qualité. On pourrait se dire « pourquoi une nouvelle application de voyage ? ». Mais le concept de Visitorama est assez innovant et bien adapté aux nouvelles pratiques du tourisme. L’application s’appuie sur la compétence des offices de tourisme, tout en l’adaptant à une utilisation digitale. Visitorama adapte les offices de tourisme aux nouvelles pratiques du tourisme Visitorama s’adapte 3 grandes nouvelles tendances du tourisme pour proposer une solution flexible. Première tendance de fond, les recherches touristiques se font de plus en plus sur mobile. Le site et l’application proposée par Visitorama sont optimisées pour ces usages. Deuxième tendance touristique, les digital natives ont tendance à moins anticiper leur voyage et à se renseigner directement sur place. C’est là que se crée la valeur de Visitorama. En effet, les touristes peuvent trouver facilement toutes les informations nécessaires à leur visite en temps réel. Dernière grande tendance, les réservations sont maintenant faites directement via internet. “Là aussi, nous avons un rôle à jouer. Il est compliqué d’avoir un portail de réservation unifié. Nous voulons proposer un lien de réservation pour chaque activité réservable. Le projet de la plateforme Alentour pourrait bien aider dans cette démarche !”, selon David, le fondateur. Marier la qualité de l’information des offices de tourisme avec la technologie Visitorama L’information de qualité donnée aux touristes, Visitorama en fait un point d’honneur. L’information proposée sur le site et l’application est fournie par les Offices de Tourisme. « J’aime penser que nous amenons l’Office de Tourisme dans la poche des gens », souffle le fondateur. « Nous sommes au service des Offices de tourisme pour les aider à donner la bonne information au bon moment ». Les professionnels du tourisme peuvent donc proposer des visites et des circuits pour découvrir leurs villes. La dimension régionale des circuits est aussi intégrée : « Notre idée est de pouvoir réaliser des parcours départementaux ou régionaux autour de thématiques. Cela pourrait permettre de gérer les flux touristiques et d’améliorer l’expérience du touriste. ». Enfin, les offices de tourisme restent au centre de l’activité de conseil. « Le but de Visitorama est de rapprocher les OT des visiteurs. Nous avons donc créer un bouton d’appel à l’OT en un clic. Notre utilisateur peut ainsi contacter l’office de tourisme compétent sur chaque activité ou circuit. L’information est délivrée au bon moment ! ». Conseil et « Expérience Visiteur » mis à l’honneur Visitorama se revendique comme le bras digital des Offices de Tourisme et prend sa mission de conseil très à cœur. L’application se veut donc impartiale dans ses recommandations. La plupart des applications se rémunèrent avec de la publicité ou des rétrocommissions sur les activités réservées. Or ce business model ne permet pas de conseiller au mieux les visiteurs. L’application a donc décidé de ne percevoir aucune commission et n’affiche pas de publicité pour conserver une bonne expérience utilisateur. Les recommandations sont réalisées en accord avec l’Office de Tourisme local. Enfin, cerise sur le gâteau mais au combien d’actualité, elle ne tracke pas ses utilisateurs. Selon son fondateur, l’application de voyage Visitorama fait de l’amélioriation de l’Expérience Visiteur une priorité. La solution technologique a été optimisée pour fournir en un clic les bonnes informations, la bonne carte Google et du contenu en plusieurs langues. « Nous avons réalisé un travail d’optimisation important pour proposer l’application à la fois en version site internet et en application, mais je suis certain que ça va fonctionner. A long terme, le référencement internet va amener de nombreux visiteurs sur notre site et ils pourront prolonger leur expérience avec l’application pour une expérience encore optimisée. »
