Les levées de fonds indiennes au plus bas depuis 2016
![Levées de fonds indiennes en 2020 décevantes par rapport à 2019](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/01/Levees-de-fonds-indiennes-en-2020-decevantes-par-rapport-a-2019.jpg)
Les levées de fonds indiennes en 2020 n’atteignent pas les 10 milliards de dollars. Pour la première fois depuis 2016 ! La pandémie de coronavirus est passé par là ! Les startups indiennes ont levé moins de fonds en 2020 qu’en 2019. Le Covid a ralenti la conclusion d’accords pour les start-ups en Inde cette année. Levées de fonds indiennes : 14.5 milliards en 2019 contre 9.3 milliards en 2020 Par rapport à leur collecte de fonds record de 14,5 milliards de dollars l’année dernière, les startups indiennes terminent l’année 2020 avec environ 9,3 milliards de dollars. C’est la première fois depuis 2016 que les startups indiennes, l’une des plus grandes communautés de startups au monde, ont levé moins de 10 milliards de dollars en un an, selon le cabinet de conseil Tracxn. Le nombre de transactions est passé de 1 185 l’année dernière à 1 088 en 2020. Il y a également eu moins de tours de table de grande envergure. Les tours de table d’une taille de 100 millions de dollars ou plus sont passés de 26 en 2019 à 20 (ces tours ont permis de lever 3,6 milliards de dollars cette année, contre 7,5 milliards l’année dernière). Et de même les tours de table d’une taille de 50 à 100 millions de dollars sont passés de 27 à 13. Ces chiffres ne comprennent pas les investissements dans le géant des télécommunications Jio Platforms. En effet, à lui seul il a levé plus de 20 milliards de dollars cette année. LES 10 FONDS DE CAPITAL VENTURE INDIENS LES PLUS ACTIFS ENTRE 2014 ET 2020 Des facteurs comme le Covid et l’absence de gros investisseurs expliquent cette baisse des investissements dans les startups indiennes Malgré le ralentissement, les levées de fonds indiennes ont connu un rebond important au cours du second semestre de cette année. Au cours du premier semestre, les start-ups du deuxième marché Internet mondial n’avaient levé que 4,2 milliards de dollars sur environ 461 transactions, a déclaré M. Tracxn. Outre le coronavirus, qui a eu un impact sur les start-ups du monde entier. Un autre facteur qui a affecté la conclusion de ces transactions a été l’absence – ou la participation réduite – de certains des plus gros investisseurs. L’impact des investisseurs chinois Tencent et Alibaba plus réduit en 2020 Des géants chinois comme Alibaba – et sa filiale Ant Group – et Tencent ont fait moins de chèques cette année à des startups indiennes, dans un contexte de tension entre les deux pays voisins. SoftBank a également fourni moins de capitaux, car nombre de ses sociétés de portefeuille très en vue, dont Paytm, Oyo Rooms et Ola, n’ont pas levé de fonds. Certaines startups indiennes ont néanmoins pu profiter de la crise du covid Mais le virus a également accéléré la croissance de certaines startups. Le Byju’s est maintenant évalué à plus de 11 milliards de dollars, contre 8 milliards en janvier de cette année. Unacademy dont on vous parlait, une autre startup très en vue dans le domaine de l’apprentissage en ligne, a levé deux tours au plus fort de la pandémie. Sa valeur passe ainsi d’environ 500 millions de dollars en février 2020 à plus de 2 milliards de dollars. Bond, une entreprise créée par Mary Meeker et d’autres investisseurs de renom, a soutenu Byju’s cette année. Bond estime que la valeur de Byju’s dépassera les 30 milliards de dollars dans trois ans, a déclaré à TechCrunch une personne qui a été informée par la société d’investissement. Plusieurs startups en Inde fonctionnant sur un modèle SaaS et desservant des clients du monde entier ont également pris de l’élan cette année. De nouvelles licornes indiennes en 2020 grâce à des levées de fonds importantes 11 startups indiennes, dont