La start-up française de travail temporaire Iziwork vient de clôturer un tour de table de 35 millions ! Et cette jeune entreprise devrait se concentrer sur l’Italie. Le projet est de revisiter complètement sous l’angle numérique chaque service offert par les agences d’intérim notamment.

 

Iziwork veut se développer en Italie, marché relativement similaire à celui de la France

 

Des 35 remployés, la startup française devrait passer à un effectif de 150 employés dans les prochains mois en Italie. Et du seul centre de Milan qui est opérationnel aujourd’hui, Iziwork vise l’ouverture de 8 autres hubs en 2021. Les villes choisies sont Brescia, Trévise, Bologne, Turin, Vérone, Parme, Florence et Rome. Le bond en avant que l’entreprise française de technologies de l’emploi Iziwork veut faire en Italie est objectivement puissant. Tout comme le tour de table de 34,5 millions d’euros que la startup vient d’annoncer aux côtés d’importants investisseurs internationaux tels que Cathay Innovation et Bpifrance.

 

Un tour de table de 35 millions pour accélérer à l’échelle européenne

La clôture de l’opération doit accélérer le plan d’expansion à l’échelle européenne d’une entreprise qui s’impose rapidement (depuis 2018) comme l’une des principales plateformes numériques de travail temporaire sur le Vieux Continent : 800 000 travailleurs enregistrés dans sa base de données. Iziwork a déjà converti plus de 2 000 entreprises clientes actives. Et ce dans des secteurs variés, allant de la grande distribution, à la logistique et au secteur des services. Mais là où Iziwork fait très fort, c’est qu’elle a quadruplé le nombre de placements réussis entre avril et décembre 2020. Cette période de six mois au cours de laquelle la demande de flexibilité a encore augmenté grâce au COVID a profité à la startup.

 

L’intelligence artificielle pour digitaliser le processus de l’interim

 

Cette croissance rapide d’Iziwork est portée par beaucoup de technologie, notamment l’intelligence artificielle. Le projet est de revisiter complètement sous l’angle numérique chaque service offert par les agences de placement aux candidats et aux entreprises. De la phase d’intégration, qui peut être gérée en quelques étapes directement via l’application mobile, à la phase de recrutement des candidats, qui exploite la capacité des algorithmes à identifier le profil le plus approprié en moins de quatre heures, tout est géré par des outils numériques. Même les procédures administratives (feuilles de temps, paie, etc.) ont droit à un lifting digital. L’objectif sous-jacent ? Faciliter l’accès aux emplois temporaires, même pour les employés les moins qualifiés.

 

La startup RH va recruter pour renforcer ses équipes notamment en Italie

Le tour de table de 35 millions qui vient de s’achever, comme le confirme Pierluigi Lauriano, nouveau directeur général d’Iziwork Italia, permettra de débloquer des investissements ciblés pour renforcer l’équipe de R&D. L’objectif est notamment de doubler les 60 ingénieurs en informatique et spécialistes des données actuellement employés. Cela permettra de consolider et développer les activités sur de nouveaux marchés, à commencer par l’Italie.

 

Les points forts qui ont drivés le succès commercial d’Iziwork

 

Le point fort d’Iziwork, comme l’explique le responsable dans une note, est précisément la plate-forme numérique propriétaire. Elle garantit l’automatisation totale des processus et une efficacité maximale pour réduire le temps et les coûts de la recherche et de la gestion du personnel. La technologie est donc accompagnée d’une approche définie comme « centrée sur le travailleur ».

L’objectif est enfin d’accroître la probabilité de fidélisation des meilleurs profils. Ceux qui s’inscrivent peuvent en effet accéder à une série de services tels que des programmes de formation. Ils peuvent également bénéficier d’un accès prioritaire aux missions les plus pertinentes. Enfin, une prime de 400 euros par an pour ceux qui se distinguent particulièrement. 🙂