Theranos, l’énorme fraude de la licorne médicale expliquée
Theranos. Un concept révolutionnaire et une fondatrice de charme : la startup avait tout pour réussir ! Mais l’histoire était trop belle pour être vraie… Theranos était l’emblème des licornes américaines, mais aujourd’hui c’est l’une des plus grosses fraudes dans l’univers startup. La petite startup est devenue en 12 ans de développement une licorne. Sa valorisation dépassait le milliard d’euros et montait jusqu’à 9 milliards de dollars. Il faut dire que le concept était très séduisant : révolutionner le marché des tests sanguins, soit un marché de plus de 80 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis. Comment ? En supprimant la piqûre ! Quelques goûtes prélevées au bout du doigt seulement. Et avec une promesse assez folle de rendre les résultats disponibles en 30 minutes seulement ! La miniaturisation de l’appareil permettait en plus d’en avoir directement au domicile des patients… Mais en Septembre 2018, c’est la fin de l’histoire. La liquidation de cette étoile déchue a été prononcée. Comment cette fraude a-t-elle donc pu être montée ? Etape 1 : Falsifier les analyses scientifiques Les équipements de Theranos ont toujours donné des résultats hasardeux. C’est le résultat des analyses techniques qui auraient dû mettre en doute ce projet en premier lieu. Cela n’a pas été fait pour 2 principales raisons : Personne n’a vérifié les tests scientifiques : Personne n’a voulu remettre en cause l’efficacité des équipements de la startup. Tous les médias encensaient la startup révolutionnaire. Et il est parfois difficile d’aller à contre-courant en mettant en doute la véracité d’un concept, même si quelques voix se sont élevées pour dire que cela ne semblait pas possible.</li> Les analyses étaient réalisées par d’autres machines déjà au point : Grâce à John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, on sait aujourd’hui que les analyses étaient effectuées par des machines de concurrents pour compenser les résultats fantaisistes de celles de Theranos Etape 2 : Bien s’entourer avec des personnes connues qui rassurent Toute bonne escroquerie commence par une opération de séduction pour rassurer la cible. La séduction diminue la vigilance des partenaires. Dans le cas de Theranos, la séduction a servi à rendre la promesse attrayante et crédible. Pour Theranos, la promesse attrayante est à la fois économique (capter une part significative d’un énorme marché) et humanitaire (améliorer le sort des patients). Une fondatrice séduisante : Elizabeth Holmes La séduction commence avec la startuppeuse fondatrice : Elizabeth Holmes. Ses beaux cheveux blonds, son regard perçant et sa motivation suffiraient à endormir quelques personnes. Là où on pourrait être plus surpris, c’est au niveau du background de la jeune femme. En effet, elle monte Theranos dans un secteur dans lequel elle n’a aucun diplôme. Mais la fièvre des investisseurs occulte complètement ce paramètre. Elle a le profil parfait du « drop out » – décrocheur – après avoir quitté Stanford en première année. Elle fait penser à Steve Jobs, Marc Zuckerberg et autres grands startuppers. D’autant qu’elle a utilisé sa bourse scolaire comme capital de départ de sa startup ! Ce storytelling plaît beaucoup aux investisseurs US… Le charisme vaut compétence. Et c’est un problème. Hervé Laroche Des investisseurs et un conseil d’administration prestigieux Elizabeth Holmes capitalise sur son aura et rassemble de grands autour d’elle. Le conseil d’administration de Theranos attire des pointures de l’investissement dont Larry Ellison et Rupert Murdoch. Mais aussi 2 anciens secrétaires d’Etat et le général Mattis, secrétaire à la Défense sous le mandat de Trump. Les investisseurs y perdront leurs investissements, mais c’est le risque inhérent à toute startup. Des managers au top