RazorPay, Unacademy, DailyHunt et Glance, sont devenues une licorne cette année. Google et Facebook ont fait quelques gros chèques à des entreprises indiennes cette année. Google a soutenu Glance et DailyHunt tandis que Facebook a investi dans Unacademy. Ces deux entreprises ont également investi dans Jio Platforms en 2020. Les activités de fusions-acquisitions se sont accélérées cette année. Byju’s a acquis WhiteHat Jr pour 300 millions de dollars, tandis qu’Unacademy a acquis PrepLadder. Cette startup qui offre des cours destinés aux étudiants en médecine, pour 50 millions de dollars en juillet. Elle a également mené un tour d’investissement de 5 millions de dollars pour acquérir une participation majoritaire dans Mastree. L’ÉCOSYSTÈME STARTUP INDIEN : POIDS LOURD DE LA TECH Des IPO prévues pour les startups indiennes Mais pour la première fois, les startups indiennes sont sur le point de voir un autre type de sortie. Zomato, Flipkart, et Policybazaar font partie des startups qui prévoient d’entrer en bourse l’année prochaine. Les analystes de Bernstein ont identifié Paytm, Byju’s, PhonePe et Delhivery parmi celles qui pourraient également entrer en bourse d’ici 2022.
Iziwork lève 35 millions d’euros en Janvier 2021 pour accélérer en Europe
![Iziwork Levée de fonds de 35 millions](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/01/Iziwork-Levee-de-fonds-de-35-millions-1024x614.jpg)
La start-up française de travail temporaire Iziwork vient de clôturer un tour de table de 35 millions ! Et cette jeune entreprise devrait se concentrer sur l’Italie. Le projet est de revisiter complètement sous l’angle numérique chaque service offert par les agences d’intérim notamment. Iziwork veut se développer en Italie, marché relativement similaire à celui de la France Des 35 remployés, la startup française devrait passer à un effectif de 150 employés dans les prochains mois en Italie. Et du seul centre de Milan qui est opérationnel aujourd’hui, Iziwork vise l’ouverture de 8 autres hubs en 2021. Les villes choisies sont Brescia, Trévise, Bologne, Turin, Vérone, Parme, Florence et Rome. Le bond en avant que l’entreprise française de technologies de l’emploi Iziwork veut faire en Italie est objectivement puissant. Tout comme le tour de table de 34,5 millions d’euros que la startup vient d’annoncer aux côtés d’importants investisseurs internationaux tels que Cathay Innovation et Bpifrance. Un tour de table de 35 millions pour accélérer à l’échelle européenne La clôture de l’opération doit accélérer le plan d’expansion à l’échelle européenne d’une entreprise qui s’impose rapidement (depuis 2018) comme l’une des principales plateformes numériques de travail temporaire sur le Vieux Continent : 800 000 travailleurs enregistrés dans sa base de données. Iziwork a déjà converti plus de 2 000 entreprises clientes actives. Et ce dans des secteurs variés, allant de la grande distribution, à la logistique et au secteur des services. Mais là où Iziwork fait très fort, c’est qu’elle a quadruplé le nombre de placements réussis entre avril et décembre 2020. Cette période de six mois au cours de laquelle la demande de flexibilité a encore augmenté grâce au COVID a profité à la startup. L’intelligence artificielle pour digitaliser le processus de l’interim Cette croissance rapide d’Iziwork est portée par beaucoup de technologie, notamment l’intelligence artificielle. Le projet est de revisiter complètement sous l’angle numérique chaque service offert par les agences de placement aux candidats et aux entreprises. De la phase d’intégration, qui peut être gérée en quelques étapes directement via l’application mobile, à la phase de recrutement des candidats, qui exploite la capacité des algorithmes à identifier le profil le plus approprié en moins de quatre heures, tout est géré par des outils numériques. Même les procédures administratives (feuilles de temps, paie, etc.) ont droit à un lifting digital. L’objectif sous-jacent ? Faciliter l’accès aux emplois temporaires, même pour les employés les moins qualifiés. La startup RH va recruter pour renforcer ses équipes notamment en Italie Le tour de table de 35 millions qui vient de s’achever, comme le confirme Pierluigi Lauriano, nouveau directeur général d’Iziwork Italia, permettra de débloquer des investissements ciblés pour renforcer l’équipe de R&D. L’objectif est notamment de doubler les 60 ingénieurs en informatique et spécialistes des données actuellement employés. Cela permettra de consolider et développer les activités sur de nouveaux marchés, à commencer par l’Italie. Les points forts qui ont drivés le succès commercial d’Iziwork Le point fort d’Iziwork, comme l’explique le responsable dans une note, est précisément la plate-forme numérique propriétaire. Elle garantit l’automatisation totale des processus et une efficacité maximale pour réduire le temps et les coûts de la recherche et de la gestion du personnel. La technologie est donc accompagnée d’une approche définie comme “centrée sur le travailleur”. L’objectif est enfin d’accroître la probabilité de fidélisation des meilleurs profils. Ceux qui s’inscrivent peuvent en effet accéder à une série de services tels que des programmes de formation. Ils peuvent également bénéficier d’un accès prioritaire aux missions les plus pertinentes. Enfin, une prime de 400 euros par an pour ceux qui se distinguent particulièrement. 🙂
10 startups canadiennes qui ont levé “ben des millions”
![Startups Canadiennes - Levées de fonds](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/10/Startups-Canadiennes-Levees-de-fonds.jpg)
Les startups canadiennes ont réussi de belles levées de fonds en 2020. Le Canada n’est pas encore une Startup Nation comme peut l’être l’écosystème startup au Mexique ou les startups en Pologne. Cependant, le produit de très belles pépites grâce à ces startuppers motivés. Le Startuppers Club vous présente les 10 plus gros tours de table pour vous donner un petit aperçu ! Coveo, un sérieux concurrent d’Algolia lève 339M$ Coveo fournit des moteurs de recherche et de recommandation alimentés par l’intelligence artificielle. Il aide les organisations à fournir des expériences personnalisées grâce à des informations contextuelles pertinentes à chaque interaction dans leur gestion de la relation client, leurs applications de service client, leurs intranets et leurs sites web. Cette entreprise est en concurrence avec la startup franco-américaine Algolia qui a levé 110 M$ en Octobre 2019. Coveo Solutions a été fondée en 2005 au Canada. Par la suite, une trentaine d’employés ont rejoint la nouvelle société, qui avait alors des bureaux à Québec et à Palo Alto, en Californie. En 2017, Coveo a investi 5 millions de dollars canadiens dans l’ouverture d’un bureau à Montréal, avec 25 nouvelles embauches. Depuis lors, plus d’une centaine de nouveaux employés ont rejoint le bureau de Montréal, qui s’est étendu sur des étages supplémentaires de l’immeuble historique Gare Windsor. L’entreprise emploie aujourd’hui plus de 500 salariés. Nuvei, 330 M€ pour l’une des startups canadiennes fintech Nuvei est une société de paiement électronique, qui traite plus de 14 milliards de dollars US de transactions par an. Elle fournit des solutions à ses partenaires, notamment des organisations de vente indépendantes, des vendeurs de logiciels intégrés, des facilitateurs de paiement, des développeurs et des plates-formes de commerce électronique, afin de traiter en marque blanche les paiements en magasin, en ligne et par téléphone portable. Élément AI, l’intelligence artificielle toujours dans le top ! Element AI est une société d’intelligence artificielle qui aide les entreprises en développant des suites logicielles basées sur l’IA. Elle est particulièrement impliquée dans les secteurs où les données