passés par les plus grandes startups Pour donner encore plus de crédibilité au projet, des spécialistes de l’innovation sont appelés en renfort. Des managers sont débauchés de chez Apple notamment pour conserver l’esprit visionnaire et révolutionnaire du projet. Mais c’est là que commence le mensonge de la startup. Certains managers de Theranos font passer de simples projets de collaboration technique avec des partenaires prestigieux (grandes firmes pharmaceutiques, armée) pour des contrats commerciaux importants. Etape 3 : Créer une protection opaque pour ne pas dévoiler la technologie Tous les investisseurs ont conscience qu’il existe un risque assez important sur ce projet. Mais le potentiel de gain est tellement élevé si la technologie est bien celle que l’on espère, que l’on questionne peu le concept. Rappelons que la startup a été créée dans la Silicon Valley, un eco-système habitué au risque mais aussi habitué à un certain secret autour des concepts. Lorsque l’on monte une startup ultra-technologique, on veut éviter d’en révéler le fonctionnement dans le détail pour ne pas être copié et garder l’avance que l’on a. Cette précaution garantit une bonne protection contre les questions trop précises sur la technologie développée. Dans un sens, c’est un peu le revers de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire des brevets, qui permettent un secret légitime. Etape 4 : Cloisonner le travail pour que personne n’ait de vue d’ensemble La protection de la technologie impose souvent un cloisonnement. Les équipes de développeurs sont cloisonnées. Personne n’a de réelle vue d’ensemble des projets. Vis-à-vis de l’extérieur, les règles de confidentialité et de sécurité sont drastiques. De nombreux « Non Disclosure Agreements » (NDA) sont signés par tous les tiers en lien avec la startup Theranos. Et la folie de la sécurité envahit peu à peu les locaux de l’entreprise. Des hommes de noir vêtus et équipés d’oreillettes surveillent les allées et venues du personnel au sein des locaux. Prétendant protéger des informations substantielles, c’est en fait le secret fondamental, c’est-à-dire l’inexistence d’informations substantielles (ou leur faible consistance), qu’il s’agit de préserver.Hervé Laroche, professeur à l’ESCP Aussi les licenciements des dissidents sont fréquents, brutaux. Les intimidations dont des menaces de ruine sont portées à l’encontre de certains par la startuppeuse et son mari, numéro 2 de Theranos. Etape 5 : Rentrer dans l’illégalité en créant des faux La démonstration scientifique initiale est le premier faux de la longue liste du dossier Theranos. Estimation du chiffre d’affaires, expertise technique, présentations marketing : tout est faux. Certaines expérimentations avaient tout de même montré des lacunes dans le concept. Mais les échecs ont été mis sur le compte d’aléas du prototype, sans remettre en cause
Trouver la bonne idée pour créer votre startup !
C’est la rentrée ! Vous avez repris votre boulot ou, pour les plus chanceux, vous avez du temps libre. C’est le moment d’arrêter de travailler pour quelqu’un et de devenir votre propre boss ! On en rêve tous mais peu le font réellement. Le risque de se lancer et le manque de temps reviennent souvent comme les principales peurs des néo-startuppers. Le Startuppers Club propose donc un atelier pour créer sa startup en 3 mois, en une heure par jour. Le but de l’exercice du jour : trouver un maximum d’idées ! « On fera le tri ensuite », comme le dit Oussama Ammar. Mais dans un premier temps, il est important de laisser aller sa créativité. A la fin de cette séance, vous devez avoir non pas une, mais plusieurs idées de startup à monter ! Prenez le temps de bien y réfléchir mais fixez-vous un horizon avec une date limite. Voici donc quelques pistes pour trouver non pas LA bonne idée, mais une bonne idée. Identifier un besoin et y