sont importantes, notamment l’assurance, les marchés de capitaux, la banque et la gestion de patrimoine, la fabrication, la vente au détail, la cybersécurité et le transport, et la logistique. La startup canadienne a levé 257,5 millions de dollars. TouchBistro, l’une des startups canadiennes qui s’exporte le plus Parmi les startups candiennes, TouchBistro est notre préférée. TouchBistro fournit une plate-forme logicielle spécialisée pour les restaurants. Elle permet aux serveurs des restaurants de soumettre instantanément les commandes des clients à la cuisine et au bar grâce à un système de saisie unique qui réduit les erreurs et augmente l’efficacité. Il présente des menus plus percutants avec des détails et des images, permettant des mises à jour rapides et pratiques ou même la publication sur le web. En 2016, la startup canadienne avait déjà levé 17 millions de dollars pour développer son logiciel. Cette nouvelle levée de fonds pour 224M$ permettra d’internationaliser la solution. Elle est déjà présente dans une centaine de pays mais souhaite consolider son marché. Belle levée de 158M$ Ecobee, une startup canadienne de la domotique lève 150M€ Ecobee fournit des thermostats intelligents qui permettent des applications résidentielles et commerciales d’économie d’énergie. Grâce à son thermostat numérique programmable compatible Wi-Fi, Ecobee permet de personnaliser facilement et d’accéder à distance aux réglages de température dans les maisons individuelles, les logements collectifs et les bureaux. Miovision Miovision Technologies développe des technologies de réseau de transport pour minimiser l’impact environnemental et les inefficacités du transport. Elle fournit des logiciels et du matériel d’intelligence artificielle pour la planification et l’exploitation des feux de circulation, aidant ainsi les “villes intelligentes” à améliorer leur structure de coûts et leur précision. ApplyBoard, une dernière levée de fonds à 55M$ ApplyBoard est une plateforme qui aide les étudiants internationaux à poser leur candidature pour étudier dans des établissements d’enseignement à l’étranger. Elle fournit un système sécurisé permettant aux étudiants du monde entier de gérer leurs demandes, leurs exigences et leurs processus pour réussir leurs études à l’étranger. Basée au Canada, ApplyBoard a ouvert des bureaux dans de nombreux pays, dont la Chine, le Népal, le Vietnam et l’Inde. Financement total : 172,6 millions de dollars canadiens Breather, le coworking à la Canadienne Breather donne accès à des espaces de travail flexibles à l’heure, au jour ou au mois. Avec son application et son offre d’espace en tant que service, Breather apporte des solutions d’espaces de travail flexibles à toute entreprise ou travailleur indépendant, loin des baux et des délais traditionnels qui peuvent peser sur les entreprises dynamiques et en pleine évolution. La startup a levé en tout 122,5 millions de dollars. Ritual, la commande groupée Ritual est une application de commande groupée innovante qui permet aux gens d’acheter en ligne et de faire livrer ou préparer leurs commandes lorsqu’ils arrivent au restaurant ou au café. En outre, elle permet à des collègues de travail d’ajouter des commandes existantes. L’app permet aux commandes sociales de faire gagner du temps aux clients et d’augmenter les revenus des commerçants. Cette startup canadienne a levé 112M$. TopHat, l’une des startups canadiennes TopHat offre une plateforme d’engagement des étudiants et d’enseignement interactif. La startup aide les professeurs d’université à rendre plus interactives les salles de classe. TopHat transforme les cours universitaires traditionnels et passifs. Pour cela, elle fait utiliser aux étudiants leurs appareils personnels pendant les cours par le biais de quiz, de sondages et de simulations. La startup a levé autour de 100 millions de dollars jusqu’à maintenant.
Unacademy lève des fonds auprès de Facebook et General Atlantic
![Unacademy leve des millions avec Facebook - Logo](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/02/Unacademy-leve-des-millions-avec-Facebook-Logo-e1603981094224.jpg)
Facebook vient d’investir dans Unacademy une startup indienne de l’Edtech. C’est l’une des start-up indiennes du secteur de l’éducation qui connaît la plus forte croissance. Et le géant des réseaux sociaux n’est pas le seul à avoir vu le potentiel de cette pépite ! 110 millions de dollars levés auprès de Facebook et General Atlantic Fondée il y a 4 ans, Unacademy vient de boucler son cinquième tour de table de financement (série E). La startup indienne lève ainsi 110 millions de dollars. Parmi les investisseurs, beaucoup de grands noms : General Atlantic Facebook Sequoia India Nexus Venture Partners Steadview Capital Blume Ventures Kalyan Krishnamurthy, PDG de Flipkart General Atlantic est le plus gros investisseur. Facebook a probablement investi autour de 20 millions de dollars. Pour une valorisation de Unacademy autour de 400 millions de dollars La startup indienne est ainsi valorisée autour de 400 millions de dollars ! Pour le petite histoire, la startup a commencé comme un chaîne Youtube qui donnait des cours pour réussir certains concours – notamment administratifs – aux élèves indiens. Mais la startup a réellement été créée en 2015 par ces 3 fondateurs : Gaurav Munjal, Roman Saini, et Hemesh Singh. La startup a déclaré qu’elle utilisera ce cash pour ajouter des catégories de préparation aux tests et intégrer davantage d’enseignants. L’objectif est de générer jusqu’à 300 millions d’euros de chiffre annuel par an. Dès le premier jour, notre mission a été de rendre une éducation de haute qualité abordable et accessible à tous. Il y a plus de 800 éducateurs qui enseignent en direct sur Unacademy tous les jours, avec des centaines de milliers d’apprenants qui assistent à ces cours depuis leur smartphone. Gaurav Munjal Unacademy : développement des cours depuis 2015 “Nous avons également beaucoup investi pour rendre des cours gratuits de haute qualité disponibles sur YouTube et sur notre propre plateforme où nous voyons plus de 150 millions de vidéos chaque mois. Notre objectif est de devenir non seulement la plus grande organisation d’éducation, mais aussi la plus grande organisation de consommateurs sur Internet en Inde”, a-t-il ajouté. Unacademy aide les étudiants à préparer les concours d’entrée dans une administration ou un collège. Sur son application, les étudiants regardent en direct les cours donnés par les éducateurs et participent ensuite à des sessions pour revoir les sujets plus en détail. L’entreprise propose des séries de tests, un feedback personnalisé et des interactions individuelles avec les éducateurs pour divers concours, y compris l’UPSC. Nous proposons la préparation à 32 examens, mais nous allons en proposer 40 de plus prochainement. Gaurav Munjal Il y a un an, la start-up a lancé un service d’abonnement qui permet aux étudiants d’accéder à tous les cours en direct. Munjal a tweeté plus tôt ce mois-ci que le service d’abonnement était devenu une activité ARR de 30 millions de dollars. Elle a accumulé plus de 90 000 abonnés payants. Unacademy a deux concurrents de poids : Vedantu et Byju backé par Chan Zuckerberg Unacademy sont en concurrence avec Vedantu et Byju’s, qui compte General Atlantic parmi ses investisseurs et dont la valeur est estimée à 8 milliards de dollars. Chan Zuckerberg a investi dans Byju’s, mais a déjà vendu au moins une partie de sa participation. Les géants de la tech investissent dans les startups indiennes Unacademy est la deuxième startup indienne dans laquelle Facebook investit. En effet, Meesho a levé 125 millions de dollars en 2019 avec Facebook comme investisseur. Cette plateforme fonctionne comme une market place qui permet à des petits revendeurs de se lancer dans les affaires rapidement. Alors que l’écosystème des start-ups indiennes commence à se développer, il a commencé à attirer Google, Amazon et Twitter. Tandis que Twitter a soutenu la plateforme sociale ShareChat, Google a investi dans l’application de conciergerie hyperlocale Dunzo.