répondre, la voie royale Tous les startuppers en rêvent. C’est la voie royale qui trouvera des clients à tous les coups ! Vous ne trouvez pas de solution existante à un problème ? Développez là ! Plus le problème résolu est complexe, plus il apportera de valeur à vos clients, et plus votre startup sera valorisée. Une bonne partie des story telling commence comme ça : « J’avais un problème et je ne trouvais pas de solution, j’ai donc eu l’idée de créer ma startup. » Et pas besoin d’avoir l’idée du siècle, tout le monde ne créera pas Google ou Amazon ! Prenons le cas de Pauline Laigneau, la fondatrice de Gemmyo : « Je cherchais une bague pas trop chère mais de qualité, et je n’en trouvais pas… ». Du coup, elle s’est dit que c’était probablement le cas pour d’autres jeunes fiancées. A la suite de cette réflexion, elle a créé Gemmyo, une très belle bijouterie en ligne mais avec 2 showrooms à Paris et Lyon. Les coûts sont réduits grâce à la suppression des intermédiaires. Et la startup a rapidement trouvé son public ! Nous aurions aussi pu citer SpaceX pour son service de fusée recyclable, ou encore Facebook et la création des réseaux sociaux. Améliorer un service ou un produit, le cas d’Uber Comme tout le monde n’a pas forcément trouvé une idée dans la phase de recherche 1, nous en proposons une seconde ! Si vous n’avez pas d’idées pour créer purement un produit ou service, vous pouvez en améliorer un. Et là encore, les exemples d’entreprises qui ont appliqué ce genre de stratégie sont légions ! Améliorer un produit, c’est être déjà sûr qu’il existe un marché et vouloir s’en attribuer une grosse part. Une petite étude de marché sera certainement intéressante. Cela permettra de vérifier quelques paramètres : D’autres personnes que vous partagent-elles votre opinion sur les améliorations à apporter ? Combien ces personnes seraient-elles prêtes à payer cette amélioration du service ? etc… Prenons l’exemple bien connu d’Uber. Uber n’a rien inventé, Travis Kalanick a juste amélioré un service de taxis qui fatiguait tout le monde. Le taxi, ce n’est pas nouveau, les applications de dispatch de taxis ne sont pas nouvelles non plus. Par contre, arrêter de payer des dizaines d’euros avec des surplus incompréhensibles et pouvoir payer sa course même sans avoir de cash, ça c’est nouveau ! Et ça simplifie la vie de millions d’utilisateurs aujourd’hui. Et ne pensez pas que, parce qu’il y a un géant de la tech américaine qui est déjà un peu connu, ça pose un problème. Des concurrents locaux ont réussi à se monter par ci par là contre Uber. En Chine, Didi Chuxing a par exemple réussi à cadenacer le marché et à battre Uber China. Importer une idée et la mettre au goût local peut-être une bonne idée Importer une idée, cela peut être une bonne solution aussi. Vous pouvez lire les articles sur Startuppers Club, et vous inspirez des news de startup du monde entier. Notamment, nous publions régulièrement la liste des startups à suivre en Israël, en Amérique Latine ou encore en Afrique. Cela peut donner de bonnes idées ! Vous pouvez aussi voyager et découvrir des concepts intéressants à importer. Tout le monde connait l’histoire de RedBull. Dietrich Mateschitz, un entrepreneur Autrichien s’associe avec Chaleo Yoovidhya, un entrepreneur Thaïlandais et importe la célèbre boisson. Mise au goût des Occidentaux avec des canettes design et 2 taureaux, la boisson énergisante cartonne. Le marketing a beaucoup aidé ce produit importé à percer. 50% des revenus sont consacrés à la publicité, RedBull est un cas d’école. Cette potion magique est présente dans les soirées comme dans les évènements sportifs extrêmes. Le goût un peu étrange a été très bien intégré et le marketing adapté aux pays d’importation, c’est une réussite ! Dans le prochain article, nous verrons comment choisir la meilleur idée parmi celles que vous avez trouvé !