Top 10 des levées de fonds des startups africaines en 2017
![Bilan 2017 des levées de fonds des startups africaines](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2018/08/Levées-de-fonds-Afrique-2017.png)
En 2017, les investissements dans les startups africaines auront été importants. Comme nous le disions dans le bilan 2017 des levées de fonds en Afrique, les montants investis ont grimpé de 28% à 167K$. Dans son étude de 2017, le fonds d’investissement Partech Ventures parle même de 560M$. Mais ce chiffre prend en compte les startups dont le marché principal est en Afrique et non pas les startups dont le siège social est en Afrique. L’écart entre les deux chiffres montre le réel engouement des startups pour les futurs marchés d’Afrique, qui s’annoncent très prometteurs. Le Startuppers Club vous propose le classement des 10 startups ayant reçu le plus d’investissements : PEG, Ghana : 13.5M$ – Solar Energy PEG reçoit en 2017 un investissement de 13.5M$ dans un round de Série B dirigé par Blue Haven Initiative et avec la participation notable d’Engie, d’EAV, d’Investisseurs & Partenaires, Acumen et PCG Investments. La startup cleantech ghanéenne produit des des panneaux solaires pour plus de 10000 foyers. La startup se développe maintenant en Côte d’Ivoire, avec des plans d’expansion dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. Twiga, Kenya : 10.3M$ – BtoB / Supply Chain Cette startup kenyane qui évolue dans le commerce B2C a levé plus de 10M$ en Série A auprès d’un pool d’investisseurs composé de Wamda Capital, Omidyar Network, DOB Equity, Uqalo, 1776, Blue Haven Initiative, Alpha Mundi et AHL. Twiga est une plateforme logistique basée sur le mobile. La startup livre les produits des petits magasins et marchés de Nairobi. FlutterWave, Nigeria : 10M$ – Fintech La Fintech Flutterwave a réussi à levé 10M$ en dans un tour de table en Series A. Y combinator, le fonds du fameux incubateur a pris une participation dans cette startup prometteuse. Les autres acteurs de cette levée de fonds sont Glynn Capital, Greycroft Partners, Green Visor. L’Afrique est devenue le leader mondial dans la gestion du cash par mobile. En effet, avec plus de 110 millions de clients qui possèdent un comptes cash sur mobile selon McKinsey research. La startup nigériane Flutterwave développe la technologie qui permet aux magasins d’accepter et de faire des paiements partout en Afrique. Incubée par Y Combinator, les startuppers ont gardé des bureaux à Lagos (Nigéria), Nairobi (Kenya), Accra (Ghana), et Johannesbourg. En 2017, Flutterwave dit avoir été en capacité de traiter 1.2 milliards de dollars de paiements pour 10 millions de transactions. IOT.nxt, Afrique du Sud : 8M$ – IOT La startup sud africaine est spécialisée dans le secteur des l’internet des objets. Elle a levé 7.7M$ auprès de Talent Holdings. La plateforme, au service des entreprises, fait le lien entre de nouvelles sources de données comme des capteurs, d’anciennes bases de données, les systèmes de l’entreprise, des applications, des machines et des services cloud. Son service permet de connecter les personnes aux machines sur n’importe quel réseau. Solar Now, Ouganda : 6M$ – Solar Energy La startup spécialisée dans l’énergie solaire a levé 6M$ de fonds auprès de SunFunder, un fonds spécialisé dans le même domaine comme son nom le laisse deviner. D’autres investisseurs sont associés à cette levée de fonds comme Responsbility Investments AG et Oikocredit. SolarNow fournit des solutions d’énergie solaire et de financement de ces solutions en Afrique de l’Est. La startup a déjà essaimé avec 46 franchises en Ouganda, avec des grands espoirs d’expansion continentale. Vezeeta, Egypte : 5M$ – Healthtech Cette startup égyptienne du secteur Healthtech a sécurisé un investissement de 5M$ auprès de BECO Capital. Les autres investisseurs de ce venture capital sont Vostok New Ventures, TDF and Silicon BadiaSeries. Vezeeta développe une solution qui connecte les diférents fournisseurs de l’écosystème de santé. La technologie de ces startuppers s’appuie sur le cloud. Les patients peuvent contacter des médecins et prendre des rendez-vous un peu à la façon de Doctolib en France par exemple. Vezeeta propose un moteur de recherche de médecins avec des critères de géographie, de spécialité et d’honoraires. Le service est gratuit pour les patients. Cars45, Nigeria : 5M$ – E-commerce Cars45 est une startup basée au Nigéria. L’entreprise E-commerce propose un service de rachat de voiture. La startup a levé 5M$ dans un tour de table en Série A. L’investissement vient du spécialiste “Frontiers Cars Group”. Cars45 construit l’infrastructure qui permet aux vendeurs et aux acheteurs de voiture de seconde main de se trouver. Prévoyante, la startup a même créé des centres d’inspection afin de noter les véhicules et de rassembler toutes les information nécessaires à une transaction dans de bonnes conditions. WeThiknkCode, Afrique du Sud : 4.5M$ – Ed Tech Il s’agit peut-être d’une émule de l’école 42 ou de openclassrooms. WeThinkCode est un programme d’apprentissage du code et de la programmation. Le programme est gratuit. L’objectif est de supprimer le manque de compétences technologiques en Afrique. La startup Sud Africaine a levé 4.5M$ auprès de BCX. En échange de ce capital, BCX récupérera de nombreux stagiaires d programme qui dure 2 ans. Un campus physique a été lancé à Cape Town en Décembre 2017. Bitpesa, Kenya : 4.5M$ – Fintech Bitpesa surfe sur la technologie à la mode : la blockchain. En effet, la startup spécialisée dans les paiements en cryptomonnaie a levé 2.5M$ en Serie A auprès du fonds américain Draper VC en Janvier 2017. Ensuite, un second tour d’investissement a conduit à une nouvelle levée de fonds pour 2M$ auprès de Greycroft Partners. Ce fonds est dirigé par Alan Patricof – le père du capital-amorçage qui a fondé Apax Partners. Fondé en 2013, Bitpesa accepte les paiements en bitcoin et organise le change avec les monnaies locales.Plus de 30 devises sont supportées. Oolu, Sénégal : 3M$ – Solar Energy Cette startup Sénégalaise qui a été incubée au Y Combinator a levé 3.2M$ en Série A mené par Persistent Energy Capital qui a été rejoint par le Y combinator. Fondée en 2015, Oolu fournit des kits de production d’énergie solaire composés de 3 lumières ajustables et de 2 ports USB. L’électricité emmagasinée peut durer jusqu’à 6 heures. La start-up installe sa solution
Levées de fonds des startups Africaines en 2017
![Map des startups africaines par secteur en 2017](https://startuppers.club/fr/wp-content/uploads/sites/2/2018/08/Map-Startups-Africaines-ecosysteme.jpg)
Les startups africaines ont explosé les financements en 2017 avec 167M$ levés. Et les levées de fonds de 2018 s’annoncent encore meilleures avec un niveau de mi-année égal à celui de l’année 2017 entière ! Dans cet article, nous nous faisons l’écho du blog Sud Africain Weetracker qui oeuvre pour une meilleure connaissance de l’écosystème startup africain dans le monde. 