Phases d’investissement : Seed stage, Série A, Série B, Série C
Afin de décrypter au mieux les articles traitant des levées de fonds, le Startuppers Club vous explique les différents types de tours de table : Seed, Série A, Serie B, Serie C. L’investissement dans les startups n’aura plus de secret pour vous ! I – Phase de Seed – l’investissement pour se lancer Le tour de table “Seed”, comme son nom l’indique, est le premier tour de table avec des investisseurs ou business angels (BA). Objectif : L’objectif est de financer le développement du concept et de vérifier la validation du marché à plus grande échelle. Généralement, ce financement intervient après avoir trouvé les premiers clients et avoir créé au minimum un MVP. Il doit permettre de lancer la « traction ». Le taux de réussite de ces investissements est assez faible car le business est encore peu mature, mais c’est aussi l’opportunité de prendre des participations dans des futures pépites ! Investissement recherché : L’investissement recherché à ce stade va d’environ 100K€ à 500K€. Stars du Seed : En France, un fonds très réputé pour son activité importante dans la phase Seed est Kima Ventures le fonds d’investissement de Xavier Niel. Mais généralement, de petits fonds d’amorçage et des business angels sont susceptibles de financer à hauteur de quelques centaines de milliers d’euros s’ils croient dans l’idée ! Prêt d’amorçage En France, notez bien que le Fonds Européen d’Investissement (FEI) de la BPI permet d’obtenir un prêt d’amorçage rel=nofollow du montant des fonds levés, mais quelques conditions à remplir. Investissement pre-Seed et la Love Money Généralement, on assiste souvent à une étape « Pre-seed ». Cette phase est généralement constituée de ce qu’on appelle la « Love Money », c’est-à-dire du cash injecté par vous ou vos proches. Une bourse ou une subvention peut également faire l’affaire. Ce financement très précoce permet de lancer la boîte rapidement II – Série A, de la Start-Up à la Scale-Up : la traction ! Objectif de la Série A :Globalement, le tour de table en Série A intervient après la validation du business plan. Des clients sérieux sont trouvés, l’idée semble vraiment trouver preneur et on constate une certaine traction. L’objectif est alors de rendre le business viable et d’atteindre la rentabilité : on parle de scalabilité ! L’investissement sert à passer du mode « startup » au mode « scale-up ». Généralement, c’est la phase où l’on tente de conquérir son marché national, où l’on réfléchit à des expansions internationales. 2 idées principales sont à garder en tête :* – Atteindre la masse critique pour atteindre la rentabilité – Industrialiser le process pour atteindre la rentabilité toujours Il faut tout de même reconnaître que certaines startups comme Facebook, Instagram etc… bref des start-ups grand public mettent plus l’accent pour atteindre une masse critique quelle que soit la rentabilité. L’important est de devenir le plus gros acteur du marché très rapidement. Investissement recherché : Les montants levées sur cette phase vont de 500K€ à 3M€ environ. Souvent l’embauche de quelques collaborateurs est programmée et nécessite donc des investissements déjà assez importants. On constate que les montants sont de plus en plus élevés dans cette phase. Les investisseurs en Série A sont souvent les historiques, mais des fonds de capital-risque interviennent également avec des tickets plus élevés. Une dilution des actionnaires historiques est souvent relevée. Article lié : Quels types d’investisseurs investissent dans une statup ? III – Série B : Accélération, Traction, Internationalisation Objectif de la Série B: Le but de la série B est de confirmer la série A. Les actionnaires considèrent que vous avez bien géré le capital investi, que les progrès de votre entreprise sont importants. La traction doit être encore renforcée pour faire de vous un poney gagnant voire un cheval de course ! Cette scalabilité s’obtient souvent en série B par l’internationalisation du business ou par le rachat de concurrents afin de bénéficier d’économies d’échelle. Elle peut aussi passer par des intégrations verticales afin de mieux rationnaliser les coûts et gagner en rentabilité. Oui, Facebook a levé des fonds en série B, sans avoir de business plan très clair. Mais la traction au niveau des nouveaux utilisateurs était complètement dingue. Les actionnaires voulaient tous en être car ils comprenaient qu’il se passait quelque chose ! Généralement, si vous passez en série B, c’est que vous suivez le bon chemin ! Investissement recherché : A ce stade, les business angels se retirent généralement des rounds de financement, à moins de s’appeler Xavier Niel, premier startupper de France. Les fonds d’investissement nationaux voire internationaux se pressent à votre chevet en espérant réaliser de belles opérations. Les montants sont donc nettement plus importants. Le potentiel d’investissement est énorme et généralement adapté aux besoins des startuppers qui sont accompagnés de conseils. IV – Série C : l’étape pré-IPO Objectif de la Série C: Le financement à ce stade sert à s’imposer comme leader du marché, où à combattre des rivaux. Il faut continuer à croître les plus rapidement possible en allant conquérir des parts de marché. Investissement recherché : Les montants varient énormément : de quelques dizaines de millions d’euros à quelques centaines de millions d’euros. Les fonds font des investissements conséquents car ils anticipent une introduction en bourse, une IPO. La sortie des investisseurs spéculatifs est proche et c’est le moment où ils espèrent que leur cheval de course se transforme en licorne.