2017 a été une bonne année pour les startups africaines en témoignent les chiffres : +28% d’investissement d’une année sur l’autre entre 2016 et 2017. Cette croissance des investissements est principalement due à une augmentation du nombre de startups financées : en effet, le nombre de levées de fonds a cru de 32% par rapport à 2016. L’exercice 2017 a également vu de nouveaux acteurs émergés. Des incubateurs tels que le Startupbootcamp et MEST sont apparus. Aussi, des fonds comme 500 Startups se sont intéressés à l’Afrique. Le capital amorçage reste la phase privilégiée des investisseurs avec près de la moitié des deals (72). Les investissements dans la phase de Seed sont d’ailleurs assez élevés : la startup Tizeti a par exemple récolté 2M$, tout comme la startup égyptienne spécialisée dans l’IA Elves. Le capital-croissance ne représente que 35 levées de fonds en 2017. Top 3 des pays africains pour les startups : Afrique du Sud, Kenya, Nigeria LE top 3 des pays africains les plus en avance sur leur écosystème reste le même que précédemment. L’Afrique du Sud rentre 74 startups financées. Ensuite, suivent le Kenya avec 26 futures pépites et le Nigéria avec 34 levées de fonds. Ces trois seuls pays ont rassemblé 77% des startups qui ont levé des fonds, récoltant un part très importante des investissements, comme les années précédentes. En termes de montant levés, c’est le même tiercé gagnant. Les startups sud africaines ont levé 40M$. Puis, suivent le Kenya qui a attiré 31.5M$ et enfin le Nigéria avec 24M$. Les Fintechs en plein développement en Afrique Dans le détail, les fintechs font une grande partie du boom avec 47 deals. Environ 31M$ ont été investis dans ce secteur, soit 19% du total des investissements. Le plus gros deal du secteur est Flutterwave, startup nigériane. Sa solution facilite les paiements. Le domaine de la Fintech est vraiment innovant en Afrique. En effet, les startups africaines du domaine créent des solutions plutôt que remplacent d’anciennes façons de faire. Enfin, nous notons une belle réussite pour les cleantechs qui signent la seconde place. En effet, le secteur a récolté 18M$ répartis dur 19 deals avec un investissement moyen assez élevé donc. Les startups liées à l’éducation et à la santé complètement ce quatre de tête avec 17 et 12 deals. Les 10 plus grosses levées de fonds des startups africaines en 2017 Les 10 plus grosses levées de fonds représentent 36% du total des investissements. Startuppers Club vous présente donc les startups africaines à suivre et ayant reçu les plus forts investissements en 2017 : PEG, Ghana : 13.5M$ – Solar Energy Twiga, Kenya : 10.3M$ – BtoB / Supply Chain FlutterWave, Nigeria : 10M$ – Fintech IOT.nxt, Afrique du Sud : 8M$ – IOT Solar Now, Ouganda : 6M$ – Solar Energy Vezeeta, Egypte : 5M$ – Healthtech Cars45, Nigeria : 5M$ – E-commerce WeThiknkCode, Afrique du Sud : 4.5M$ – Ed Tech Bitpesa, Kenya : 4.5M$ – Fintech Oolu, Sénégal : 3M$ – Solar Energy Pour en savoir plus, lisez cet article : les 10 plus belles levées de fonds en Afrique en 2017 Les investisseurs les plus actifs en Afrique en 2017 Finalement, voici les fonds qui ont été les plus actifs dans leurs investissement en startups africaines: Omidyar Network : Ce fonds est un peu particulier, puisqu’il se définit comme un fonds philanthropique. En effet, il a été créé en 2004 par l’un des fondateurs d’eBay, Pierre Omidyar. Le but du fonds est de réaliser des investissement impact socialement notamment. En Afrique, le fonds a des bureaux à Nairobi et à Johannesbourg, même si les bureaux principaux sont aux USA et en Inde. Chandaria Industries : Chandaria Industries est un groupe industriel spécialisé dans le papier recyclé au Kenya. Le dernier investissement réalisé par Chandaria Industries Investments et médiatisé est Sokowatch. Cette startup s’est spécialisée dans les commandes et livraisons des produits de petits commerces. Tout passe par le mobile. Kalon Venture Partners : Ce fonds investit principalement en Afrique du Sud et a pour objectif de financer des innovation Fintechs. Knife Capital : Fonds Sud Africain, basé à Cap Town et à Londres depuis 2010. Algebra Venture : Ce fonds est l’un des plus gros fonds de capital investissement d’Egypte. Les secteurs d’investissement sont principalement liés aux Fintechs et à l’E-Commerce.